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dès lors que les chômeurs âgés devraient tenir deux ans de plus sans que leurs droits au chômage ne soient prorogés. Nous vous avions avertis que repousser l'âge de départ créerait des travailleurs en situation de handicap, car, après soixante ans, plus d'un accident du travail sur six cause des dommages irréversibles, en bloquant le bras, le dos ou les jambes de ceux qui en sont victimes pour le restant de leur vie.
…on lui retire absolument tous ses droits, son allocation chômage mais aussi le RSA, qui est pourtant une allocation familiale, versée à l'adulte bénéficiaire pour lui-même, mais aussi pour sa famille, en particulier ses enfants.
La France insoumise a déposé une motion de rejet contre un texte qui défend la noble ambition du plein emploi. Depuis 2017, la majorité œuvre à réduire le chômage et à dynamiser notre économie, et les résultats parlent d'eux-mêmes : le taux de chômage est le plus bas enregistré depuis plus de quarante ans, et le taux d'emploi au plus haut, avec plus de 1,7 million d'emplois créés depuis 2017. Néanmoins, ces réussites ne doivent pas nous faire oublier la nécessité d'aller plus loin et de renforcer nos dispositifs pour que chaque citoyen trouve sa place sur ...
...r financer, avec notre compte professionnel de formation, du développement personnel, du permis de conduire ou je ne sais quoi encore. Non, ce n'est pas cela un bon service public de l'emploi ! Vous affirmez que vous mettrez au pot quelques centaines de millions d'euros. En réalité, ce n'est pas vous qui les verserez ; ce sont les chômeurs et les chômeuses qui, par la restriction des allocations chômage, permettent à l'Unedic de dégager de nouveaux crédits. Vous ne nous proposez nullement un investissement de la solidarité nationale pour financer un magnifique service public de l'emploi : grâce à la loi que vous avez adoptée l'année dernière, vous retirez des allocations aux demandeurs et demandeuses d'emploi, ce qui permet de payer le service public de l'emploi, qui va en outre sanctionner les ...
À nos yeux, ce projet de loi est un nouveau texte de guerre sociale, après celui relatif aux retraites et après les multiples entailles au code du travail que vous avez organisées depuis que vous êtes au pouvoir. Oui, il faut lutter contre le chômage, mais il ne faut pas lutter contre les chômeurs et les chômeuses.
Qui plus est, vous mélangez tout : la protection sociale et la solidarité nationale ; l'allocation chômage et le RSA ; le public et le privé. Dans le nouveau grand tout que vous êtes en train d'organiser, vous ouvrez bien évidemment de nouveaux espaces au marché. Au passage, vous allez piocher dans les caisses de l'Unedic. Vous allez modifier les missions des agents. Quant aux expérimentations que vous aviez commencé à conduire, nous n'en savons rien que ce qui vous arrange. Vous mettez la charrue av...
Monsieur Clouet, la situation sur le plan du chômage n'est pas bonne ; elle est très mauvaise.
Ce texte sur le plein emploi est bien loin d'être plein. Il s'organise autour d'un grand vide : un vide de sens, un vide de moyens, un vide de tout ce qui permettrait de réparer notre contrat social abîmé par vos réformes successives, celle de l'assurance chômage et celle des retraites. Ce texte est mal ficelé, bâclé. Vous osez tout de même le présenter ici sans étude d'impact, sans aucune analyse sur le rôle des sanctions, sans éléments sur son effet sur l'égalité femme-homme – alors que les femmes sont les allocataires du RSA les plus pauvres – et sans bilan des expérimentations.