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Interventions sur "chômage"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

On ne compte plus les assauts subis par les chômeurs au cours des derniers quinquennats. La dernière réforme de l'assurance chômage a été menée sous la présidence d'Emmanuel Macron. Et pour quels résultats ? Vous refusez systématiquement de tirer le bilan des dernières réformes, mais comptez sur nous pour le faire ! Au total, l'indemnisation de 1,15 million de personnes a diminué et l'ouverture des droits de 500 000 demandeurs d'emploi a été retardée. On fait doublement peser sur les chômeurs le poids d'être sans emploi, car ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

Le chômage n'engage pas que le chômeur ; tout l'entourage en paye le prix. L'effet n'en est que plus désastreux sur la personne sans emploi. Il nous semblait par ailleurs avoir entendu, à peu près à la fin de chaque trimestre du précédent quinquennat, que le chômage n'avait jamais été aussi bas. Pourquoi, dans ces conditions, continuer de chasser les chômeurs qui auraient retrouvé du travail grâce à l'effi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

Au cynisme, le Gouvernement a aussi ajouté l'absurdité de la modulation des indemnités chômage. Désormais, le calcul de l'allocation chômage dépendra du contexte économique. En période de récession, on augmente le montant ; en période d'abondance, on coupe le robinet. Le Gouvernement nommé par Emmanuel Macron a ainsi inventé la spéculation sur les allocations chômage. Ainsi, plus personne ne saura si 1 euro cotisé aura la même valeur quelques mois plus tard, ou s'il vaudra deux fois plus o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

Ensemble, ils ont trouvé comment pousser plus loin leur acharnement contre les chômeurs. Main dans la main, ils ont introduit la fin des indemnisations chômage pour les intérimaires et les personnes en CDD qui refuseront deux fois un CDI pour le poste qu'ils occupent. Pour reprendre les termes de mon collègue Clouet, c'est la triple peine ! Si on refuse un CDI, c'est que le poste ne convient pas, parce qu'il ne correspond pas à sa formation ou à ce qu'on recherche – ou les deux. Oui, les gens sont souvent amenés, voire contraints, à accepter un poste q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

Autre mesure absolument inique poussée par la minorité présidentielle et Les Républicains, toujours main dans la main : la présomption de démission pour les abandons de poste, laquelle privera, là aussi, le salarié de ses allocations chômage. Nous pensons ici à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs que votre politique de harcèlement a mis en burn-out ; à tous ceux qui traversent des épisodes de dépression parce qu'ils ne voient plus de sens dans ce qu'ils font ; à tous les travailleurs qui ont le corps cassé par des mouvements répétitifs ; à tous ceux qui, dans la restauration rapide notamment, se voient notifier leur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

...semblement national. Dans Le Journal du dimanche, leur gourou, Marine Le Pen, a répété, au cas où il y aurait eu un doute, qu'elle votera contre l'augmentation du Smic, tout comme elle a voté contre la taxation des superprofits et contre le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune. Il n'est donc pas étonnant que le Rassemblement national ait approuvé la fin des indemnisations chômage en cas de refus de deux CDI.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

D'ailleurs, défendre l'assurance chômage, c'est défendre le travail. Travailler moins, pour travailler mieux et travailler tous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

En vous attaquant au montant de l'indemnisation chômage, vous affaiblissez volontairement le poids des demandeurs d'emploi dans le rapport de force avec les patrons. Vous mettez en concurrence les salariés entre eux. Et vous poussez tout le monde à travailler plus longtemps alors que l'espérance de vie en bonne santé, elle, diminue. Or vous avez perdu les élections législatives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

...offrent pas la possibilité aux jeunes salariés de se projeter dans l'avenir. Par ailleurs, il convient de veiller à ce que les employeurs, qui nous font part de leurs réelles difficultés à recruter, ne soient pas dissuadés de le faire. Il faut donc que notre marché du travail n'oppose pas les employeurs aux salariés. Enfin, je tiens à rappeler qu'avec ce projet de loi, notre système d'assurance chômage demeurera, quoi qu'on en dise, l'un des plus protecteurs – sinon le plus protecteur – des grands pays industrialisés. Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, s'est d'ailleurs engagé devant nous à maintenir le niveau d'indemnités dont bénéficieront les demandeurs d'emploi dans le nouveau système ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKaren Erodi :

Au moins, il ne devrait pas y avoir de 49.3 sur ce texte, cela nous change ! Il y a toutefois quelque chose qui ne change pas : une fois de plus, nous ne savons pas ce sur quoi nous allons nous prononcer. Comme en première lecture, le Gouvernement réclame les pleins pouvoirs pour réformer à sa guise l'assurance chômage, sans nous dire ce qu'il compte faire. Pour la Première ministre, c'est Noël avant l'heure : un 49.3 par-ci, un blanc-seing par-là. Si le Gouvernement pouvait se passer de l'Assemblée nationale et des partenaires sociaux, il le ferait ! Mais le Gouvernement a-t-il été suffisamment sage pour recevoir de tels cadeaux ? Je crains que non. Le 3 octobre, dans cet hémicycle, M. le ministre disait que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ement, le groupe Démocrate ne soutiendra pas cette motion de rejet préalable déposée par la NUPES, mais notre collègue Hadrien Clouet n'en sera pas surpris. La première raison, que tout le monde doit connaître, c'est que, sans ce texte, il vous faudra expliquer aux 5,4 millions de chômeurs, madame Lavalette, qu'à partir du 1er janvier 2023, il n'y aura plus de base juridique à l'indemnisation du chômage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...me avant le 1er novembre, alors que nous défendions l'idée qu'il suffisait d'un décret pour la proroger et laisser le temps au dialogue social, à la négociation et à la discussion au Parlement. Et qu'avez-vous fait au bout du compte ? Vous avez pris un décret, après nous avoir dit qu'une loi était nécessaire, pour prolonger, au-delà du 1er novembre, les règles en vigueur du régime de l'assurance chômage !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ébotté, elle a tout du cavalier législatif et montre que vous travaillez comme on joue à Tetris, en emboîtant des cubes, ou comme on installe un passage piéton, puisque, selon le Président de la République, il suffirait de traverser la rue pour trouver un boulot. Vous avez choisi d'expulser les partenaires sociaux de la discussion et pris, seuls, la main sur cette mauvaise réforme de l'assurance chômage, qui va aggraver la situation des chômeurs de notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Dès le début, le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires s'est montré plus que réservé sur ce projet de loi. Nous avons le sentiment d'avoir été mis devant le fait accompli, au motif qu'il était obligatoire de légiférer avant la fin de l'année, faute de quoi les règles actuelles de l'assurance chômage seraient caduques. Face à l'urgence de la situation, nous avons plaidé, en vain, pour une prolongation à l'identique des règles actuelles. Une fois encore, nous avons le sentiment d'être mis devant le fait accompli, avec ce texte qui nous revient du Sénat et qui n'est plus tout à fait le même que celui adopté par l'Assemblée. Alors qu'il s'agit d'un vrai bouleversement de notre système d'assuran...