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C'est ce que je fais, monsieur le président. Ce quartier, comme des centaines d'autres, cumule les inégalités et les injustices. Vous allez fermer six classes d'école à la rentrée de septembre. Assez de cette violence contre les enfants des quartiers populaires ,
Vous semblez n'avoir rien compris aux urgences des quartiers populaires et aux grands défis qui se posent pour l'avenir de la République.
...t pu être fait, en laissant au Parlement le soin de légiférer. Par ailleurs, le délai choisi, qui est de trois mois, nous paraît contradictoire avec la volonté d'agir dans l'urgence. Nous proposons donc de le réduire en fixant la limite au 31 juillet 2023, pour que les opérations de reconstruction aient lieu le plus rapidement possible. Par exemple, dans ma circonscription, le bureau de poste du quartier de La Paillade a été brûlé : désormais, les habitantes et les habitants sont obligés de se déplacer dans les bureaux de poste des quartiers voisins. Notons déjà, au passage, qu'un quartier comptant quasiment 25 000 habitants ne comprenait qu'un seul bureau de poste. Quand nous vous disons que les services publics ont été petit à petit retirés de ces quartiers, c'en est un exemple : un bureau de p...
... cette idée d'urgence que nous mettons en avant, il y a des gens et des besoins essentiels. Prenons le cas de la crèche Maryse-Bastié de Romainville, dont j'ai déjà parlé et qui a été fortement dégradée : des parents attendent que leurs enfants puissent retourner à la crèche, tout simplement ! Notre demande vise donc vraiment à répondre à des besoins pressants et urgents, car les habitants de nos quartiers doivent pouvoir accéder à ces services de base. J'en profite pour ajouter qu'il ne faudrait pas que les habitants des quartiers populaires subissent la double peine, c'est-à-dire que les dégradations ne soient pas prises en charge assez rapidement, alors qu'ils vivent dans des endroits où les services de base sont déjà bien inférieurs à la moyenne nationale.
Eh si ! Dans les quartiers populaires, le nombre de places en crèche est six fois moindre que la moyenne nationale. Voilà la réalité de nos quartiers populaires !
J'entends dire, sur les bancs d'en face, que c'est faux. Je vais donc vous donner quelques chiffres ! Vous dites depuis le début que ces quartiers sont privilégiés, mais sachez qu'en Seine-Saint-Denis, le nombre de bibliothèques est de 36 % inférieur à la moyenne nationale ; le nombre de médecins y est de 37 % inférieur à la moyenne nationale ; et le nombre de spécialistes médicaux est de 50 % inférieur à la moyenne nationale !
Voilà la réalité de la Seine-Saint-Denis ! Voilà la réalité des quartiers populaires !
Quant à La France insoumise, elle n'ose même pas parler de casseurs. Ayant une vision totalement romantique et obscène de ces émeutes et dévastations, elle nous parle de révolte comme si l'on était sur les barricades avec Gavroche. Dans certains quartiers, chers collègues, on était plus proche de l'intifada que des Misérables, il faut bien le dire.
Madame Garrido, vos propos sont indécents pour les Français qui ont subi ces violences, pour les Français des quartiers populaires qui vivent dans cette violence au quotidien, pour les Français issus de l'immigration…
Moi, j'y vis dans l'un de ces quartiers, contrairement à vous ! Mes enfants vont à l'école publique !
Vous avez refusé les appels au calme. Vous avez encouragé ces violences, des manifestations honteuses où nos policiers se faisaient insulter et cracher dessus. Chers collègues de la France insoumise, les premières victimes de la délinquance, de la vraie délinquance, des agressions, des agressions sexuelles, du trafic de drogue et du racket, ce sont les Français des quartiers populaires.
..., une crèche ou une école qui ont été dégradées, voire détruites, ne vont plus être restaurées par plusieurs intervenants – un sur le toit, un autre sur l'électricité et un troisième sur la peinture –, mais par une seule et unique entreprise. Cela aura des conséquences très dangereuses, notamment sur le maintien des qualifications et de l'emploi local : l'artisan, l'intervenant qui habite dans le quartier risque d'être évincé au profit d'une major, d'un grand monopole, d'un de ces groupes qui captent déjà la majorité des marchés publics ; les premiers étant, dans le meilleur des cas, relégués au rang de sous-traitants des seconds. Même ceux qui ont contribué à la construction initiale, les mieux placés en termes d'expertise, pourraient être alors évincés de la reconstruction. J'entends bien qu'il...