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N'en déplaise à la Macronie et à l'extrême gauche NUPES, beaucoup trop de projets industriels porteurs d'emplois se trouvent freinés ou interdits parce qu'une outarde, une grenouille, un crapaud, une alouette, une chauve-souris ou n'importe quelle autre bestiole – même si ce terme vous déplaît – a décidé de s'installer sur un terrain.
Il est certainement possible de trouver un compromis conciliant la protection de l'environnement avec la défense de l'emploi et le développement industriel de la France. Un tel compromis pourrait se fonder sur le constat qu'il existe des milliers de friches industrielles, c'est-à-dire des terrains déjà artificialisés laissés à l'abandon. L'amendement n° 707 rectifié vise à faire bénéficier du régime dérogatoire de RIIPM tout projet industriel créateur de nombreux emplois prévoyant de s'installer sur une friche industrielle laissée à l'abandon depuis...
Il est quasiment identique à l'amendement n° 707 rectifié, que vient de défendre brillamment mon collègue Alexandre Loubet. J'ai tenu à m'y associer car, comme lui, je suis député de l'est de la Moselle, un territoire particulièrement concerné par la problématique des friches industrielles.
Si nous proposons de fixer à trente ans révolus le délai en deçà duquel un projet créateur d'emplois s'installant sur une friche relèverait de la RIIPM, c'est parce que l'activité minière mosellane s'est interrompue depuis moins de trente ans, laissant disponibles de nombreuses friches industrielles.
Mais non ! Ces dispositions ne s'appliqueraient que dans les friches industrielles !
Nous ne demandons qu'à avoir confiance et à vous croire, mais en l'occurrence, vous avez caricaturé mes propos. Lisez bien mes amendements et vous verrez qu'en aucun cas ils ne mèneraient à ce que des crapauds soient écrasés sur une autoroute. L'amendement mentionne explicitement des projets industriels créateurs de nombreux emplois.
Par ailleurs, comment osez-vous parler de la puissance industrielle du pays, alors que vous cautionnez un texte permettant aux crapauds et aux alouettes de faire reculer les pelleteuses venues pour construire une usine ?
La loi est ainsi faite que les industriels sont tétanisés à l'idée que des animaux viennent s'installer sur une zone industrielle comme la plateforme de Carling.
Rendez-vous compte : même un bien foncier déjà industrialisé comme l'ancienne cokerie de Carling perd toute valeur lorsqu'une espèce s'y installe ! Il s'agissait pourtant dès le départ d'un site classé Seveso, d'une plateforme industrielle fermée.
C'est sûrement nous, les écolos, qui amenons des crapauds exprès pour terroriser les industriels !
Votre argumentaire n'est pas cohérent ; ce n'est pas ainsi que nous réindustrialiserons le pays. Nos concurrents internationaux comme les États-Unis ou la Chine doivent bien rigoler. La réalité, c'est qu'il est possible de concilier environnement et emploi, mais que vous refusez de le faire ! Résultat : nous dégringolerons à nouveau dans le classement des puissances industrielles mondiales. Le constat est navrant. Il faut rompre avec quarante ans de désindustrialisation et alléger considérablement les normes environnementales absurdes.