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...on, est une bonne nouvelle. Cependant, la couverture des zones de surveillance maritime reste inférieure au niveau attendu pour assurer la protection de la deuxième surface maritime au monde, avec ses 11,2 millions de kilomètres carrés – de façon imagée, c'est comme si l'ensemble du réseau autoroutier français était surveillé par deux Renault Alpine. La surveillance de la zone maritime autour de Mayotte et des îles Éparses se révèle particulièrement insuffisante, sachant que Mayotte fait face à une immigration illégale et que les îles Éparses sont confrontées à une pêche illicite et à une contestation de la souveraineté française. L'acquisition d'un patrouilleur outre-mer supplémentaire, dédié à la surveillance des eaux autour de Mayotte et des îles Éparses dans le canal du Mozambique, est donc ...
Il vise à permettre l'allocation d'un patrouilleur outre-mer supplémentaire dans le parc à l'horizon de 2030, pour répondre aux enjeux de défense de Mayotte et de sa zone économique exclusive, territoire revendiqué par un voisin. Mayotte fait face à un afflux migratoire important, et court le risque d'un pillage de ses ressources halieutiques. Il est donc important d'envoyer un signal fort de souveraineté dans ses eaux. Cela nécessite la construction d'un patrouilleur outre-mer supplémentaire, qui serait affecté à Mayotte.
Défavorable, étant entendu qu'un renfort sera certainement accordé à Mayotte – je laisse M. le ministre en dire davantage.
L'amendement du Gouvernement nous interpelle. D'abord, pourquoi faire de Mayotte un « exemple » en la matière ? Ensuite, vous le savez très bien, monsieur le ministre : du fait de l'orpaillage illégal, des assassins évoluent dans la forêt guyanaise. Si un effort est fait à Mayotte, pourquoi ne pas en faire un aussi en Guyane ? Enfin, l'amendement évoque « la souveraineté de Mayotte » et j'aimerais que vous précisiez ce que vous entendez par là.
...ent pas. Le ministre nous a donné des explications et nous avons pu échanger avec lui sur cet amendement arrivé tardivement. Nous avons d'ailleurs détecté ce qui pourrait être une deuxième erreur de rédaction : l'expression « à titre d'exemple ». En effet, le dispositif décrit n'est pas destiné à être répliqué, mais répond à une volonté de clarification concernant la répartition des forces entre Mayotte et La Réunion, et leur objectif dans ces territoires. Au cours de la navette parlementaire, il serait donc intéressant de supprimer « à titre d'exemple » pour plus de clarté.
Il vise à améliorer les infrastructures d'accueil de nos bases navales outre-mer, et singulièrement le port de Longoni à Mayotte, afin d'y accueillir ponctuellement une flotte plus importante. En l'état, ce port ne permet pas l'accostage des six nouveaux patrouilleurs outre-mer précédemment évoqués. Il paraît donc nécessaire de l'aménager. Je n'ignore pas que le port est géré par le conseil départemental, mais je crois savoir que la baie est suffisamment large pour accueillir des infrastructures militaires.
Le présent amendement du groupe Les Républicains a été rédigé par Mansour Kamardine, député de Mayotte. Vous connaissez la situation particulière de cette île et la nécessité d'y rappeler l'importance de notre présence maritime qui, à elle seule, est un signal stratégique face aux difficultés de la zone. C'est pourquoi « un effort particulier sera consacré à l'aménagement des infrastructures portuaires », écrivons-nous dans l'amendement. Nous n'allons pas plus loin, mais nous demandons d'y porter ...
... façon générale, permettez-moi de vous rappeler que 13 milliards d'euros seront déployés sur la période couverte par la LPM pour l'ensemble des outre-mer, dont 800 millions d'euros pour les infrastructures. L'amendement du Gouvernement, que nous venons d'adopter, rappelle le déploiement de 100 militaires supplémentaires, de bâtiments de la marine nationale, de drones et d'avions de surveillance à Mayotte. Je laisse M. le ministre vous répondre plus spécifiquement sur les infrastructures.
Ce n'est pas mon amendement et ses auteurs, en particulier M. Kamardine, y tiennent beaucoup. Je ne suis donc pas en mesure de le retirer. D'ailleurs, je trouve qu'il y a une différence entre une demande de rapport et cet amendement qui exprime une volonté. Vous avez raison sur un point, monsieur le ministre : je ne suis pas élu de Mayotte et je le regrette, même si, quitte à me faire siffler par mes collègues, je dirais que la Seine-et-Marne est quand même le plus beau département de France.
Néanmoins, il m'a été rapporté que les autorités décentralisées de Mayotte, notamment le conseil département, avaient saisi l'État pour demander que cette infrastructure devienne un port d'État. Je n'ai pas tous les éléments, mais voilà les informations qui me sont communiquées.