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Je suis désolée de me répéter, mais nous en sommes à l'article 1er qui vise à créer le centre de santé, une polyclinique au sein de laquelle les volontaires bénévoles seront des professionnels de santé.
Volontaires, mais néanmoins professionnels de santé capables de prendre en charge une situation d'urgence. Il n'est pas ici question des 45 000 bénévoles que vous évoquez : dans la polyclinique, il y aura 200 médecins.
Vous faites une confusion : il n'y aura pas 45 000 volontaires dans la polyclinique dont il est question à cet article. Au sein de la polyclinique, tous les volontaires seront recrutés par le CIO. Ce sont des gens formés. Vous n'allez pas demander à des médecins et des infirmiers d'être formés aux premiers secours.
Nous en sommes à l'article 1er sur la polyclinique !
Soyons clairs : nous sommes dans l'épure de l'article 1er , où il est question de la polyclinique, donc tout va bien à cet égard. Notre inquiétude porte sur cette affaire de recrutement de volontaires parmi les personnels médicaux et soignants. Nous ne sommes pas les seuls à penser que ce mode de recrutement – l'appel à des volontaires – fragilise globalement l'activité au sein de la polyclinique. C'est pourquoi nous avons déposé cet amendement qui prévoit que les volontaires ne peuvent pas s...
Nous avons déjà débattu de cet amendement en commission, où j'ai eu l'occasion d'expliquer pourquoi il est doublement inopportun. Premièrement, si vous voulez recruter des salariés dans la polyclinique en lieu et place des volontaires, cela signifie que vous prélevez des personnels en poste dans les hôpitaux de l'AP-HP – ce que nous voulons absolument éviter. Deuxièmement, votre amendement laisse entendre que les bénévoles ne seraient pas qualifiés. Or les recrues seront qualifiées et auront même parfois des compétences très pointues. Avis défavorable.
Il y aura quinze professionnels salariés de la polyclinique venant de l'AP-HP : un directeur médical, un directeur administratif, un cadre de santé et un référent médecin spécialiste par discipline.
Encore une fois, vous soulevez, à propos des volontaires, une question qui excède le périmètre du centre de santé. Pour ce qui concerne la polyclinique, je ne saisis pas le sens de votre proposition, qui me semble découler d'une mauvaise compréhension…
…de ce que seront les volontaires mobilisés au sein de la polyclinique olympique : il s'agira le plus souvent de professionnels diplômés et expérimentés, qui s'engageront en raison d'affinités particulières avec l'olympisme et le sport de haut niveau. Les faire bénéficier d'une VAE me semble donc inutile. J'estime en outre que votre demande n'est pas compatible avec les critères actuels de ce dispositif. Avis défavorable.
Il a été déposé par notre collègue Marc Le Fur. Le projet de loi prévoit la création d'une polyclinique dédiée aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Des personnels et des matériels seront mobilisés dans ce cadre. Or les hôpitaux français, comme le secteur médical libéral, font face à une situation très tendue en matière d'effectifs tout au long de l'année, et plus encore durant la période estivale. Le recrutement des personnels soignants par la polyclinique olympique et paralympique ...
Vous craignez que le fonctionnement de la polyclinique olympique ne pèse sur les hôpitaux de l'AP-HP, notamment en matière de ressources humaines. Nous avons soulevé cette question au cours des nombreuses auditions que nous avons menées. L'appel à des volontaires pour faire fonctionner la polyclinique apparaît précisément comme la meilleure solution pour éviter de peser sur les hôpitaux environnants. Il permettra de recruter partout sur le territoire...
...saire à ce genre de structures – imagerie médicale, imagerie par résonance magnétique (IRM), pharmacie à usage intérieur, etc. –, qu'il soit très poussé ou plus commun. Si la création de ce centre se justifie pleinement au vu de l'ampleur des Jeux et de la nature de l'événement, des questions, que j'évoquais tout à l'heure, se posent quant au devenir de ce matériel – et, plus largement, de cette polyclinique – une fois les Jeux terminés. Ce matériel sera-t-il transféré dans un autre établissement du département ou acquis par la polyclinique ? S'il est acheté, où sera-t-il affecté ensuite si le centre n'est que temporaire ? Pourquoi ne pas choisir de pérenniser le centre de santé une fois les Jeux terminés, afin de renforcer l'offre de soins très pauvre d'une région qui voit sa population croître et d...
Vous souhaitez que le contenu du projet de santé, du règlement de fonctionnement et de l'engagement de conformité de la polyclinique s'inscrive pleinement dans le projet régional de santé d'Île-de-France. Par là, vous voulez signifier que le centre de santé doit s'intégrer de manière pérenne dans l'offre de soins locale. Ce n'est pas du tout l'esprit dans lequel cette structure est conçue : je rappelle qu'elle sera installée dans des locaux déjà existants, ceux de l'école Danhier de pédicurie-podologie, qui met ses locaux à di...
Mon intervention portait très précisément sur la question du matériel utilisé. J'ai même énuméré les différents types d'appareils qui seront mis à disposition de la polyclinique. Au-delà du cadre légistique dans lequel s'inscrit l'amendement se pose ainsi une question très précise. Vous prévoyez d'accorder des moyens importants à un hôpital qui ne sera que temporaire – vous avez parfaitement raison de souligner ce point. Ce qui est permanent, en revanche, ce sont les besoins des habitants du département en matériel de santé et en lieux de soins accessibles. Ces personnes...
Il a été rédigé par mon collègue Marc Le Fur. Le projet de loi prévoit la création d'une polyclinique dédiée aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. Des personnels et des matériels seront mobilisés dans ce cadre. Or certains hôpitaux français manquent d'équipements d'imagerie médicale. L'amendement vise donc à préserver les équipements existants et à éviter qu'ils soient mobilisés pour la polyclinique olympique et paralympique, au risque de fragiliser encore plus la couverture sani...
Rassurez-vous – vous pourrez transmettre ma réponse à M. Le Fur : les appareils d'IRM qui seront installés dans la polyclinique ne seront pas prélevés dans les établissements de santé existants, mais bien loués à des industriels ou à des sociétés privées, pour la durée d'ouverture du centre de santé, avant d'être restitués. Il ne me semble pas nécessaire d'ajouter cette précision dans la loi. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
Le groupe Socialistes et apparentés propose de prévoir que la polyclinique ou le centre de santé – dans un souci de bonne compréhension et de dialogue apaisé au sein de cette assemblée, j'emploie volontairement les deux termes – dispose d'un lieu d'accueil des victimes, qui s'appuierait sur l'expertise reconnue de la Maison des femmes de l'AP-HP. Les violences sexistes et sexuelles sont malheureusement trop présentes dans la société, y compris dans le milieu du sport pr...
Je pense que les autorisations d'exercice prévues par l'article 2 pour les professionnels de santé étrangers sont suffisamment encadrées pour qu'il n'y ait pas d'inquiétude à avoir : ces professionnels ne pourront exercer que dans la polyclinique olympique et paralympique durant sa période d'ouverture ou pour les athlètes et les délégations qu'ils accompagnent, ou encore sur les sites de compétition – plutôt alors pour des missions d'expertise que pour des missions de soins. Avis défavorable.
On ne peut pas être aussi rassurant que vous voulez l'être : comment prétendre qu'il n'y a aucune inquiétude à avoir, sachant l'état de tension des services des d'urgences, que ce soit en région Île-de-France ou ailleurs ? Il faut bien admettre que ce n'est pas la polyclinique qui va pouvoir prendre en charge, outre les délégations officielles et les athlètes, l'ensemble des 10 millions de visiteurs supplémentaires. Dès lors, permettre par prudence à tous les médecins diplômés hors Union européenne d'exercer jusqu'à la fin de l'année est une solution de bon sens. Et pour répondre au collègue qui évoquait les cas de personnes qui ne voudraient pas être prises en charge...
C'est la dernière chance ce soir pour cette assemblée d'adopter un amendement autorisant l'emploi de non-vaccinés à la polyclinique olympique et paralympique. Je rappelle que cet après-midi, il n'a manqué que dix-neuf voix pour le permettre. Il faut réintégrer les soignants non vaccinés car nous manquons de soignants dans la ruralité, dans la France périphérique, et en plus, vous allez en ponctionner pour les Jeux olympiques de Paris. J'ai déjà rappelé que la Haute Autorité de santé a estimé, dès février 2023, qu'on devrait l...