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Nous voici au terme de l'examen du projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions. À propos de Jeux paralympiques, force est de constater que, pour les personnes porteuses de handicap, le compte n'y est pas. Les associations se sont d'ailleurs vivement exprimées en ce sens. Des Jeux olympiques et paralympiques non accessibles, il fallait oser : vous l'avez fait !
À notre corps défendant cependant, puisque le groupe LFI – NUPES a déposé plusieurs amendements à ce sujet, qui n'ont même pas été examinés au motif, selon l'article 45, alinéa 1, de la Constitution, qu'ils ne faisaient pas référence au projet de loi : celui-ci devait pourtant bien traiter du caractère paralympique des Jeux !
Mais cela ne suffisait pas ! Les Jeux olympiques (JO) permettent d'en ajouter encore, pour construire une société liberticide et sécuritaire, où l'autre est un danger potentiel.
Ceux qui voudraient critiquer la dimension consumériste ou écocide des Jeux olympiques savent à quoi s'en tenir ! Nous avons dit, répété et argumenté tout cela, avec bien peu ou pas de réponses de la part du Gouvernement, notamment du ministre de l'intérieur, M. Darmanin.
...anchement, toutes les couvertures de magazines, quels qu'ils soient, ne régleront pas ce problème ! Voilà comment a été traité ce sujet considéré comme première cause nationale par le Gouvernement. Dans le projet du Gouvernement, la vidéosurveillance algorithmique devait être expérimentée entre l'adoption de la loi – vraisemblablement très bientôt – et le 30 juin 2025, bien au-delà de la fin des Jeux. Les députés, dans leur sagesse, avaient décidé de conclure cette période le 31 décembre 2024. La commission mixte paritaire s'est autorisée à l'allonger à nouveau jusqu'au 31 mars 2025.
…je veux demander à ceux qui se préoccupent de la sécurité des publics des Jeux olympiques et paralympiques par le biais de ces dispositifs technologiques : après cette commission mixte paritaire, pensez-vous sincèrement que ce projet de loi réponde à ses objectifs initiaux ?
En réalité, vous ne parlez pas des Jeux olympiques. Si vous ne comprenez pas que les Jeux seront non seulement une occasion fantastique de rayonnement pour notre pays ,
Il ne faut pas se payer de mots : cette motion de rejet préalable a pour but de rendre plus compliquée l'organisation des Jeux olympiques.
Elle présente trois types de risques : tout d'abord, le risque de ne pas disposer de toutes les avancées voulues pour l'organisation des Jeux olympiques, que ce soit en matière de mobilité ou en matière de santé. Je remercie le rapporteur de l'avoir rappelé. Le deuxième risque concerne la sécurité : il nous faut sécuriser ces Jeux, qui représentent un enjeu important pour notre pays et pour l'organisation sportive internationale. Or le vote de la motion de rejet préalable ne permettrait pas ces avancées, indispensables pour qu'ils se d...
En 1924, nous avions accueilli les Jeux olympiques. Il a fallu attendre un siècle pour les accueillir à nouveau : ne gâchons pas cette occasion ! Voter cette motion de rejet préalable serait faire preuve d'un raisonnement à courte vue : nous nous priverions de la possibilité de progresser dans les domaines que j'ai évoqués. Le groupe Horizons et apparentés votera donc avec énergie contre cette motion de rejet préalable.
...s à rire. Examen après examen du texte, les reculs ont été de plus en plus nombreux, jusqu'à la CMP qui a fait voler en éclats le consensus trouvé dans cet hémicycle pour ne pas prolonger jusqu'en 2025 les dispositions de l'article 7 instaurant une vidéosurveillance algorithmique, c'est-à-dire introduisant la reconnaissance biométrique partout. Dans l'article 7, il n'y a plus aucun lien entre les Jeux olympiques et paralympiques et l'installation de ces caméras :
Je le répète, seule la Chine a osé faire pire, en instaurant un permis social à points, à l'occasion des Jeux olympiques de 2008. Nous voterons donc pour la motion de rejet préalable.
J'ai eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises lors de ce débat, nous pensons qu'un autre chemin était possible pour parvenir à un deuxième texte consensuel sur les Jeux olympiques, afin que notre pays soit uni pour les accueillir dans les meilleures conditions possibles. Je ne doute pas que ce soit le souci de tous les députés dans l'hémicycle. Mais au lieu de choisir la voie du consensus et de la concorde, vous avez introduit des dispositions qui étaient des points de discorde et qui, surtout, visaient à pérenniser dans le temps des expérimentations qui n'avaie...
En effet, nous devons à tout prix nous donner les moyens de bien accueillir et de bien organiser les Jeux, même si nous regrettons que le chemin du consensus n'ait pas été parcouru jusqu'au bout par le Gouvernement et la majorité, qui auraient pu éviter d'insérer certaines dispositions dans le texte.
Les députés du groupe LIOT ne voteront pas non plus la motion de rejet. Certes, le texte n'est pas parfait – nous avons quelques regrets – mais nous l'avons travaillé et amendé. Surtout, eu égard à l'enjeu, nous devons faire preuve de responsabilité. Les Jeux doivent être une réussite pour la France. Le projet de loi nous permettra d'atteindre cet objectif. Nous le devons à notre pays, il y va de notre image.
et, de manière générale, ces Jeux olympiques. Vous êtes dans une opposition de destruction et vous faites peur aux Français, d'après les sondages. Aussi voterons-nous contre la motion de rejet car nous voulons accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, qui sont une vitrine formidable – je l'ai dit. Cet événement doit être réussi. Nous n'avons pas une grande confiance dans ce gouvernement et nous sommes inquiets sur...
Fidèle à son tropisme orwellien, avec ce projet de loi, le Gouvernement fait le contraire de ce qu'il dit vouloir faire. D'abord, il présente ce projet de loi comme étant relatif aux Jeux olympiques et paralympiques. Ce n'est pas le cas, comme l'a signalé le Conseil d'État : plusieurs dispositions s'appliquent à des manifestations hors Jeux olympiques et d'autres s'appliquent pour une durée qui excède largement leur période. Le Gouvernement prétend nous protéger, en légalisant la surveillance par drone et le traitement algorithmique de toutes les images. Or une étude commandée par...