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Certains nous rétorquent que c'est nous qui racialiserions la question israélo-palestinienne. Qu'ils écoutent donc ce qu'a dit Benyamin Netanyahou lui-même, il y a quatre ans, à propos de son régime : « Israël n'est pas l'État de tous ses citoyens » mais « l'État-nation du peuple juif et uniquement du peuple juif. »
Ce système d'oppression et de domination infligé à la population palestinienne a été pérennisé sans équivoque dans la loi sur l'État-nation de 2018 qui consacre comme une règle que « l'État d'Israël est l'État-nation du peuple juif ».
Résolution rime avec obsession. Il n'aura fallu attendre que quelques semaines, après le début de cette législature, pour que vous déposiez un texte assimilant le peuple juif à un « groupe racial ». C'est la seule nouveauté que présente cette dernière version de votre proposition de résolution : peut-être vous êtes-vous rendu compte qu'en renvoyant à la race juive, une notion du XIX
Le groupe communiste aurait pu déposer une proposition de résolution visant à dénoncer la politique coloniale de l'Azerbaïdjan et l'invasion menée par ce pays contre le peuple arménien ou encore…
... d'apartheid qui a sévi en Afrique du Sud. De nombreux orateurs qui se sont succédé à la tribune ont donné de multiples exemples, empruntés à la vie quotidienne, d'une cohabitation pacifique. Est-il besoin de rappeler qu'Israël est une démocratie, la seule dans cette partie du monde, une démocratie fragile et menacée, et qui doit être défendue ? Cette accusation est d'autant plus indécente que le peuple juif a vécu l'un des pires génocides de l'histoire.
Quant à vos solutions, elles me paraissent inopérantes. Nous, nous estimons que la solution proviendra de deux sources : d'une part, la communauté internationale, laquelle a fondé Israël et qui doit se réunir pour conduire les acteurs concernés à une solution raisonnable, et, d'autre part, le peuple israélien lui-même, qui doit défendre les principes sur lesquels Israël a été fondé et la démocratie, marque de fabrique de cet État.
...ne parole qui donne sa place à chacun, aux Israéliens juifs comme aux Palestiniens ! Voilà ce que nous devons tous défendre ici. C'est la raison pour laquelle je m'indigne parfois lorsque je vous écoute. Sur les bancs de la droite et de l'extrême droite, je n'ai pas entendu un seul mot pour les Palestiniens : vous n'avez eu de mots que pour disqualifier ceux qui, aujourd'hui, veulent protéger le peuple palestinien.