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...ans vos propos en prétendant vouloir améliorer l'accompagnement des bénéficiaires du RSA ou des personnes privées d'emploi vers l'insertion sociale et professionnelle ; mais en réalité, vous cherchez seulement à les sanctionner, encore et toujours plus. En plus, vous faites une terrible confusion entre les fraudes et les sanctions. Alors que le taux de non-recours au RSA s'élève à 35 % et que la pauvreté explose – 300 000 pauvres supplémentaires sous le précédent quinquennat –, l'urgence est avant tout de revaloriser le RSA pour que son montant cesse d'être inférieur au seuil de pauvreté, et de susciter une dynamique de création d'emplois : si les gens sont privés d'emploi, ce n'est pas de leur faute, mais parce que votre politique casse l'emploi au lieu d'en créer. Ce genre de pression est inac...
Nous souhaitons quant à nous en faire une garantie de dignité en veillant à ce qu'il ne soit pas inférieur au seuil de pauvreté, car on sait bien qu'en percevant le RSA actuel, on ne vit pas ; on survit. Or, si vous suspendez le versement du RSA, vous condamnerez à la mort sociale tant d'hommes et de femmes et, surtout, leurs enfants. Oui, ce sont les enfants qui trinqueront quand leurs parents n'auront plus de quoi mettre quelque aliment que ce soit dans le frigo. Quelles aides prévoyez-vous pour celles et ceux à qui le ...
Il porte sur la situation spécifique des familles monoparentales, dont nous avons déjà longuement discuté en commission. Celles-ci, de plus en plus nombreuses, concernent principalement les femmes – dont un tiers, dans cette situation, vit sous le seuil de pauvreté. Or, il revient à l'État de protéger les publics les plus vulnérables. Nous proposons donc que les sanctions, notamment la suspension du RSA, ne s'appliquent pas aux familles monoparentales, afin de les libérer de la crainte et de la charge mentale qui en découlent. On sait en effet que les parents dans ce type de situation sont déjà soumis à une charge mentale accrue ; couplée à une situation de...
Plus d'un jeune sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. Qu'ils soient étudiants, en formation ou sans emploi, ces jeunes sont dans une telle détresse qu'il y a urgence sociale à agir. Cette urgence commanderait de revaloriser l'allocation du contrat d'engagement jeune. Comment voulez-vous vivre avec 500 euros par mois ?
L'urgence commanderait encore de ne plus la limiter dans le temps : la jeunesse ne dure pas que douze mois ! Que se passe-t-il ensuite ? L'urgence commanderait enfin d'offrir une garantie de dignité à tous les jeunes afin qu'ils passent au-dessus du seuil de pauvreté, sans aucune condition. Si vous voulez que les jeunes ne se retrouvent pas dans l'extrême précarité, condamnés à trouver des solutions pour subvenir à leurs besoins – solutions dont vous connaissez les risques pour ceux qui sont condamnés à vivre dans la rue –, vous prendriez d'autres mesures. Adoptez au moins l'amendement pour que les jeunes ne risquent plus de perdre leur allocation en cas de ...
Ce n'est pas ainsi qu'on répondra au problème de la pauvreté des jeunes dans notre pays. Avez-vous déjà mis les pieds dans une mission locale ?
Vous vous reposez sur la solidarité familiale pour soutenir les jeunes : ceux qui, comme Emmanuel Macron, ont 1 000 euros par mois, s'en sortent, mais pas ceux qui n'ont pas les bons parents. Lorsque le régime de retraite n'a plus reposé sur la solidarité familiale mais sur la solidarité nationale, la pauvreté a été divisée par deux chez les retraités. Faites la même chose pour les jeunes et assurez-leur un minimum vital. Ce n'est pas de l'assistanat que de prendre des mesures pour aider les jeunes à survivre. Votre vision de la situation est caricaturale, mais comment pourrait-il en être autrement avec un président qui trouve difficile de boucler les fins de mois avec 1 000 euros en poche ? Vos propos...
...endu les propos de certains de nos collègues, il ne me semble pas inutile de rappeler la situation actuelle de la jeunesse. Je citerai d'abord un chiffre, terrible et terrifiant : plus de 25 % de ceux qui font la queue pour accéder aux distributions des banques alimentaires ont moins de 25 ans. Je suis élu d'une circonscription, en Seine-Saint-Denis, frappée de plein fouet par la précarité et la pauvreté – je sais que je ne suis pas le seul élu, au sein de cet hémicycle, dans ce cas. Or la jeunesse est directement touchée et je vous assure que l'immense majorité des jeunes qui vivent dans cette situation d'extrême précarité ne passent pas leur journée, comme l'a dit tout à l'heure une députée macroniste, sur un canapé, à se livrer à la paresse – c'est manifestement la vision qu'elle en a. Je rap...