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Nous avons tous en partage l'objectif de rendre accessible une alimentation de qualité, avec une traçabilité incontestable et incontestée ; voter contre ce texte reviendrait à porter un coup majeur à l'agriculture française.
Elle concerne au moins trois enjeux sur lesquels les députés du groupe Écologiste – NUPES se sont approprié les arguments des députés écologistes européens. Le premier enjeu est environnemental et concerne le climat. L'accord UE-Mercosur est une catastrophe pour le climat, pour la biodiversité et pour notre agriculture. Le deuxième enjeu est social : il touche au secteur de l'agriculture, mais concerne plus largement les droits humains dans toute l'Amérique du Sud. Le troisième et dernier enjeu vous concerne, chers collègues : c'est un enjeu démocratique de contrôle de l'action du Gouvernement. Par cette proposition de résolution, nous affirmons que nous refusons de nous voir déposséder de ce contrôle, c'est-à-...
...aussi ses désagréments. Le protectionnisme n'est pas non plus l'alpha et l'oméga de la protection. Il faut voter cette proposition de résolution transpartisane, afin de donner un cap au Gouvernement. Le suivra-t-il ? Il nous appartiendra de le contrôler et de lui faire savoir, le cas échéant, notre désaccord. Je note avec satisfaction une volonté partagée, dans cette assemblée, de défendre notre agriculture face à des pratiques inacceptables. Il fut un temps où nous n'étions pas nécessairement unanimes à ce sujet, mais nous avons compris qu'il nous était impossible de mettre nos agriculteurs en concurrence, alors que les conditions environnementales et sociales faussent celle-ci.
Depuis cinquante ans, nous défendons la souveraineté contre toutes vos attaques et tous vos mensonges. Nous avons été le phare du bon sens dans l'océan de vos errements mondialistes, qui ont mis à genoux l'économie française, particulièrement notre agriculture. Nous ne pouvons que nous réjouir que vous vous rangiez enfin à cette impérieuse et vitale nécessité de la souveraineté économique et, en l'occurrence, alimentaire. Ce n'est pas nous qu'il faut convaincre que si ce traité de libre-échange avec le Mercosur était signé, nous courrions à la catastrophe, mais vous, les macronistes, à commencer par le Président de la République, qui n'est pas contre ...
L'agriculture doit être protégée de toute libéralisation des échanges, quelles qu'en soient les modalités ,
Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues. Tout d'abord, je remercie les différents groupes qui ont participé à la rédaction de cette proposition de résolution transpartisane, largement inspirée des positions de la Fédération nationale bovine, ce dont nous nous réjouissons. N'importons pas l'agriculture et l'alimentation dont nous ne voulons pas. Faisons de cet accord, un accord de juste échange.
Le respect de nos normes sanitaires, sociales et environnementales doit constituer un préalable non négociable, afin de protéger notre agriculture et notre alimentation.