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Interventions sur "industrie"

32 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

...énergie propre et peu intermittente. Le localisme, c'est favoriser la géothermie et encourager le photovoltaïque sur nos toits. Ce n'est pas en vendant les turbines d'Alstom ou en abandonnant l'usine Ferropem, spécialiste du silicium, nécessaire à la production de panneaux photovoltaïques, que nous nous engagerons sur la bonne voie. Les conséquences de ces choix sont la dépendance énergétique et industrielle et l'importation d'énergie. Si c'est ainsi que le groupe Renaissance considère l'écologie et l'autonomie stratégique européenne, permettez-nous de ne pas souscrire à cette philosophie. Pour nous, l'écologie passera par la réindustrialisation du pays et par l'autonomie et la protection de secteurs stratégiques tels que l'agriculture. Pour protéger notre agriculture, il faut interdire les impor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou :

Je déplore, monsieur le ministre délégué, que le projet de loi « industrie verte » persiste à imaginer la réindustrialisation de la France selon un modus operandi défectueux : il n'y aura pas d'avenir pour la réindustrialisation sans un contrat social et écologique contraignant pour les investisseurs, sans contrepartie sociale et écologique. Depuis plus de dix ans, nous avons, nous, les Insoumis, introduit dans le débat public un principe que nous espérons voir i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...s qui allie circuit court, savoir-faire local et croissance économique. Ce cas concret démontre que la réindustrialisation d'un territoire doit s'articuler autour d'une logique de proximité et d'une dynamique évolutive qui prennent appui sur l'histoire et les ressources disponibles d'un territoire. Mais attention, ne nous égarons pas ! La reconquête de la souveraineté alimentaire, énergétique et industrielle de la France ne doit pas s'envisager comme un repli sur soi, une autarcie ou une indépendance totale. Elle ne doit pas être le prétexte à un retour du protectionnisme, qui réunit contre lui le consensus des économistes et le bilan des expériences passées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Mais alors, devons-nous cesser nos échanges avec les marchés internationaux ? Actons-nous définitivement le déclin de la puissance industrielle française ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

À ce rythme-là, nous n'aurons même plus besoin de l'Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail – pour nous interdire d'exporter nos céréales. À titre d'exemple, dans l'industrie agroalimentaire, si l'on excepte les vins et spiritueux, la balance commerciale s'érode. La baisse de nos parts de marché à l'international se fait au profit de concurrents moins exigeants sur les plans social et environnemental et affaiblit donc la base productive française. Selon les données du Haut Conseil pour le climat (HCC), 51 % de l'empreinte carbone de la France sont liés à des émissions...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

La planète se dérègle, nos économies se dérèglent, plusieurs de nos territoires souffrent encore d'une industrie disparue et beaucoup de nos concitoyens se sentent éloignés de la start-up nation que vos gouvernements ont promue comme un nouvel eldorado. À mesure que croît cette inquiétude, l'enjeu social et écologique est devenu indissociable d'un besoin de plus grande protection et du retour des proximités. Le local traduit non seulement la volonté de se réapproprier son environnement mais aussi un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

Si l'échelle locale constitue ainsi un lieu privilégié pour l'expérimentation de solutions en matière de mobilité, d'alimentation, de santé, d'énergie et d'industrie, elle n'est pas toujours l'échelle la mieux adaptée à tous les sujets. Il est bien sûr illusoire de croire en l'autonomie alimentaire ou industrielle à l'échelle urbaine, et nous savons très bien que certains défis de grande ampleur ne pourront être relevés qu'en agissant aux échelles nationale voire européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

Pour faire naître un développement industriel durable et protecteur des écosystèmes et des populations, il apparaît nécessaire de commencer par instaurer des niveaux d'exigence sociale et environnementale pour nos productions nationales et pour l'ensemble des produits que nous importons. Sans cela, la compétitivité nous sera toujours défavorable et nous ne pourrons pas réindustrialiser en relocalisant ces productions. La crise sanitaire a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

...et la plus grande partie des gaz à effet de serre du secteur agricole : c'est bien le mode, la technique de production qui en est responsable. Il faut donc en priorité, plutôt que de réduire le transport de nos produits consommés, moderniser les outils de production et favoriser la recherche et l'innovation, afin de réduire l'impact environnemental de l'exploitation des sols, de l'élevage et de l'industrie. Au-delà de son faible impact sur le plan environnemental, cette distinction sur critère géographique serait fortement préjudiciable à l'agriculture française, par exemple, compte tenu du risque associé à des mesures de rétorsion commerciale des pays tiers. Rappelons que la France est le sixième exportateur mondial de produits agroalimentaires et le premier pays producteur agricole en Europe. La...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

...notamment en ayant des exigences fortes en matière de qualité de l'approvisionnement. Le secteur de la restauration collective publique et privée fait figure d'exemple puisque les obligations en matière d'agriculture durable et biologique stimulent dans la pratique un approvisionnement accru en produits issus de la ferme France dont l'excellence n'est plus à démontrer. Il en va de même pour notre industrie, soutenue par des dispositifs gouvernementaux sans précédents dont notamment l'ambitieuse planification de l'industrie verte française. Le localisme du Rassemblement national n'est finalement que le mélange de toute l'idéologie d'extrême droite que nous combattons avec fermeté :

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...cepté d'intervenir sur le localisme, je n'avais pas une idée précise de cet Ovni politique qui nous était proposé. Par conséquent, je me suis efforcé de repenser un peu à ce que nous avions vécu en 2001, lorsque Moulinex fermait et qu'un certain ministre disait que l'État ne pouvait pas tout. Partant de cette absence d'État stratège et de politique nationale majeure consolidée pour défendre notre industrie, je me suis penché plus précisément sur vos propos, monsieur le ministre délégué, concernant la fabrication des casseroles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

En 2023, ces mêmes industriels pronostiquent une légère baisse de la production, en raison de l'inflation et de la cherté de la vie qui frappent les ménages de notre pays. Vous-même, monsieur le ministre délégué chargé de l'industrie, vous avez tenu récemment à vanter la robustesse des casseroles tricolores ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

ceux qui sont présentés comme les défenseurs de l'industrie française, pour aller dans le sens de vos propos encourageant la fabrication de casseroles made in France. Ces entreprises expliquent qu'elles sont contraintes par les impôts de production et le coût de la main-d'œuvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

Depuis six ans que nous sommes élus, nous œuvrons sans relâche pour rebâtir notre tissu industriel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

Nous le faisons très concrètement avec les plans France relance et France 2030, qui ont permis d'investir respectivement 30 milliards et 54 milliards d'euros en faveur de notre économie et de notre souveraineté industrielle. Nous le faisons grâce au sommet Choose France, bras armé de l'attractivité française, qui a permis de soutenir des projets partout dans les territoires. C'est grâce à tous ces efforts que la tendance s'est inversée : en 2022, la France a enregistré pour la deuxième année consécutive davantage de créations d'usines que de fermetures, et affiche un solde net de quatre-vingt-huit nouveaux sites...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

Le taux de chômage baisse continuellement et le secteur industriel a créé 80 000 nouveaux emplois de 2021 à 2022. Ces premiers résultats illustrent, s'il en était besoin, que la stratégie fixée par le Président de la République est la bonne : la réindustrialisation est en marche et notre localisme se traduit par la multiplication des ouvertures de sites dans tous les territoires. J'en veux pour preuve l'ouverture d'une usine de production de batteries à Dunkerq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

Le projet de loi relatif à l'industrie verte qui sera examiné dans quelques semaines, associé aux milliards mobilisés dans le cadre du plan France 2030, impulsera cette transition et en confortera la dynamique. Chacun ici le sait : ce sont ces outils qui nous permettront de demeurer attractifs et soutiendront directement la réindustrialisation dans tous les territoires. Avec 144 400 entreprises exportatrices, la France est le sixième ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

Nous ne nous y trompons pas : ce qui nous guetterait alors, ce sont les fermetures en cascade de sites industriels,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Ballard :

Emmanuel Macron, Président de la République depuis six ans après avoir été ministre de l'économie et secrétaire général adjoint de l'Élysée – soit dix ans passés au pouvoir –, n'a rien fait pour développer notre industrie manufacturière, qui ne représente plus que 10 % du PIB, c'est-à-dire moitié moins qu'en Allemagne. C'est sans doute pour cette raison que, dans son allocution du 12 mars 2020, dans laquelle il annonçait le confinement, il exprimait le souhait que la France retrouve sa souveraineté alimentaire et sanitaire.