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« Tout l'enjeu de l'écologie enracinée, c'est la transmission : la transmission aux générations futures d'un patrimoine plus beau, plus riche et plus vivant. » Belle vision de l'écologie, qui tranche avec l'écologie punitive ! Ces propos sont ceux de Marine Le Pen lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2022 : le Rassemblement national croit au progrès continu de notre civilisation pour relancer la croissance et au génie de l'innovation pour rendre plus propres notre économie, nos mobilités, notre alimentation et, plus largement, notre quotidien. Cette stratégie doit se fonder sur le localisme, la lutte...
...table scandale, qui découle de la décision politique d'ériger un mur entre deux France qui ne se parlent plus : la France des zones urbaines et celle des zones rurales, qui a besoin de lien social et d'intermodalité et non de normes, de punitions, d'infantilisation et de stigmatisation. Monsieur le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, prenez-en acte. L'écologie punitive est donc une idéologie qui conduit en réalité à punir les Français les plus modestes, qui vivent majoritairement en zone rurale. C'est une idéologie qui écarte toute idée de progrès et qui, en renonçant à l'innovation, condamne notre pays à la décroissance. C'est une idéologie qui entretient la peur et, partant, pourrait figer la société en l'habituant au fatalisme du déclin. Nous croyons, au co...
...ivent la zone à faibles émissions plutôt comme une zone à forte exclusion. Sur le papier, les objectifs des ZFE étaient louables, quand on sait que 48 000 personnes en moyenne meurent chaque année de la pollution de l'air extérieur à laquelle participe le trafic routier. Mais la manière dont elles ont été instaurées incarne ce que vous nommez, cher collègue du Rassemblement national, « l'écologie punitive » – à tort, d'ailleurs, me semble-t-il. Vous avez beaucoup tourné autour du pot, mais il s'agit en réalité tout simplement d'une politique néolibérale, capitaliste, de surconsommation en matière de transports : chacun pour soi et Jupiter pour tous – enfin, si toutefois il le veut bien, et ce n'est pas souvent, comme nous avons pu le constater s'agissant de la taxe carbone contre laquelle se sont ...
L'écologie positive, oui ; l'écologie punitive, non. Du reste, l'écologie n'appartient en propre à aucun parti politique, puisqu'elle constitue un devoir pour chacun d'entre nous. Alors que nous l'avons souvent opposée au pouvoir d'achat, autre préoccupation majeure des Français, il nous faut désormais prouver à nos concitoyens que ce dernier peut et doit être favorisé par un modèle positif d'écologie. Osons parler clairement : au cours des ...
L'écologie est-elle toujours punitive ? La vertu environnementale a-t-elle toujours des conséquences négatives pour le consommateur, est-elle obligatoirement inflationniste ? Non, évidemment, et je vais vous le démontrer. L'impact de l'écologie sur l'économie dépend des mesures concrètes qui sont prises : le législateur a donc toute latitude pour concilier, d'une part, la vertu environnementale, d'autre part le pouvoir d'achat et la ...
L'impact de l'écologie punitive sur l'inflation et le pouvoir d'achat constitue un thème de débat non moins surprenant qu'orienté. L'idéologie politique sous-jacente est claire : suprématie de l'argent, prédation de l'homme par l'homme, domination d'une minorité de possédants et soumission de la très grande majorité des peuples subissant une mondialisation qui les méprise et les avilit. Nous pouvons ainsi considérer cette idée ...
L'extrême droite ne nous surprend pas. Elle nous parle d'écologie punitive alors qu'en matière d'écologie, la plus grande punition, le plus grand danger, serait l'inaction. Dans un monde où la température aurait augmenté de 4 degrés Celsius, l'humanité tout entière serait exposée à une insécurité alimentaire sans précédent, des zones géographiques abritant plus d'1 milliard d'habitants deviendraient invivables à l'air extérieur les deux tiers de l'année, compte tenu de ...
Pour le Rassemblement national, chers collègues, le problème n'est pas la crise écologique, c'est l'écologie. De quoi parle-t-on au juste ? Pour qu'il y ait écologie punitive, il faudrait déjà qu'il y ait écologie ! Réprimer les associations et collectifs écologistes, est-ce de l'écologie ? Les promesses de réautorisation des pesticides sont-elles de l'écologie ? Un État doublement condamné pour inaction climatique fait-il de l'écologie ? Il n'empêche : le débat doit être posé à l'Assemblée, ne serait-ce que parce qu'il se pose pour nombre de nos concitoyens. Et les é...
...maisons du fait de la sécheresse ! Car si vous ne le faites pas, mes chers collègues, si nous ne le faisons pas ensemble, la réalité nous rattrapera. Quand les forêts brûlent, quand les rivières s'assèchent, quand les nappes phréatiques se vident, alors que les insectes devraient avoir disparu d'ici 2100 et que les plastiques forment un continent, c'est bien l'inaction et l'anti-écologie qui sont punitives. Qui cette inaction punit-elle ? Les habitants des littoraux bientôt inhabitables, les agriculteurs qui n'ont plus d'eau et nos aînés qui, du fait de l'isolement contraint, sont les premières victimes des vagues de chaleur. Ce sont aussi les jeunes de tout le pays à qui l'on ne sait garantir aujourd'hui une terre habitable dans trente ans. Alors que cet été nous vivrons de nouveaux mégafeux et ...
...es Français, qui acceptent désormais mieux les mesures environnementales et attendent de plus en plus des mesures volontaristes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, lutter contre la pollution de l'air et accompagner la transition écologique et solidaire. C'est la raison pour laquelle nous nous attachons à repenser l'écologie à la racine, afin de lui ôter sa dimension moralisante et punitive. Montrer que le souci de l'environnement est non pas une affaire de clivage gauche-droite ou d'affrontement entre citadins et ruraux, mais un défi qui nous concerne tous, c'est proposer enfin, comme nous le faisons, une transformation profonde, capable d'embarquer tout le monde. Oui, une autre écologie que l'écologie punitive est possible, et la bonne nouvelle, c'est qu'elle existe déjà ! Le Gou...
...ture pour se rendre dans la métropole d'Orléans. Or beaucoup sont équipés de véhicules diesel datant d'avant 2006. Malgré les aides, l'achat d'un véhicule moins polluant est inabordable, notamment pour les familles comptant plusieurs enfants. Nous ne pouvons accepter qu'ils soient exclus des métropoles qui concentrent un grand nombre d'emplois, de services et d'établissements de santé. L'écologie punitive, c'est non ! Monsieur le ministre, allez-vous enfin mettre tous les moyens en œuvre pour que les habitants de la ruralité puissent se rendre en train dans les métropoles, particulièrement ceux de ma circonscription, qui est un cas d'école ?
...scription qui ont besoin de bacs de refroidissement très gourmands en eau. Je pense aux restaurateurs qui doivent assurer la plonge et respecter les normes d'hygiène alors qu'ils ont déjà beaucoup souffert des crises successives. Monsieur le ministre, pouvez-vous rassurer nos acteurs économiques en leur garantissant que ce plan Eau ne consistera pas une nouvelle fois en une succession de mesures punitives qui fragiliserait ceux qui font la richesse de notre pays ?
...e politique n'a-t-elle pas d'autre finalité que de punir le consommateur ? N'avez-vous pas le sentiment que celui-ci paye pour le pollueur ? Il est vrai qu'il est plus facile de taxer le citoyen que de s'attaquer à des lobbies. Ne faut-il pas, en premier lieu, taxer les superprofits pour financer la protection de notre environnement ? Dans le secteur des déplacements, comment faire de l'écologie punitive s'il n'y a pas ou peu d'alternatives ? Je pense en particulier à la situation dans les outre-mer. La solution doit aussi passer par l'augmentation des revenus pour redonner du pouvoir d'achat aux citoyens qui pourront ainsi consommer plus sainement et mieux. Monsieur le ministre, quelle est votre ambition pour la France hexagonale et pour les outre-mer ?
...uissance en matière d'énergies renouvelables, c'est grâce aux outre-mer ; si elle est une puissance géostratégique où le soleil ne se couche jamais, c'est encore grâce aux outre-mer. C'est dire l'apport et la contribution de nos peuples, de nos cultures, de nos richesses et de nos milieux naturels à la République française. Pourtant, en Martinique et en Guadeloupe, à cause d'une forme d'inaction punitive qui a donné la priorité aux profits et à la logique productiviste au détriment de l'écologie, l'utilisation du chlordécone dont j'ai parlé dans mon discours préliminaire, a contaminé nos terres pour plusieurs centaines d'années. Ce produit a empoisonné 95 % des Guadeloupéens et 92 % des Martiniquais ; il a contaminé nos eaux et nos rivières, provoqué et développé des maladies graves et multiples,...
...haitant tout interdire, tout réglementer, préférant exporter l'impact environnemental de nos consommations alimentaires, énergétiques, de nos produits du quotidien aux dépens des entreprises françaises qui ne feraient jamais suffisamment d'efforts. Et comme si cela ne suffisait pas, ils font aussi le choix de taxer ceux qui ne modifieraient pas suffisamment leurs habitudes. Une véritable écologie punitive ! D'autres – je pense au Rassemblement national – se disent prêts pour des évolutions à condition que rien ne change pour eux. Ils parlent d'inflation mais proposent de démanteler les éoliennes. Je vous laisse imaginer l'impact d'une telle mesure sur les finances publiques et sur le prix de l'énergie. Entre ces extrêmes, nous pouvons faire le choix difficile de l'équilibre, celui qui permet d'a...
Je me demande parfois si les tenants d'une écologie radicale ne sont pas les idiots utiles de ceux qui considèrent que l'écologie est punitive – ou inversement. En posant la question comme cela a été fait aujourd'hui avec ce débat, on enfume les Français et on leur fait croire que l'écologie ne peut être utile ni pour la planète ni pour le pouvoir d'achat. Or il existe une écologie pragmatique, quotidienne et ambitieuse. C'est le chemin que nous avons emprunté depuis 2017. Nous continuons à mener une politique qui va dans ce sens, nota...
Le 11 février, nous étions entre 13 000 et 15 000 personnes, rassemblées à Montpellier pour défendre la bouvine et les traditions de notre Sud, au nom de la ruralité et contre l'écologie punitive. Après la chasse, la pêche, la tauromachie ou encore les 110 kilomètres par heure sur l'autoroute, c'était au tour des courses camarguaises d'être dans le viseur des écologistes et des associations animalistes. Tout se passe comme si, pour certains, l'écologie n'avait plus de sens que dans l'interdiction. Si je suis d'accord pour considérer qu'il est nécessaire d'agir pour le climat et l'enviro...