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...lacées sous la tutelle conjointe du ministère de la culture et de celui de l'enseignement supérieur et de la recherche. Leur financement représente 221 millions d'euros en 2023. Le principal financeur de ces écoles est le ministère de la culture. Or, malgré la hausse de 20 % que le ministère a consentie pour faire face à des difficultés financières, il existe encore un malaise profond au sein des ENSA. Depuis février 2023, ce malaise se concrétise par des grèves, des manifestations, des blocages, des journées banalisées pour les étudiants, et même la non-transmission des résultats dans Parcoursup à Lille, Nantes ou Rennes. Les problèmes mis sur la table sont nombreux et sérieux : un personnel administratif non remplacé, des locaux dégradés et particulièrement énergivores ou encore des ressourc...
Voter cette proposition de résolution, c'est s'assurer de mieux former les bâtisseurs et les rénovateurs de demain. Voter cette proposition de résolution, c'est s'assurer de la transition de nos villes et de l'ensemble de notre bâti. Parce qu'elle permet d'engager le grand chantier de consolidation des ENSA, le groupe Renaissance votera fièrement en sa faveur.
Mon intervention sera beaucoup plus courte. Régler les sujets d'organisation, d'effectifs et de financement des écoles nationales supérieures d'architecture afin de permettre à ces établissements de se concentrer sur l'enseignement délivré aux étudiants est un objectif de bon sens. Cette amélioration passe par une évolution de la tutelle, qui permettra aux ENSA de trouver une gouvernance plus cohérente ; la trajectoire pluriannuelle des ressources et des moyens est une autre mesure qui facilitera la gestion de ces écoles. Je pense toutefois qu'il manque une vraie réflexion sur la place des architectes dans le processus de fabrication de l'habitat de demain. Certaines questions de fond ne sont pas abordées. Les architectes sont-ils des artistes ou bien ...