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Interventions sur "filles"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Sur ces 200 000 élèves, il y avait 96 000 filles ; on n'en compte plus aujourd'hui que 33 000. Du côté de l'enseignement primaire, les indicateurs sont également préoccupants. Toujours en me référant aux faits, je veux souligner que votre gouvernement est celui qui a appauvri l'État en compétences scientifiques. Ainsi, il a fallu toute la mobilisation de la société civile pour que le Président de la République renonce à la suppression des cor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Carel :

...es sciences. Ma collègue Béatrice Bellamy et moi-même avions reçu, à titre personnel, le vice-président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI). Tous nous ont fait part de leur inquiétude sur les performances dégradées des élèves et des étudiants en mathématiques et en sciences, sur le manque de scientifiques dans un avenir proche et sur le faible pourcentage de filles dans les filières scientifiques. Ces phénomènes ont tous un impact sur l'économie de notre pays et l'avenir de nos entreprises. L'an dernier, dans une tribune du Monde, des représentants de la communauté scientifique, technique, éducative et de la recherche en mathématiques et en sciences alertaient le Gouvernement sur les enjeux de société relatifs à l'identification des problèmes de for...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

Les inégalités entre filles et garçons au niveau de l'apprentissage des mathématiques ne cessent de se creuser au fil de la scolarité, avec comme point culminant les études supérieures. Les filles n'étaient en effet que 30 % à présenter la spécialité « mathématiques » au baccalauréat en 2022, contre 54 % des garçons. Elles sont ensuite très minoritaires dans les formations liées aux mathématiques, alors qu'elles représente...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Sabatou :

... les religions et les mouvances comme le wokisme, qui infestent déjà nos universités. Cet effondrement se poursuit avec Emmanuel Macron, qui ne prend pas la mesure du problème. J'en veux pour preuve la réforme du lycée général défendue par Jean-Michel Blanquer, qui a entraîné la diminution du nombre d'élèves à profil scientifique de 25 % entre 2019 et 2021, ainsi qu'une chute de la proportion de filles en spécialité mathématiques, laquelle est passée de 47 % à 40 % sur la même période, revenant au niveau d'il y a trente ans. Alors que nous avions besoin de 50 000 nouveaux ingénieurs en 2021, seulement 43 000 ont été formés. Pire, une partie des ingénieurs que nous formons s'expatrie vers des contrées où les perspectives de carrière et de rémunération sont bien plus attractives qu'en France. Il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

... entendu, des ouvriers qualifiés, dont les travaux nous permettront de ne pas dépendre de nos alliés dans le domaine de l'espace, de la santé, de l'intelligence artificielle, du numérique et bien d'autres encore. Je m'empresse d'ajouter que le problème est d'autant plus grave que, ces dernières années, la réforme du baccalauréat décidée par Jean-Michel Blanquer a fait plonger le nombre de jeunes filles engagées dans des voies scientifiques. Même si son successeur a annoncé vouloir corriger le tir, pour plusieurs classes d'âge, le mal est fait. On peut en tout cas affirmer que la promotion des sciences en France passe nécessairement par une stratégie volontariste auprès des jeunes filles et des femmes, comme cela a été dit précédemment. J'ai dit que les carrières scientifiques ne sont pas assez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

...du désastre provoqué par la politique de son prédécesseur – on peut en tout cas l'espérer –, mais il est difficile d'être optimiste quant à la manière dont cette classe d'âge, qui a également pâti de la pandémie de covid-19, pourra combler ses lacunes. Au sujet de ce champ de ruines hérité des années Blanquer, soulignons que le recul de la culture scientifique a renforcé les inégalités entre les filles et les garçons et entre les classes sociales. Alors que le pourcentage des filles inscrites dans un cursus scientifique en classe de terminale était en progression constante depuis 1995, jusqu'à atteindre 48 % en 2017, il a dégringolé depuis la réforme du bac engagée par Jean-Michel Blanquer. En 2021, les filles n'étaient plus que 39 % à avoir choisi les mathématiques. Entre 2017 et 2021, c'est-à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

...e crucial à jouer si nous voulons relever les défis qui se présentent en matière de santé, de changement climatique et de développement économique ; il est donc essentiel de renforcer la culture scientifique dans notre pays. Je voudrais compléter mon exposé de questions très précises. D'abord, quelles politiques le Gouvernement compte-t-il engager, à la suite du dernier quinquennat, pour que les filles accèdent de la même manière que les garçons aux formations scientifiques ? Ensuite, comment le Gouvernement compte-t-il offrir à nos élèves un nombre suffisant de professeurs de sciences et de mathématiques, sans renoncer à une exigence de qualité en matière de formation ? Sur ce point, il pourrait être opportun de réfléchir à l'attractivité de nos filières d'enseignement sur la scène internation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars :

...ier les sciences. Le faire à l'université serait donc devenu un choix par défaut. Quel levier pourrions-nous activer à l'université et plus globalement dans les formations non sélectives scientifiques pour les rendre plus attractives ? Comment changer l'image d'une formation vue comme au rabais en comparaison avec les prestigieuses classes préparatoires scientifiques ? J'en viens à la place des filles dans les sciences, sujet que nous avons abordé lors d'une table ronde organisée à la commission des affaires culturelles et de l'éducation, il y a quelques mois. Alors qu'elles sont identifiées par toutes les études comme meilleures élèves que les garçons, les filles s'autocensurent et délaissent les filières scientifiques d'excellence. C'est pourtant par leur intermédiaire que pourrait s'opérer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...ns le premier degré est cruciale, ceux-ci étant les plus à même de transmettre les bases mais aussi le goût pour les sciences et les mathématiques à leurs élèves. De plus, ces enseignants contribueront à susciter chez les élèves un intérêt pour les carrières scientifiques et techniques, en leur montrant la pertinence de ces matières dans la vie quotidienne. Il est aussi important d'encourager les filles, dès leur plus jeune âge, à s'intéresser aux sciences et à envisager des carrières scientifiques, quand on sait qu'elles ne représentent que 24 % des ingénieurs en France. Nous devons donc faciliter le recrutement d'enseignants ayant ces profils scientifiques pour le premier degré. Madame la ministre, où en sont les pistes de réflexion avec le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse...