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Certains nous rétorquent que c'est nous qui racialiserions la question israélo-palestinienne. Qu'ils écoutent donc ce qu'a dit Benyamin Netanyahou lui-même, il y a quatre ans, à propos de son régime : « Israël n'est pas l'État de tous ses citoyens » mais « l'État-nation du peuple juif et uniquement du peuple juif. »
Ce système d'oppression et de domination infligé à la population palestinienne a été pérennisé sans équivoque dans la loi sur l'État-nation de 2018 qui consacre comme une règle que « l'État d'Israël est l'État-nation du peuple juif ».
Un Palestinien n'a pas le droit d'obtenir la nationalité israélienne alors qu'un Argentin juif peut y accéder. Vous le voyez, nous sommes confrontés à un système profondément inégalitaire, basé sur des discriminations et qui repose lui-même sur une racialisation. Nous réfutons également – et c'est peu dire – toutes les attaques consistant à assimiler la critique d'un régime politique à de l'antisémitisme.
Résolution rime avec obsession. Il n'aura fallu attendre que quelques semaines, après le début de cette législature, pour que vous déposiez un texte assimilant le peuple juif à un « groupe racial ». C'est la seule nouveauté que présente cette dernière version de votre proposition de résolution : peut-être vous êtes-vous rendu compte qu'en renvoyant à la race juive, une notion du XIX
Israël est le seul État juif au monde. C'est la seule démocratie de cette région. C'est un État dans lequel toutes les ethnies et toutes les religions ont leur place et qui lutte pour sa survie depuis 1948.
Vous ne mesurez pas les conséquences de ce texte chez nous, en France, où nos compatriotes de confession juive subissent le terrorisme islamiste, sont en danger, insultés, stigmatisés et agressés parce qu'ils sont juifs.
...theid qui a sévi en Afrique du Sud. De nombreux orateurs qui se sont succédé à la tribune ont donné de multiples exemples, empruntés à la vie quotidienne, d'une cohabitation pacifique. Est-il besoin de rappeler qu'Israël est une démocratie, la seule dans cette partie du monde, une démocratie fragile et menacée, et qui doit être défendue ? Cette accusation est d'autant plus indécente que le peuple juif a vécu l'un des pires génocides de l'histoire.
Ainsi, les Arabes israéliens vivent paisiblement en Israël et jouissent des mêmes droits que les Juifs israéliens, des Palestiniens travaillent tous les jours en Israël et tous ne sont pas favorables à deux États, sachez-le. C'est aussi cette réalité complexe qu'il faut entendre. Israël a, par ailleurs, noué ces dernières années des partenariats avec le monde arabe. C'est un phénomène majeur, une étape considérable au regard des équilibres géopolitiques dans cette région du monde. Or vous n'en di...
Notre conviction est claire : cette montée de l'antisémitisme conduit à rendre difficile une approche totalement objective du problème posé par la politique de l'État d'Israël. Nous sommes, au groupe Démocrate (MODEM et indépendants), résolument sionistes, pour employer un terme qui n'est pas très à la mode, parce que le sionisme, c'est-à-dire la reconnaissance du droit des Juifs qui le veulent à vivre dans un État souverain, libre et indépendant, est à la base de la décision fondatrice d'Israël.
ont compris qu'il fallait deux États. Il faut un État pour les juifs et un État pour les Palestiniens, et des garanties internationales très fortes pour assurer la stabilité et la sécurité de deux.
En plus, celui-ci condamne Israël à avoir comme seule solution un État unique dans lequel les Juifs seront, à terme, en minorité. C'est pourquoi nous sommes favorables sur ce point à votre analyse, monsieur Lecoq. En revanche, nous ne vous suivons pas quand vous mentionnez un apartheid, parce que nous considérons que ce terme est réducteur et inapproprié, qu'il revient à ignorer la spécificité juridique et géopolitique du pays, qu'il est stérile, qu'il stigmatise et creuse le fossé entre les d...
Nous n'approuverons pas cette proposition de résolution parce que, comme l'a dit Jérôme Guedj, il ne s'agit pas d'apartheid. Je rappelle qu'en Israël, les citoyens arabes israéliens ont les mêmes droits que les citoyens juifs israéliens, qu'il n'y a pas de distinction opérée entre les uns et les autres. Même si je reconnais que le débat sur ce point existe, qu'il est entretenu non pas uniquement par le groupe communiste mais aussi en Israël par des Juifs israéliens – que certains n'aillent pas chercher noise en prétextant que ce débat n'existerait nulle part ailleurs qu'ici –, et qu'il doit donc avoir lieu, la qualif...
Nous devons nous efforcer ensemble de ne pas parler, les uns, pour les Palestiniens, les autres, pour les Juifs israéliens, mais bien de parler pour tous, afin que la parole de la France soit avant tout la parole de la paix, qu'elle soit une parole de justice, une parole qui donne sa place à chacun, aux Israéliens juifs comme aux Palestiniens ! Voilà ce que nous devons tous défendre ici. C'est la raison pour laquelle je m'indigne parfois lorsque je vous écoute. Sur les bancs de la droite et de l'extrême ...