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L'amendement n° 678, dans la même veine, vise à sensibiliser les volontaires du centre de santé olympique et paralympique aux enjeux liés à l'accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles.
Vous souhaitez que les volontaires soient formés aux premiers secours. Je pense qu'il y a une méprise autour du terme « volontaire » : Paris 2024 recrute des volontaires qui exercent à titre bénévole, mais qui n'en sont pas moins des professionnels. Pour exercer dans le centre de santé, nous allons recruter des professionnels de leur discipline – médecins, infirmiers, kinésithérapeutes. Ils seront donc compétents pour apporter les premiers secours nécessaires. Avis défavorable.
Je suis désolée de me répéter, mais nous en sommes à l'article 1er qui vise à créer le centre de santé, une polyclinique au sein de laquelle les volontaires bénévoles seront des professionnels de santé.
Cet amendement vise à assurer la conformité du mode de sélection des personnels soignants volontaires à la charte du volontariat olympique et paralympique publiée par le Cojop de Paris 2024. Les conditions de recrutement des volontaires pour le centre de santé doivent encore être précisées par le présent projet de loi afin d'assurer une sélection qui permettra le meilleur accueil pour les athlètes olympiques et paralympiques.
Cet amendement vise à fixer le principe d'un processus de sélection des professionnels de santé volontaires dans le cadre du centre de santé du village olympique et paralympique. Il est nécessaire que le processus de sélection piloté par Paris 2024 se fasse après consultation du Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom). En outre, il est essentiel de s'assurer que les volontaires auront également les connaissances nécessaires pour offrir des soins aux athlètes en situation de handicap.
Afin d'encadrer la sélection des professionnels de santé volontaires au sein du centre de santé du village olympique et paralympique, nous voulons placer le Conseil national de l'Ordre des médecins au cœur du processus de recrutement. Cela permettra une vérification des diplômes et des capacités des volontaires.
Encore une fois, vous soulevez, à propos des volontaires, une question qui excède le périmètre du centre de santé. Pour ce qui concerne la polyclinique, je ne saisis pas le sens de votre proposition, qui me semble découler d'une mauvaise compréhension…
Le projet de loi prévoit de créer, pour la durée des Jeux, un centre de santé dérogeant au code de la santé publique. Il fonctionnera vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sera doté de tout le matériel médical dernier cri nécessaire à ce genre de structures – imagerie médicale, imagerie par résonance magnétique (IRM), pharmacie à usage intérieur, etc. –, qu'il soit très poussé ou plus commun. Si la création de ce centre se justifie pleinement au vu de l'ampleur...
Vous souhaitez que le contenu du projet de santé, du règlement de fonctionnement et de l'engagement de conformité de la polyclinique s'inscrive pleinement dans le projet régional de santé d'Île-de-France. Par là, vous voulez signifier que le centre de santé doit s'intégrer de manière pérenne dans l'offre de soins locale. Ce n'est pas du tout l'esprit dans lequel cette structure est conçue : je rappelle qu'elle sera installée dans des locaux déjà existants, ceux de l'école Danhier de pédicurie-podologie, qui met ses locaux à disposition du Cojop pour la période des Jeux. Les installations continueront ainsi d'être exploitées par ce centre de...
Rassurez-vous – vous pourrez transmettre ma réponse à M. Le Fur : les appareils d'IRM qui seront installés dans la polyclinique ne seront pas prélevés dans les établissements de santé existants, mais bien loués à des industriels ou à des sociétés privées, pour la durée d'ouverture du centre de santé, avant d'être restitués. Il ne me semble pas nécessaire d'ajouter cette précision dans la loi. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
Le groupe Socialistes et apparentés propose de prévoir que la polyclinique ou le centre de santé – dans un souci de bonne compréhension et de dialogue apaisé au sein de cette assemblée, j'emploie volontairement les deux termes – dispose d'un lieu d'accueil des victimes, qui s'appuierait sur l'expertise reconnue de la Maison des femmes de l'AP-HP. Les violences sexistes et sexuelles sont malheureusement trop présentes dans la société, y compris dans le milieu du sport professionnel e...
... rejoins notre collègue Guitton sur la défense de son amendement. Le projet de loi prévoit que « les professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique qui sont engagés en qualité de volontaires olympiques et paralympiques et qui ne justifient pas des conditions requises pour exercer leur profession en France sont autorisés à exercer cette profession au sein du centre de santé mentionné à l'article 1er de la présente loi. » Au regard des pénuries récurrentes de personnels soignants sur le territoire national, qui pourraient être aggravées par la création d'une polyclinique olympique et paralympique, cet amendement vise à étendre la dérogation prévue à l'ensemble du territoire national.
...smissions dans le monde entier. Réussir aussi la partie cachée de l'événement, faire preuve d'excellence dans tout ce qui ne se voit pas. L'hôpital qui accueillera les sportifs fait partie de ces installations vitales, qui seront peu mises en valeur. Selon la formule consacrée, nous disposons d'un système de soins que le monde entier nous envie. L'article 1er de ce texte propose la création d'un centre de santé, et la gestion de cette polyclinique olympique et paralympique par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. L'AP-HP gère une petite quarantaine d'hôpitaux, et ses 100 000 professionnels prennent annuellement en charge plus de 7,5 millions de sportifs – ces professionnels seront secondés par les volontaires engagés pour l'occasion. Je gage que lors des Jeux olympiques nous montrerons au m...
L'article 1er prévoit donc la création d'un centre de santé spécifique, dédié à la prise en charge des athlètes et de leurs délégations. Certes, c'est nécessaire – et c'est pourquoi nous voterons cet article –, mais ce n'est pas suffisant. Nous ne pouvons examiner cet article 1er sans alerter sur la situation globale de nos services de soins, exsangues, à court de moyens humains et financiers. Nos hôpitaux publics ne tiennent aujourd'hui que grâ...
...vrir le besoin de médicalisation du village des athlètes. J'entends les craintes émises par certains concernant la mobilisation des professionnels de santé de l'AP-HP, compte tenu de la situation critique dans laquelle se trouve notre système de santé. Cela étant, les besoins seront minimes, majoritairement couverts sur la base du volontariat, et pris en charge financièrement par Paris 2024. Le centre de santé visé à cet article constitue une solution souple et pratique qui permettra aux athlètes d'accéder à une offre de soins de qualité, et qui contribuera à la continuité des soins au sein des structures hospitalières franciliennes. Il faudra néanmoins rester attentifs au risque d'accroissement des tensions sur certaines spécialités durant la période des Jeux durant laquelle le groupe Les Rép...
L'article 1er prévoit l'installation d'un centre de santé au sein du village olympique, dont l'usage sera réservé aux membres des délégations et aux personnes accréditées. L'objectif est de disposer sur place d'une offre de soins adaptée aux besoins des sportifs. Les dispositions de cet article ne sont certes pas les plus problématiques du texte, mais elles méritent que des précisions et des garanties soient apportées. En effet, la création et...
L'article 1er prévoit l'installation d'un centre de santé au sein du village olympique. Le groupe GDR – NUPES y est évidemment favorable, même si nous soulignons les difficultés que rencontrent notre système de santé et notre hôpital public, qui demeurent en crise. Un problème réside toutefois dans votre choix de qualifier ce centre de « polyclinique », car cette dénomination juridique ne correspond pas à l'objet ici visé.
Il n'y a en outre aucune raison d'avoir honte des centres de santé : pour notre part en tout cas, nous n'avons pas les centres de santé honteux. Nous les aimons et nous estimons même qu'ils constituent l'une des réponses pouvant nous permettre de faire face aux besoins de santé de notre pays, et qu'à cet égard il faudrait les développer. Nous plaidons donc pour que nous reconnaissions que le village olympique sera bien doté d'un centre de santé et non...
Selon nous, la loi doit être claire et sincère et il convient donc de dire les choses telles qu'elles sont, d'autant que c'est à l'AP-HP, à l'assistance publique, qu'il reviendra de gérer ce centre de santé. J'en termine en précisant que nous estimons également qu'il devrait revenir au Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de prendre en charge les frais liés à ce centre, et qu'il conviendrait d'inscrire tout cela clairement dans le texte.
Dans la mesure où un centre de santé sera créé au sein du village olympique et paralympique, il est proposé de le conserver à l'issue des Jeux. En effet 2 800 logements doivent être construits sur ce site, dont les futurs occupants auront inévitablement des besoins médicaux. Nous connaissons les carences médicales et les difficultés pour trouver un médecin qui peuvent exister dans notre pays : c'est pourquoi nous proposons ...