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...attendues avec la nouvelle version proposée en 2023, mais les changements de design et autres gadgets ne répondent pas aux attentes des élèves, lesquels dénoncent l'opacité d'une procédure qui creuse des inégalités sociales et démographiques déjà prégnantes dans le milieu scolaire. En 2022, sur 936 000 candidats, dont 622 000 lycéens, près de 182 000 n'ont intégré aucune formation présente sur la plateforme, sans explication. Comment l'attribution des vœux est-elle réalisée ? Sur quels critères ? Mystère. Derrière ce chiffre qui ne peut nous laisser indifférents se cache une autre réalité, celle de la fracture territoriale. En effet, les lycéens des métropoles étaient globalement plus satisfaits de la prise en compte de leurs vœux que ceux des départements ruraux, enclavés ou périphériques, trop so...
Je souhaite appeler votre attention sur l'inadéquation des nouveaux critères utilisés, dans le cadre de la plateforme Parcoursup, pour sélectionner les futurs élèves des instituts de formation en soins infirmiers, que l'on appelle plus couramment les Ifsi. Comme vous le savez, la combinaison de la loi du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants et des principes internes de fonctionnement de Parcoursup a profondément modifié les modalités générales de sélection dans l'enseignement supér...
Je souhaite revenir sur les nombreux dysfonctionnements que connaît Parcoursup depuis son lancement. Entre critères de sélection absurdes, algorithme opaque et absence totale de prise en compte d'autres éléments que les notes, on observe un mécontentement grandissant à l'égard de la plateforme. Et c'est sans compter les nombreux bugs informatiques. Je n'en citerai que quelques-uns. À l'été 2022, Imea, une école supérieure des métiers du commerce et de la vente, a été victime d'un dysfonctionnement de la plateforme. Il résultait d'un mystère informatique, plus précisément de l'absence de référencement de l'école sur Parcoursup. Disparue malencontreusement du site, Imea a dû chercher en...
En 2018, la plateforme Parcoursup, destinée à gérer les vœux d'affectation des futurs étudiants, remplaçait le portail APB. Parcoursup a mis fin, fort heureusement, à l'inacceptable recours au hasard du tirage au sort pour départager les candidats à l'entrée des universités.
...veux, pour commencer, saluer notre université, une institution magnifique qui accueille presque gratuitement plus de la moitié des étudiants français. Elle n'est malheureusement pas payée de retour, que l'on pense aux moyens et aux locaux dont elle dispose ou au statut des enseignants-chercheurs. En ce qui concerne Parcoursup, des améliorations sont en effet notables dans le fonctionnement de la plateforme par rapport aux premières années, en particulier pour les professeurs. Je veux toutefois faire deux observations. Rappelons, tout d'abord, que si les établissements de formation classent les étudiants, c'est le rectorat qui fixe des quotas à l'entrée de ces établissements. Sa rigidité est souvent dénoncée par les professeurs, qui souhaiteraient davantage de souplesse dans le système. Ils dénonce...
Parcoursup n'est pas seulement une plateforme d'orientation – et in fine de sélection – des candidats à une formation d'enseignement supérieur, en particulier de niveau bac + 3, c'est aussi une procédure dont les effets se font sentir tout au long des années de lycée. Dans son rapport au Parlement de 2022, le comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) a mis en évidence des enjeux d'équité dans trois domaines : les demandes et...
Je vais être très directe, madame la ministre : notre groupe ne regrette absolument pas APB. Il n'empêche que nous sommes toujours très opposés à Parcoursup, non parce que nous sommes nostalgiques du tirage au sort, mais bien parce que le nouveau système soutient selon nous une logique de sélection généralisée, qui a été encore renforcée depuis que cette plateforme de sélection a été couplée avec la réforme du bac. Un tel dispositif ne peut qu'aggraver les inégalités, a fortiori dans un contexte où vous refusez d'ouvrir des places en nombre suffisant à l'université ou dans l'enseignement supérieur public. Par conséquent, nous continuerons à œuvrer pour la suppression de Parcoursup – et, en attendant, nous cherchons à limiter ses effets pervers. J'in...
Après plusieurs années d'existence, Parcoursup reste une plateforme aléatoire, de plus en plus contestée par les jeunes, et dont les modalités sont révélatrices d'inégalités sociales ou territoriales persistantes. Le principal problème dont il est fait état lorsque je parle aux jeunes de ma circonscription demeure le manque de transparence des critères de recrutement des formations.
Malgré plusieurs rapports institutionnels depuis sa création, la plateforme est toujours synonyme de sélection arbitraire pour beaucoup de lycéens. Mis sous pression, les jeunes font des choix par défaut, qui ne correspondent pas toujours à leur vocation. Le taux de réussite, encore inférieur à 50 % en première année de licence, témoigne d'un manque d'adéquation entre les dispositifs d'orientation et les attentes des élèves. Le milieu social a sans nul doute une inciden...
... alors qu'ils sont très loin de l'Hexagone. Ces étudiants n'ont pas accès aux journées portes ouvertes pour bénéficier des conseils éclairés des professeurs et des étudiants d'un établissement. Ils n'ont pas accès à la semaine de l'orientation, qui est quasi inexistante, et leurs professeurs n'ont reçu aucune formation sur Parcoursup. En résumé, ces étudiants se retrouvent souvent seuls face à la plateforme. Nos étudiants ultramarins sont particulièrement pénalisés par le manque d'information sur les critères de sélection des unités de formation et de recherche (UFR) situées en métropole, alors qu'ils n'ont souvent pas d'autre choix que de quitter leur territoire, n'y trouvant pas la spécialité souhaitée. Cette année, environ 40 000 étudiants ultramarins sont venus effectuer tout ou partie de leur ...
Cette nouvelle plateforme a d'abord introduit de nouvelles modalités d'accès à l'enseignement supérieur, en permettant aux lycéens d'être départagés sur la base de leur dossier scolaire, de leurs motivations, tout en leur montrant les attendus, c'est-à-dire ce qu'attendent les formations d'enseignement supérieur de la part de leurs étudiants, afin qu'ils réussissent dans leurs études – c'était une grande nouveauté. Parco...
Chaque année, nous ne pouvons que constater le retour dans les médias du marronnier que constituent les choix et attributions des places dans l'enseignement supérieur. Depuis que les demandes sont effectuées sur une plateforme numérique – d'abord APB, puis Parcoursup –, des critiques se font jour, notamment au sujet de la satisfaction des lycéens intégrant l'enseignement supérieur. L'incertitude domine chez les lycéens et leurs parents, qui se sentent démunis face à une décision qu'ils n'attendent pas toujours avec sérénité. Je crois profondément au mérite républicain. L'éducation en est la première expression et l'éc...
« Il y a deux erreurs sur l'erreur, l'une de la surestimer, l'autre de la sous-estimer », écrivait Edgar Morin. Il en va de même pour les errements, terme choisi par nos collègues du groupe Les Républicains pour qualifier le fonctionnement de la plateforme Parcoursup. Rappelons-nous d'où nous venons : il n'y a pas si longtemps, avant 2018, APB était sans doute le pire des systèmes conçus pour permettre aux lycéens de postuler à une formation dans l'enseignement supérieur : l'information y était très limitée, les attendus ou prérequis des formations n'étaient pas toujours formalisés et l'accompagnement restait quasiment inexistant. Comble du comble...
...n. De fait, les étudiants calédoniens qui arrivent en métropole sont considérés comme des enfants étrangers, et doivent entreprendre de longues démarches administratives pour être couverts par l'assurance maladie. Ce problème n'est pas de votre responsabilité, madame la ministre, mais vous pouvez y remédier grâce à Parcoursup : il serait judicieux que tout étudiant calédonien qui s'inscrit sur la plateforme soit repéré, afin que les démarches administratives nécessaires soient enclenchées et qu'il soit couvert par la sécurité sociale à son arrivée. Lors de mes études, j'ai fait la malheureuse expérience de ne pas être couvert par la sécurité sociale pendant six mois ; durant cette période, il peut vous arriver des événements assez graves. Si Parcoursup peut nous aider à éviter ces situations diffici...
...ers se voient refuser l'accès à l'enseignement supérieur : à la rentrée 2022, ils étaient près de 140 000 à se retrouver sans affectation, malgré les 21 000 propositions de formation disponibles dans Parcoursup. Parcoursup affecte de surcroît le bon déroulement de l'année de terminale : les épreuves de spécialités se déroulent ainsi en mars, afin que leurs résultats soient pris en compte dans la plateforme. Dans ces conditions, l'enseignement de spécialité n'est plus que partiel et évalué à la hâte. Quant au baccalauréat, supposé être le premier diplôme universitaire, il n'est plus que l'ombre de lui-même, puisque sa note finale n'est pas prise en compte dans la procédure d'orientation. Parcoursup a vidé de son sens et privé de sa valeur académique et sociale un fleuron de notre enseignement scolai...
...supérieures : « Regardez votre voisin à votre droite, et maintenant, regardez votre voisin à votre gauche ; parmi vous trois, un seul terminera ses trois années de licence. Est-ce que ce sera vous ? » Avec son côté Hunger Games, cette réflexion révèle une triste réalité : nos étudiants sont mal orientés. Le problème de l'orientation scolaire n'est pas nouveau. Le remplacement d'APB par la plateforme Parcoursup devait, en théorie, faciliter le passage du lycée vers l'enseignement supérieur en apportant de la transparence et de l'efficacité aux processus d'affectation. La réalité est tout autre : une usine à gaz nommée APB a été remplacée par une autre usine à gaz nommée Parcoursup, système opaque où l'avenir des étudiants est décidé par des algorithmes. Le calendrier est lourd, et l'arbitrair...
...fus de créer suffisamment de places dans l'enseignement supérieur public suscite chez les élèves et leurs familles une angoisse qui profite au seul secteur privé. Commençons par décrire le stress qu'il engendre au lycée – et désormais, hélas, dès le collège ! Parcoursup rend l'année de terminale particulièrement éprouvante pour les élèves et leurs familles. Pour satisfaire le calendrier de cette plateforme, ils viennent de passer les épreuves de spécialité, avancées au mois de mars au mépris de toute considération pédagogique. Il leur faudra ensuite finaliser leurs vœux, puis rédiger des lettres de motivation – dont la plupart ne seront même pas lues. L'attente angoissante des résultats durera enfin, pour certains d'entre eux, jusqu'à la fin de l'été, se soldant parfois par une absence de réponse. ...
...s qu'on possède le baccalauréat ; pourtant, chacun sait que ce droit est parfois bafoué en raison du territoire où habite l'élève, de la famille où il est né ou encore du parcours scolaire qu'il a accompli – désormais pris en considération dès la classe de troisième. Il en résulte que plus d'un quart des bacheliers sont insatisfaits des propositions d'affectation que leur offre Parcoursup. Cette plateforme a été créée pour faire face aux tensions entre les moyens alloués à l'enseignement supérieur et la croissance de la démographie étudiante – qui constitue une bonne nouvelle –, afin d'éviter à l'État de créer autant de places dans le supérieur qu'il existe de besoins exprimés. La logique de classement de Parcoursup, qui s'applique également dans les filières non sélectives, répond donc bien à une ...