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À la deuxième phrase de l'alinéa 71, après le mot « simulation », je propose d'ajouter les mots « en complément d'un socle d'entraînements réels ». En effet, si la simulation est à la fois bienvenue et nécessaire, elle ne doit toutefois pas empiéter sur un socle fondé sur les entraînements réels, qu'ils soient terrestres, maritimes, aériens, seuls à même de garantir une préparation opérationnelle complète. C'est la combinaison des entraînements réels et des entraînements simulés qui permet une préparation opérationnelle de qualité....
Les avantages de la simulation sont bien connus, mais la seule simulation ne saurait garantir une préparation opérationnelle de qualité, l'entraînement réel étant fondamental. Cet amendement vise ainsi à affirmer l'importance d'un socle d'entraînements réels.
... évidence le fait que la préparation opérationnelle réelle, c'est-à-dire non simulée, présentait une indéniable faiblesse. Dans la mesure où nous avons approuvé l'ajout de truismes et d'évidences dans le rapport annexé, il nous semble important d'y faire figurer des points d'attention tels que celui-ci. Nous proposons en effet de compléter l'alinéa 71 par les mots « afin que celui-ci complète les entraînements réels indispensables à la préparation opérationnelle de nos forces ». Si des préparations par simulations sont nécessaires pour certains entraînements, rien ne vaut le réel pour ceux du quotidien.
Je me suis déjà exprimé sur le sujet des simulations, indiquant qu'elles doivent toujours être complémentaires des entraînements réels. Il s'agit d'un outil pédagogique : le commandement évalue ses possibilités en fonction des participants à l'entraînement. Je donne un avis favorable aux amendements identiques n° 1548 et 1600, qui prévoient les deux types d'entraînement,…
…et je demande le retrait des deux autres amendements, qui ne portent que sur les entraînements réels et qui apparaissent donc plus restrictifs.
C'est un peu plus qu'un amendement d'appel. Il vise à préciser à l'alinéa 71 que « l'entraînement en contexte nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) sera accentué ». Dans la période que nous traversons, je pense notamment aux événements de la centrale de Zaporijia, l'actualité du risque NRBC – « actualité du risque », c'est un oxymore – est on ne peut plus vivace. Nous devons continuer de monter en puissance dans le domaine de la prévention du risque NRBC et de l'entraînemen...
Je retire l'amendement, mais je souhaite nourrir encore un peu la discussion. Si je me place de votre point de vue de ministre des armées, qui vise l'excellence et à faire de la France un allié exemplaire au sein de l'Otan, je vois dans nos centres d'entraînement, qui font partie des rares à avoir été certifiés par l'Otan, un levier d'influence au sein de l'Alliance qui mérite d'être mobilisé. J'entends votre réponse sur la cohérence, mais il serait souhaitable de remplir davantage ces infrastructures avec des personnels venant de pays partenaires, plutôt qu'avec des nationaux. Vous pouvez voir que je suis aussi capable d'adopter un point de vue qui n'est...
Lors de l'examen en commission, j'avais présenté un amendement visant à donner la préférence, dans la préparation opérationnelle de nos armées, aux munitions réelles plutôt qu'aux munitions d'entraînement lorsque cela est possible. M. le ministre avait alors expliqué que cette décision relevait de l'autorité des chefs de corps. J'ai donc réécrit l'amendement afin d'ajouter que cette préférence s'exerce « tout en soulignant que la hiérarchie militaire reste décisionnaire du modèle de préparation opérationnelle ».
...xige d'abord de chacun de ne pas s'en tenir à ses marottes et d'éviter de formuler des demandes de chars, d'avions ou de bateaux en fonction de la présence de tel régiment ou de tel industriel sur son territoire. Ce qui importe, c'est de construire une armée cohérente, efficace et prête à l'emploi pour accomplir ses missions. Ce qui permet à une armée d'accomplir ses missions, c'est son niveau d'entraînement et sa préparation aux opérations. L'alinéa 72 prévoit que nos armées n'atteindront le taux optimum de préparation qu'en 2030 alors qu'il est aujourd'hui de 70 %. C'est tard, très tard pour renforcer la capacité opérationnelle de nos armées. Ce débat rejoint celui sur le MCO. Je rappelle aussi que l'entraînement est un facteur de motivation majeur pour former des troupes qui y croient, prêtes à y...
...r les logements, car les militaires vivent sur leur lieu de travail. De bonnes installations constituent une condition sine qua non de leur bien-être, donc de leur bonne santé physique et mentale. En réhabilitant les infrastructures, vous ferez des économies d'énergie ainsi que dans le domaine de la santé. Par ailleurs, nous devons tirer les enseignements de l'exercice Orion : le manque d'entraînement constitue un problème pour l'armée de terre, en particulier avec le canon Caesar. Le manque de préparation altère la capacité opérationnelle des armées et peut également provoquer un stress facteur d'accident ou de maladie. À l'inverse, la qualité de l'entraînement permet à nos militaires de bénéficier de bonnes conditions de travail. L'état militaire impose de nombreuses contraintes, qu'il nous...
Avec plus de 270 000 hectares, dont plus de 70 % sont des espaces naturels à vocation d'entraînement opérationnel, le ministère des armées est le premier propriétaire terrien de l'État. Grâce à l'absence d'urbanisation et de pressions exercées sur leurs milieux, ces terrains abritent une biodiversité exceptionnelle : 80 % appartiennent à des zones de biodiversité remarquable et 44 000 hectares sont classés Natura 2000. Le ministère s'assure également de la bonne gestion des cours d'eau qui trave...