7 interventions trouvées.
... l'objet de très peu d'évaluations. Je pense notamment aux aides aux entreprises, pour lesquelles 205 milliards ont été dépensés cette année. C'est tout de même étrange car, dans les documents budgétaires, notamment le projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2019 – c'est censé vous intéresser puisque vous ne cessez de nous parler du déficit de l'État et de la dette –, il est indiqué : « […] le solde budgétaire s'accroît à – 92 milliards d'euros en 2019 du fait principalement de la transformation du CICE – crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi – en allégement général de cotisations sociales […] et de la poursuite de la baisse du taux d'impôt sur les sociétés. Ces deux mesures […] expliquent l'essentiel de la hausse du déficit de l'État […]. » Il ...
Il porte sur la question de l'évolution de la dette française. Mon collègue Philippe Brun a évoqué ce sujet éminemment politique, qui intéresse les Français. Je pense en particulier à l'indexation d'une partie considérable de notre dette sur l'inflation, qui, selon nous, ne se justifie pas. Lorsqu'Emmanuel Macron est devenu ministre de François Hollande, puis sous son premier quinquennat et, ensuite, sous le second, le poids des emprunts indexés ...
Je vous renvoie au document annuel publié par l'Agence France Trésor : il n'y a rien de plus transparent que notre politique en matière de dette.
Vous pouvez ricaner et sous-entendre que nos hauts fonctionnaires ne sont pas compétents mais, pour les connaître, je peux vous dire que, tous les jours, ils font le maximum pour minimiser le coût de la dette, et c'est leur faire affront de penser le contraire.
...de titres sont communiquées chaque semaine, à quoi s'ajoute le rapport mensuel fait par l'Agence, qui pratique la transparence totale sur ses activités. Et puis, c'est un peu facile, car il n'y avait pas grand monde, lorsque les taux étaient très bas, pour nous demander d'en finir avec les taux variables et indexés, pour la bonne raison que cela a permis d'alléger considérablement le poids de la dette. Aujourd'hui que les taux sont élevés, vous voudriez que l'intégralité, ou du moins la plus grande partie possible, de nos emprunts se fassent à taux fixe ? Eh bien, je vous dis que ce serait une erreur, car l'inflation va probablement baisser. Il est trop facile de réécrire l'histoire a posteriori. Quant à l'Agence France Trésor, je répète qu'elle travaille dans la transparence la plus a...
Monsieur le rapporteur général, arrêtez de vous réfugier derrière l'Agence France Trésor, que nous ne mettons pas en cause. Ce qui est en cause, c'est le fait que, depuis qu'Emmanuel Macron est arrivé dans les sphères du pouvoir, nous avons émis 150 milliards d'euros de dette indexée sur l'inflation. Et quand bien même c'était l'Agence France Trésor qui avait changé de doctrine, cette dernière aurait dû être validée par un ministre ou le Président de la République. Ce n'est pas rien, 150 milliards, et je ne dis pas qu'il n'y a pas débat sur la question de l'indexation – pour ce qui nous concerne, nous sommes contre, car rien ne garantit qu'il n'y aura pas, dans les c...
C'est trop facile ! C'est évidemment à l'Agence France Trésor que vous vous en prenez : c'est elle, la responsable de la dette ; elle répartit les risques et elle a raison. Parfois, on a besoin d'emprunter en indexant sur l'inflation, parfois non ; il y a mille manières de composer un stock de dette le plus équilibré possible pour essayer de limiter le risque, et c'est exactement le rôle de l'Agence France Trésor. Par ailleurs, la dette française est parfaitement lisible, sans quoi elle ne serait pas autant demandée par...