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Je vous remercie de mettre en avant nos très belles frégates, construites à Lorient. Je me réjouis du plan de charge qui se profile, qui comprend cinq frégates et une corvette Gowind. Vos amendements anticipent la discussion que nous aurons tout à l'heure sur la cohérence globale du dispositif, sachant que la surveillance des mers s'effectue aussi depuis l'espace. Dans ce contexte, des choix capacitaires et des arbitrages ont été opérés – je pense notamment au porte-avions. Je demande le retrait de vos amendements ; à défaut, mon avis sera défavorable.
L'armée de l'air et de l'espace comptait sur 185 avions Rafale en 2030, mais le nouveau projet de LPM n'en prévoit que 137. Pourtant, le format de l'aviation de chasse atteint un niveau historiquement bas. Le format du Rafale, seul avion polyvalent de l'armée de l'air et de l'espace, est le même qu'en 2016. Cela s'explique d'une part par le prélèvement de 24 avions Rafale du parc au bénéfice de la Grèce et de la Croatie et d'au...
Il est similaire à l'amendement précédent, mais concerne cette fois les avions A400M. L'armée de l'air et de l'espace espérait quarante-neuf A400M d'ici à 2030, mais cet objectif a été réduit à trente-cinq. Rappelons que cet appareil a fait ses preuves et relevé tous les défis logistiques, notamment lors de la réarticulation de la force Barkhane hors du Mali, qui s'est achevée par la rétrocession de la base de Gao, ou encore lors d'exercices majeurs comme l'opération Sagittaire, lors de laquelle trois A400M et u...
L'amendement vise à rappeler que la France, grande nation spatiale, doit garantir son accès souverain à l'espace. Nous disposons des moyens techniques et politiques pour proposer à l'humanité un projet soutenable d'étude et d'utilisation pacifique de l'espace. Rappelons que la France, qui dépense 30 euros par habitant et par an pour l'espace, détient le deuxième budget pour l'espace au monde. En 2022, une partie de cet argent a permis de financer plus de 24 % du budget de l'Agence spatiale européenne (ESA)...
L'espace est un enjeu important, parfaitement pris en considération dans cette belle LPM qui lui consacre 6 milliards d'euros – un effort massif. Nous avons abordé tout à l'heure l'enjeu représenté par les constellations et les satellites sur orbite, mais nous pourrions aussi parler des rapprochements de satellites. Je comprends votre intention, mais elle me semble satisfaite. Je vous demande donc de bien...
Je suis d'accord avec vous, monsieur le ministre : nous avons beaucoup parlé d'espace. En revanche, je ne crois pas que nous ayons abordé le sujet de l'accès souverain à l'espace. Or, c'est un point de vigilance qui ne figure pas dans la LPM – d'où l'amendement. Vous ne souhaitez pas que nous maintenions l'amendement, dont acte, mais il faudra réaffirmer l'importance de notre accès souverain à l'espace, d'autant que nos amis allemands viennent de lancer une compétition sur les mi...
Il vise à compléter l'alinéa 43 par la phrase suivante : « Notre pays doit se doter de moyens supplémentaires de neutralisation des actions hostiles menées contre lui depuis l'espace, notamment par l'utilisation de faisceaux laser et d'intercepteurs afin de faire face à la politique de militarisation de l'espace dans laquelle la Chine, les États-Unis, la Russie et d'autres nations sont engagées. »
L'amendement est satisfait : l'alinéa 43 évoque « la défense active » dans l'espace, notamment au moyen de satellites patrouilleurs-guetteurs. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
La grande nation spatiale qu'est la France, seul État européen qui maîtrise l'ensemble des technologies relatives à ce domaine, a les moyens techniques et politiques de soumettre à l'humanité un projet soutenable d'étude et d'utilisation pacifique de l'espace. Nous constatons pourtant dans ce texte l'abandon de certains projets nationaux au profit de la coopération avec une Europe qui a cependant montré à plusieurs reprises qu'elle n'était pas à la hauteur. Afin de préserver les industries stratégiques nécessaires à une politique spatiale d'envergure, à notre souveraineté en la matière, il faut nationaliser Arianespace et ArianeGroup.
L'armée de l'air et de l'espace est l'une des rares armées à pouvoir se déployer à l'autre bout du monde de façon autonome et dans des délais plus que contraints, comme l'ont illustré les missions Heifara en 2021 et Pégase en 2022. Cette dernière a démontré toute la capacité de l'armée de l'air et de l'espace à protéger les citoyens partout dans le monde, confortant la crédibilité des armées françaises auprès des partenaires de...