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Cet amendement rédactionnel tend à soulever un problème sémantique. En effet, par nature, la réindustrialisation que nous appelons de nos vœux est verte. J'ai regardé la définition de « vert » dans le Robert. La voici : « Qui n'est pas mûr » – si l'on fait abstraction de la couleur, « complémentaire du rouge ».
C'est un peu inquiétant, surtout appliqué à l'industrie ! Plus sérieusement, on n'arrête pas de parler d'industrie verte, comme si nos entreprises n'étaient pas déjà vertueuses du point de vue de l'environnement et du développement durable. Il en existe des exemples concrets – je sais, monsieur le ministre délégué, que vous avez visité un certain nombre d'entre elles. D'autre part, si l'on se remet à produire en France, ce sera vertueux par nature, puisqu'il n'y aura plus de nuisances environnementales liées au tr...
Je ne reprendrai pas à mon compte l'argumentation de notre collègue Bazin – si ce n'est qu'il est notable que le projet de loi est encore vert, c'est-à-dire pas très mûr –, mais il est un fait que nous n'avons pas réussi à obtenir une définition de ce que serait l'industrie verte. Or, contrairement à ce qui vient d'être dit, je ne pense pas que toutes les industries soient vertes. Il conviendrait par conséquent de parler de « sites industriels » plutôt que « d'industries vertes » dans le chapitre V, comme d'ailleurs dans l'ensemble du projet de loi.