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À présent, il faudrait être un « bon salarié » pour voter aux élections du CSE, entendez un « bon salarié » français ou du moins européen, à en croire les amendements que vous proposez. Encore une fois, vous cherchez à introduire de la division là où il n'y en a pas, car un travailleur qui s'implique a le droit de s'exprimer. Voilà ce que nous prônons. Le groupe Renaissance et avec lui l'ensemble de la majorité soutient la reconnaissance de l'engagement de chaque salarié au sein de son entreprise et les droits sociaux que cela induit. Il est normal que les instances électives soient le reflet de cet engagement. Ainsi, le groupe Renaissance votera évidemment l'article 3 dans sa...
Rappelons qu'il en va de même de la plupart des élections nationales, qui sont réservées aux citoyens français. C'est tout simplement la réalité. Nous souhaitons également conditionner à la détention de la nationalité française l'éligibilité à ces élections, sans que cela empêche les travailleurs étrangers de faire entendre leur voix pour faire valoir leurs droits. Nous défendons également l'exigence que les représentants du personnel maîtrisent la langue française. Cela relève du bon sens, mais malheureusement ce n'est pas toujours le cas. Il nous semble également important d'augmenter l'ancienneté pour être électeur au sein des entreprises. Enfin, le renouvellement du dialogue socia...
Les amendements que vous présentez sur cet article visent à discriminer, à stigmatiser, à humilier les travailleurs étrangers.
...sant l'organisation, la gestion et la marche générale de l'entreprise, comme c'est le cas des mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs de l'entreprise, modifiant son organisation économique ou juridique, introduisant de nouvelles technologies ou portant sur des aménagements importants relatifs aux conditions de travail. Comprenez bien qu'il s'agit non pas d'exclure les travailleurs étrangers du droit du travail ou de leur dénier le droit de revendication,…
…mais simplement de réserver les prérogatives de représentation et d'orientation collective aux travailleurs français.
Pour beaucoup, ils venaient de la troisième banlieue parisienne. Chez les caristes, les auxiliaires de vie, les aides-soignantes, les femmes de ménage, il y avait beaucoup de personnes d'origine étrangère. Le minimum, c'est bien qu'elles puissent se défendre, être élues, être syndiquées à l'égal des travailleurs français.
C'est le seul point commun à tous vos amendements : la volonté de mettre en dehors du droit les personnes les plus précaires, les plus jeunes et les femmes, puisque celles-ci représentent 70 % des travailleurs intérimaires.
Excusez-moi, madame la présidente. Je retire mes propos et je remercie sincèrement nos collègues de ce qu'après l'avoir dissimulée lors des dernières campagnes électorales, ils laissent ressortir leur vraie nature : celle d'un parti xénophobe et hostile aux travailleurs.