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Il s'agit de détailler davantage le rapport que le Gouvernement remet au Parlement sur l'exécution de la loi de programmation militaire (LPM). Étant donné le contexte, les stocks constituent un enjeu stratégique, d'autant que les Français sont attachés au domaine souverain qu'est la production de défense. Le présent amendement vise donc à faire figurer au rapport un bilan des actions conduites en matière de sécurisation des approvisionnements et de constitution de stocks de munitions.
...uros de chiffre d'affaires. À l'évocation des centaines de milliards d'euros de crédits inscrits dans le projet de loi de programmation militaire, nos concitoyens se demandent parfois à quoi sert tout cet argent. Il vise principalement à équiper les forces armées, mais il faut ajouter qu'une partie irrigue l'économie nationale et les régions. L'amendement vise donc à détailler les retombées de la LPM dans les territoires par région administrative.
Il est très important à nos yeux : nous l'avions évoqué avec le rapporteur lors du bilan de la précédente LPM. L'opération Sentinelle pèse sur nos soldats : certains se sont engagés pour conduire un char et non pour surveiller la gare de l'Est, par exemple.
...osons d'ajouter un huitième point après l'alinéa 11, rédigé comme suit : « Un bilan de l'opération Sentinelle comprenant son impact sur la protection contre les menaces terroristes et ses conséquences sur la fidélisation des militaires. » Cet amendement de bon sens correspond à de nombreuses discussions tenues dans cet hémicycle et à un besoin identifié tant dans la précédente que dans l'actuelle LPM.
...uctures ou lors d'événement tels que des festivals, les Français leur montrent un véritable attachement, ce qui est positif – alors qu'à l'inverse, on aborde souvent cette opération selon un angle négatif. Deuxièmement, pour avoir discuté avec de nombreux militaires, je sais qu'ils sont heureux de se retrouver au contact de la population pour remplir cette noble mission. L'article 4 du projet de LPM prévoit déjà un rapport annuel sur les opérations extérieures (Opex) et les missions intérieures : l'opération Sentinelle sera abordée dans ce cadre. Demande de retrait ou avis défavorable.
Votre amendement, qui est un amendement d'appel, est l'expression du travail sérieux et déterminé du rapporteur pour avis du budget de l'armée de l'air. La lutte antidrones est un sujet important, mais trop spécifique pour figurer dans le projet de LPM. Demande de retrait ou avis défavorable.
...mblée nationale, dresserait un bilan des actions liées à la politique mémorielle et au monde associatif combattant. Le lien entre l'armée et la nation est au cœur de la politique de défense, par la sensibilisation de la nation aux questions militaires, par les vocations qu'il fait naître et par le souvenir patriotique qu'il renouvelle sans cesse. Intégrer ces éléments dans le rapport annuel de la LPM permettrait de faire des points d'étape dans une période où la société a besoin de réinvestir les sujets liés à la mémoire.
...es initiatives d'innovation du ministère et s'assure qu'elles aboutissent. Tout en poursuivant les travaux relatifs à l'innovation technologique sur le temps long et en répondant aux besoins actuels, l'AID s'érige en capteur des innovations, au bénéfice de tous les utilisateurs, quels que soient leurs domaines : conduite des opérations, équipements, soutiens, fonctionnement et administration. La LPM 2019-2025 a été ambitieuse, puisque, chaque année, elle a alloué 270 millions d'euros supplémentaires à l'innovation de défense, atteignant 1 milliard d'euros de crédits de paiement (CP) dès 2022. Cet investissement a permis de renforcer la préparation des programmes et de développer la recherche, la captation de l'innovation provenant du domaine civil et l'innovation de rupture. Si cette LPM ent...
Il s'inscrit dans la droite ligne des demandes de rapport. « Le Conseil d'État observe », en effet, que, si les mesures envisagées dans la nouvelle LPM « contribueront à augmenter les effectifs de la réserve, elles ne suffiront pas pour réaliser l'objectif affiché d'un doublement d'ici 2030, pour atteindre 80 000 hommes, puis 105 000 à l'horizon 2035. Il considère que l'étude d'impact devrait faire mieux apparaître la part d'augmentation liée à ces seules mesures et préciser les autres mesures qui permettront d'atteindre cet objectif ambitieux. ...
Il s'agit d'un amendement rédactionnel. Le groupe Socialistes et apparentés souhaite valoriser le contrôle parlementaire en proposant qu'un dialogue constructif porte sur le rapport d'exécution de la LPM, qui pourrait traduire une actualisation de la programmation en fonction de l'évolution des menaces. Un débat systématique avec la représentation nationale est indispensable pour assurer le bon suivi de la loi ; c'est l'occasion de mieux prévoir, de mieux anticiper, en fonction des exigences du contexte.
...ssion "Défense" . Ainsi, avant le 15 juillet, le ministre chargé des armées présentera aux commissions concernées les objectifs de mise à jour annuelle de la programmation militaire. Cet article est cohérent avec les articles 7 et 8 que nous venons d'adopter et qui fixent respectivement les modalités d'actualisation et de communication de l'exécution passée de la programmation militaire. Ainsi la LPM renforce-t-elle considérablement l'association du Parlement et ses prérogatives en matière de contrôle budgétaire du ministère des armées. Lors des débats sur le projet de loi de finances, nous serons amenés à nous prononcer sur les ajustements nécessaires à l'adéquation des crédits aux besoins opérationnels. Le rapporteur pour avis de l'un des principaux programmes budgétaires de la mission "Dé...
Contrairement au collègue Saintoul, je veux insister sur l'importance du contrôle parlementaire, dont le rapport prévu à l'article 9 est une des illustrations. Voilà un moyen intéressant de concilier le temps long, c'est-à-dire les programmes de long terme, qui font l'objet de la LPM, et le temps court, c'est-à-dire l'ajustement à un contexte stratégique nécessairement évolutif. Cet article va donc dans le bon sens. Il a de surcroît, sur le plan de la méthode, fait l'objet d'une discussion avec l'ensemble des groupes, notamment en commission, et je tiens à remercier le ministre et son cabinet d'avoir choisi cette façon de procéder, que le groupe Horizons et apparentés a part...
...ratégique. La fusion entre les deux commissions est envisageable puisqu'elle fonctionne au Sénat et que mes collègues sénateurs m'en disent du bien. Néanmoins la modification du règlement est un processus lourd et, dans l'attente, il me semble qu'à titre expérimental au moins la commission des affaires étrangères pourrait avoir un droit de regard ou, au moins, un droit d'examen sur le suivi de la LPM. Je vous invite donc à soutenir cet amendement.
...u conventionnels, la résonance de l'expression « guerre de haute intensité » doit placer la question de la réserve opérationnelle au premier plan, particulièrement à l'aune de ce que nous pouvons observer chez nos voisins européens depuis plus d'un an. Dès lors, que prévoit le Gouvernement pour inculquer aux jeunes et aux actifs cet élan patriote, afin d'atteindre l'objectif fixé par ce projet de LPM ?
Nous abordons l'un des articles majeurs de ce projet de LPM, concernant la réserve opérationnelle militaire. Permettez-moi d'abord d'avoir une pensée pour tous ces hommes et toutes ces femmes qui ont trois vies : une vie personnelle, une vie professionnelle et une vie d'engagement pour la nation, au sein de la réserve. Ils s'engagent dans un esprit réellement patriotique et de résilience totale.
... Conseil national de la Résistance (CNR). Elle avait 100 ans. Enfermée avec Guy Môquet à Châteaubriant, elle avait réussi à s'échapper. Elle a ensuite été internée, avant de rejoindre les Francs-tireurs et partisans (FTP). Résistante, elle a passé sa vie à faire vivre la mémoire et à raconter la France de la Résistance, en particulier aux collégiens et lycéens. La loi de programmation militaire (LPM) est l'occasion de saluer la mémoire de ces hommes et femmes qui tous se sont engagés au service de la République pour que nous puissions vivre libres.
L'article 5 tend à prévoir des crédits supplémentaires pour faire face aux éventuelles hausses durables du prix des carburants et, ainsi, couvrir les besoins opérationnels de nos armées – une mesure de bon sens, qui figurait déjà dans la précédente LPM. Nous nous félicitons de la qualité du travail remarquable qu'accomplit le service de l'énergie opérationnelle (SEO) – anciennement service des essences des armées (SEA) –, dont les 2 000 agents assurent le ravitaillement de nos armées en carburant. Ils réalisent un formidable travail de logistique, qui permet de garantir une ressource stratégique pour les armées, surtout en opérations extérieur...
...ace au risque d'inflation. Cependant, le diable se cachant toujours dans les détails, nous nous interrogeons sur les chiffres fournis. En effet, à la page 120 de l'excellent rapport du rapporteur, il est écrit que les hypothèses fondant l'article sont conformes à celles du programme de stabilité présenté par le Gouvernement. Or, après avoir comparé les deux tableaux, j'ai constaté des écarts : la LPM fait l'hypothèse d'un baril de Brent à 85 dollars, alors que le pacte de stabilité retenait 83 dollars. Or, eu égard aux quantités de carburant concernées, cette différence de 2 dollars représente au total une dépense supplémentaire de près de 1,6 milliard de dollars : faites la conversion en euros, ça fait beaucoup d'argent. Sans remettre en cause le mécanisme, nous cherchons donc uniquement à ...
...– et je parle à celui qui en a un temps été le ministre ? Pourquoi l'État ne viendrait-il pas abonder leur budget pour les aider à faire face en cas de hausse des prix du carburant ? Nous ne comprenons pas pourquoi, s'agissant de l'armée, cette hausse nécessiterait des crédits supplémentaires et ne pourrait pas être couverte par les 413 milliards d'euros déjà alloués à l'armée dans le cadre de la LPM. Par ailleurs, nous aimerions davantage de clarté sur la prise en charge d'une hausse du prix des carburants. Comme l'a expliqué Valérie Rabault, la différence entre vos hypothèses et celles du pacte de stabilité engendre une dépense supplémentaire de 1,6 milliard de dollars : ce n'est pas une paille et, à ce titre, l'article 5 mérite d'être supprimé pour faire l'objet d'une nouvelle rédaction p...
Encore une fois, le mécanisme actuel présente l'avantage de la flexibilité ; c'est d'ailleurs grâce à cette souplesse que nous n'avons rencontré aucun problème durant les cinq dernières années. Nous en avons déjà discuté – vous étiez présente, madame Ménard – lors de l'examen du précédent projet de LPM. Nous avons réussi à introduire au sein du texte un dispositif qui fonctionne bien : sincèrement, je vous demanderai de retirer votre amendement, à défaut de quoi l'avis sera défavorable.