Interventions sur "émeutes"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...spositions. Même si l'ordonnance était présentée avant le 31 juillet, il ne serait d'ailleurs pas exclu qu'il faille la modifier pour tenir compte de cas particuliers, dans des secteurs sauvegardés ou en zone inondable par exemple. Des ordonnances prises trop rapidement risqueraient de laisser perdurer des trous dans la raquette ; ce serait profondément injuste pour les territoires ayant subi des émeutes et des violences urbaines. Je m'opposerai donc à ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Avant d'en venir à l'amendement, je veux remercier le ministre d'avoir rappelé le fait à l'origine de ces émeutes : la mort d'un enfant. C'est un drame qu'aucun parent ne devrait avoir à connaître. Vous l'avez dit, ce texte n'est pas une réponse aux causes, mais aux conséquences. J'espère que nous pourrons avoir un débat sérieux et serein sur les causes de ce drame. Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, je voudrais, par cet amendement, appeler votre attention sur un élément qui aurait dû figurer da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

Cet amendement vous propose de désigner les événements du 27 juin et des jours suivants pour ce qu'ils sont vraiment, c'est-à-dire des émeutes. Le texte actuel évoque sobrement des « troubles à l'ordre et à la sécurité publics » comme s'il s'agissait d'un simple tapage nocturne. Le texte initial, macroniste, faisait même mention d'« événements » sur la voie publique, en déconnexion avec la réalité de ce qu'ont vécu les Français. Nous vous proposons d'inscrire dans le projet de loi le terme d'« émeutes », qui désigne des soulèvements de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

...ts que vous utilisez, vous niez les faits. Vous ne voulez pas faire payer aux casseurs ce que nous paierons aujourd'hui par des charges financières et ce que nous paierons demain par des réitérations. Vous faites comme s'il s'agissait d'événements exceptionnels, isolés dans le temps, qui avaient peu de chances de se reproduire. Nous vous proposons de clarifier les choses. Il s'agit bel et bien d'émeutes organisées par des délinquants identifiés. Les mesures d'urgence doivent servir, au-delà d'une reconstruction indispensable, à faire payer les casseurs ; sinon, nous risquons de devoir revenir dans quelques mois dans cet hémicycle pour financer, à nouveau sur le dos du contribuable, les réparations de dégâts provoqués par une minorité de voyous. Il faut, pour commencer, qualifier les faits pour c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Le dictionnaire définit « trouble » comme l'« altération de rapports entre les personnes ». Nous ne sommes pas confrontés à une altération de rapports entre les personnes, mais à des violences, à des émeutes. Vous parlez de débat sémantique, monsieur le rapporteur, mais la sémantique a son importance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Monsieur le rapporteur, pardon, mais je n'ai pas compris votre réponse. Vous êtes en train de nous dire que nous n'avons pas assisté à des émeutes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Mais justifier les émeutes par ce décès est inadmissible ! Quelle que soit la raison, on ne brûle pas les commissariats, on n'attaque pas les forces de l'ordre, on ne brûle pas les véhicules des personnes qui travaillent, on ne s'attaque pas aux écoles, on ne brûle pas un bus de dépistage du cancer du sein. Quand vous aurez intégré ces éléments, alors vous aurez retrouvé votre place dans la République !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

…afin de ne pas se créer de problèmes avec une certaine population locale. Après tout, pourquoi s'ennuyer, puisque l'État va payer ? Selon nous, en contrepartie des dispositifs prévus par ce texte, il faut que l'État soit exigeant avec les mairies. Nous ne voulons pas cautionner votre résignation, monsieur le ministre. Si vous ne voulez pas chercher les causes des émeutes, faites au moins appel au portefeuille des auteurs de ces dégradations ! Nous pensons que les casseurs doivent être ponctionnés, qu'ils doivent payer pour les dégâts qu'ils ont causés. S'ils sont insolvables au moment de la condamnation, ils doivent être poursuivis toute leur vie, comme le sont les personnes responsables d'un accident de la route qui ont omis d'assurer leur véhicule – bien évide...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

…alors qu'ils ont été mobilisés pendant la période des émeutes urbaines, qu'ils ont passé des nuits blanches successives, aux côtés de leur police municipale et de leurs services techniques, à essayer de protéger leur commune et à ramasser les bris de verre, ce n'est vraiment pas leur faire honneur !