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Il vise à supprimer la mention au service national universel dans le rapport annexé. Le SNU est en effet un dispositif mal conçu et inutile. Alors que la précarité étudiante ronge les universités et que les files d'attente devant les banques alimentaires s'allongent, le Gouvernement propose à la jeunesse un dispositif coûteux, visant à la discipliner, qui ne remplit aucun objectif de défense, d'éducation ou de cohésion sociale. Le repas à 1 euro pour tous dans les Crous, les centres régionaux des ?uvres universitaires et scolaires, coûterait 60 millions par an alors que le SNU, s'il était généralisé, coûterait au total, selon un rapport d'information du Sénat publié en mars 2023, plus de 2 milli...
…et d'agir contre la précarisation généralisée de la jeunesse. Loin du gadget folklorique du SNU…
Pour le SNU, vous naviguez à vue, en faisant chaque mois une annonce différente. Il n'est pas question ici de mettre en cause les personnes qui y participent ou l'encadrent avec bonne volonté. Toutefois, nous sentons bien, quand nous discutons avec celles-ci, que le bateau tangue. Qu'adviendra-t-il du SNU ? Prévoyez-vous une nouvelle annonce ? Madame la secrétaire d'État chargée de la jeunesse et du service national universel, je ne sais pas si, comme M. le ministre, vous avez lu le superbe fascicule consacré par La France insoumise à la loi de programmation militaire.
...a été dit, le SNU est mal conçu et inutile. Alors que la précarité étudiante ronge les universités, que des classes sont fermées dans les écoles et que des centaines de professeurs attendent d'être remplacés, vous promouvez un dispositif coûteux, qui ne vise aucun objectif légitime en matière de défense, d'éducation, d'insertion, de cohésion sociale, de résilience ou de solidarité. Discipliner la jeunesse n'est pas un projet politique. Si nous refusons le SNU, nous soutenons le projet d'une conscription citoyenne des jeunes adultes, bien différente du service national de ma prime jeunesse. Celle-ci permettrait de rémunérer au Smic une classe d'âge pendant neuf mois, sans encasernement. Les jeunes adultes concernés seraient mobilisés dans des activités civiles, éventuellement militaires, d'utilité...
... Vous nous avez fait part de votre amour pour le Casimir de « L'Île aux enfants ». Eh bien, le SNU est un gloubi-boulga digne de l'inspecteur Gadget. On ne sait trop où il va, à l'image d'un gouvernement dont les projets manquent de sens sur les plans moral et politique – en matière d'éducation, par exemple. Au contraire, notre proposition de conscription citoyenne – qui permettra de tourner la jeunesse vers l'action, en la rémunérant – est cohérente avec la planification écologique et avec les positions que nous avons défendues tout à l'heure sur la préservation des pôles ou l'importance de penser l'armée du futur – celle de l'après-pétrole, des défis et des catastrophes liés au dérèglement climatique ; nous proposons ainsi la création de casques bleus climatiques à l'ONU. Nous proposons ainsi...
...e nombreux jeunes, notamment dans les syndicats lycéens ; les échos dans son encadrement sont également très mauvais. La dernière mouture du SNU, dévoilée dans Politis, ne tient même plus compte de l'enjeu de mixité sociale, pourtant mis en avant dans un premier temps. Ce service n'est pas universel, il ne valorise pas l'engagement et ne rapproche pas l'armée et la défense nationale de la jeunesse. Il fait entrer dans l'éducation nationale une symbolique simplificatrice de la discipline militaire, ce qui a pour effet de dévaloriser tant l'armée que l'éducation nationale. Si nous ne sommes évidemment pas opposés à des projets permettant à toute la jeunesse de s'engager et de vivre des moments collectifs, la participation à ceux-ci doit reposer sur un principe de volontariat, d'engagement c...
Quelle est mon expérience du SNU ? C'est une fierté retrouvée pour ceux qui y participent. Ainsi, j'étais à l'Arc de Triomphe avec des jeunes, participant au SNU, qui venaient de banlieue en uniforme et rendaient hommage au soldat inconnu. C'est la belle jeunesse de France !
...ement, dans sa phase de cohésion, puis au cours des quatre-vingt-quatre heures de mission d'intérêt général et enfin avec la possibilité de s'engager dans un service civique. Soyez cohérents : nous avons doublé le nombre de missions de service civique sous la précédente législature, mais vous n'avez pas voté la disposition. Vous évoquez un « coût », quand nous parlons d'un investissement pour la jeunesse, laquelle n'a pas de prix. L'objectif du SNU, c'est d'investir pour elle, avec les jeunes. Enfin, vous évoquez la discipline militaire. Mais de quelle discipline parle-t-on ? Est-ce le fait de demander aux jeunes d'avoir une tenue correcte quand ils chantent La Marseillaise devant le drapeau ? Cela relève non de la discipline militaire, mais de l'évidence et cela devrait aller de soi pour...
Nous partageons tous l'objectif de développer le sens civique et les valeurs de nos jeunesses, tout comme l'attachement à la nation. Le problème n'est pas là. Quel est-il ? Les jeunesses ont déjà un sens des valeurs. Elles savent ce qu'est la France et ce qu'est le civisme. Elles le montrent tous les jours, quand elles se mobilisent pour le climat, pour l'antiracisme, pour nos retraites.
Madame la secrétaire d'État, le problème, c'est que la jeunesse voit bien plus loin que le SNU – elle l'a déjà dépassé. C'est pourquoi tout cela est inutile et, parce que nous sommes pragmatiques, nous vous conseillons de retirer cette référence au SNU du texte.
Vous voulez investir pour la jeunesse ? Dans mon département, les élèves n'ont pas de professeurs et ceux qui sont absents ne sont pas remplacés. D'ailleurs, les familles sont obligées de poursuivre l'État en justice pour obtenir des compensations. Certains élèves attendent un professeur pendant plus de huit semaines et, d'autres, depuis le début de l'année.…
M. Blanchet plaidait pour qu'on investisse pour la jeunesse. Je veux bien ! Investissez les 3 milliards du SNU dans l'éducation nationale toute de suite, et tous les ans ! Invoquer le SNU, c'est très bien, mais préoccupez-vous déjà de ce qui est obligatoire : l'éducation nationale ! Vous n'êtes même pas capables de mettre un enseignant devant chaque élève !
Vous n'aurez pas la mauvaise foi de nous intenter un procès d'intention – dans le cas contraire, je vous arrête d'office –, en nous accusant de refuser que les jeunes s'engagent. Au contraire, nous saluons leur bonne volonté ; nous savons que les ressources morales de notre peuple, de sa jeunesse en particulier, sont infinies.
Pour vous, l'engagement citoyen ne peut prendre qu'une forme revendicative ou militante. Mais souffrez que certains jeunes aiment notre drapeau ; souffrez qu'ils aiment les valeurs de la République et soient heureux de s'engager pour défendre fermement nos couleurs ; souffrez qu'ils acceptent de participer à un service militaire adapté ou au SNU ; souffrez cette diversité et acceptez que la jeunesse ne soit pas politique, mais qu'elle aime les valeurs de la République, tout simplement !
... presse : le journal L'Étudiant évoque une option SNU au bac, ainsi qu'une prime pour les enseignants volontaires, par le biais de classes d'engagement. Nous souhaiterions avoir des compléments d'information concernant ces annonces, puisqu'en tant que commissaires à la défense, nous ne les avons pas reçus de façon officielle. Plus généralement, nous nous posons la question de savoir si la jeunesse a besoin d'un encadrement militaire dans un cadre scolaire, d'autant que ce dispositif n'est pas une réponse crédible au besoin urgent de mixité sociale. Les armées n'ont pas non plus envie du SNU, qui représente pour elles une charge supplémentaire particulièrement élevée si l'on se projette dans le scénario d'une cohorte de 800 000 jeunes à encadrer chaque année. Les infrastructures d'accueil ...
... SNU n'est pas financé par la LPM ; il est pourtant évoqué dans le rapport annexé. Puisque nous avons eu un débat intéressant hier soir sur la dissuasion, le moment est peut-être venu de tenir un débat sur le SNU et de rappeler notre position à ce sujet. Nous sommes attachés à tout ce qui peut fortifier et nourrir le lien réciproque entre l'armée et la nation, en particulier lorsqu'il concerne la jeunesse. Nous soutiendrons toutes les initiatives et les structures qui permettront de développer le goût de la France, l'amour de la patrie et certaines valeurs et, pourquoi pas, de favoriser les carrières militaires – puisque le recrutement et la fidélisation dans les armées sont des enjeux –, voire la réserve. Loin des outrances et de la radicalité de l'extrême gauche, nous nous posons des questions ...
...mps. C'est ce à quoi nous sommes invités. Élu dans un territoire où l'aviation militaire et l'armée de terre sont présentes, je suis partenaire de nombreuses initiatives ayant permis aux adolescents de les rencontrer, dont les résultats ne cessent de m'enthousiasmer. Je suis donc un ferme partisan du développement du lien entre l'armée et la nation, grâce à ces grands témoignages qui édifient la jeunesse et lui font connaître des figures de la Résistance : des gens qui, à 16 ou à 17 ans, ont donné leur vie pour notre pays. Cela est essentiel. Collègues du groupe LFI – NUPES, chacun connaît à la fois notre amitié et nos différences politiques. Il se trouve qu'à l'époque où Patrick Kanner était ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, j'ai été déposé un amendement visant à instaurer un ...
Il vise à mettre en valeur les acteurs importants du lien entre l'armée et la nation que sont les correspondants défense et l'association du Souvenir français. Nombre d'entre nous font partie de l'amicale parlementaire du Souvenir français. Celui-ci entretient les tombes, conserve le souvenir des événements locaux et transmet à tous, en particulier à la jeunesse, la mémoire combattante. En outre, dans toutes les communes de France, il y a un correspondant défense qui, en particulier dans les petites communes, est souvent oublié. L'amendement vise à rappeler à tous l'existence des correspondants défense, qui peuvent coopérer avec l'association du Souvenir français pour renforcer le lien entre l'armée et la nation.
Il s'agit d'un amendement d'appel visant à soutenir l'engagement de la jeunesse au sein des forces armées. Il y a quelques mois, j'ai été contactée par un jeune homme en alternance désireux de s'engager au sein des armées. Celui-ci souhaitait obtenir deux jours d'autorisation d'absence auprès de son entreprise afin de passer des tests d'aptitude et d'évaluation en vue d'intégrer nos forces.