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Après avoir adopté l'article 1er à l'unanimité, nous abordons à l'article 2 des dispositions complémentaires qui viendront parachever l'encadrement sanitaire dont profiteront utilement les sportifs et leurs délégations. Les athlètes bénéficieront d'un suivi médical optimal, assuré par celles et ceux qui les connaissent le mieux. Qui d'autre en effet pourrait mieux les prendre en charge que les femmes et les hommes qui les accompagnent et les assistent lors de chaque compétition pour intervenir au plus près de leurs besoins ? Derrière les grands sportifs, il y a de grandes équipes dont l'implication est indispensable à l'acc...
Il s'agit toujours de remplir notre obligation de réussite. Notre pays va donc accueillir des milliers d'athlètes, certains mondialement reconnus, qui seront accompagnés de leur équipe médicale dans cette aventure, sur son territoire. Comme je le disais tout à l'heure, à eux les épreuves sportives, à nous l'organisation des Jeux, l'accueil des délégations et les soins à apporter. Lors de cet événement, le monde entier aura les yeux braqués sur notre pays, sur sa capacité d'organisation, mais aussi sur sa ge...
...nsolidation des compétences sur une durée pouvant aller jusqu'à deux ans. Il est aisé de comprendre que ce système n'est pas adapté aux besoins des médecins étrangers des équipes internationales. C'est pourquoi il est nécessaire d'adapter notre droit, pour une durée bien évidemment bien définie et pour des professionnels bien ciblés. Il faut que les médecins des fédérations internationales et des athlètes puissent assurer la continuité des soins et du suivi médical sans contraintes juridiques. Au groupe LR, nous vous incitons donc, chers collègues, à voter cet article qui le permet sans entraîner aucune conséquence en dehors de la durée des Jeux, notamment sur les métiers de la santé en tension.
Je pense que les autorisations d'exercice prévues par l'article 2 pour les professionnels de santé étrangers sont suffisamment encadrées pour qu'il n'y ait pas d'inquiétude à avoir : ces professionnels ne pourront exercer que dans la polyclinique olympique et paralympique durant sa période d'ouverture ou pour les athlètes et les délégations qu'ils accompagnent, ou encore sur les sites de compétition – plutôt alors pour des missions d'expertise que pour des missions de soins. Avis défavorable.
On ne peut pas être aussi rassurant que vous voulez l'être : comment prétendre qu'il n'y a aucune inquiétude à avoir, sachant l'état de tension des services des d'urgences, que ce soit en région Île-de-France ou ailleurs ? Il faut bien admettre que ce n'est pas la polyclinique qui va pouvoir prendre en charge, outre les délégations officielles et les athlètes, l'ensemble des 10 millions de visiteurs supplémentaires. Dès lors, permettre par prudence à tous les médecins diplômés hors Union européenne d'exercer jusqu'à la fin de l'année est une solution de bon sens. Et pour répondre au collègue qui évoquait les cas de personnes qui ne voudraient pas être prises en charge par un sapeur-pompier non vacciné, je lui rappellerai que c'est bien méconnaître l...