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Interventions sur "mix"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

...a France en lui offrant une électricité décarbonée, compétitive, pilotable et sûre. Malheureusement, au cours de la dernière décennie, la gauche et ses héritiers macronistes ont saccagé la filière nucléaire. Par idéologie et clientélisme électoral, la gauche a ainsi décidé, arbitrairement et en dépit de toute rationalité scientifique, d'imposer une réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique français. Entendu par les membres de la commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France, l'ancien ministre Arnaud Montebourg a reconnu que le fleuron nucléaire français et notre sécurité d'approvisionnement électrique avaient été saccagés pour des raisons politiciennes – un accord électoral conclu en 2011 entre l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Alors que la part du nucléaire dans le mix électrique est actuellement limitée à 50 % et la capacité installée à 63 gigawatts, l'article 1er A vise à supprimer ces plafonds. Ce faisant, vous faites ni plus, ni moins, qu'atomiser la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) ! Je rappelle que lors de l'examen du projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, chaque fois que nous avons voulu fixer des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Introduit dans le texte suite à l'adoption d'un amendement sénatorial, l'article 1er A vise notamment à supprimer le plafond d'énergie nucléaire dans le mix électrique, fixé à 50 %, d'ici à 2035. Alors que l'urgence climatique s'impose de plus en plus à la société, le nucléaire est le meilleur allié des énergies renouvelables pour aller vers une société décarbonée, fondée sur un mix énergétique bas-carbone robuste qui permette d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. Les décisions prises depuis dix ans en matière de nucléaire, d'abord par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...boulot le soir et le matin avant de partir, et un peu plus en hiver qu'en été – encore que la clim en nécessite aussi, même si ce n'est pas bien de la faire fonctionner. Si j'admets volontiers qu'il est nécessaire d'économiser l'énergie, et donc de développer des plans de rénovation thermique des bâtiments et des plans de mobilité, par exemple, le nucléaire n'en reste pas moins nécessaire dans le mix énergétique : il faut donc relancer sa production. Je rappelle qu'en ce début de législature, faute de pouvoir assurer une production électrique couvrant nos besoins, nous avons risqué des délestages tout l'hiver. Telles sont les considérations qui animent la volonté du groupe communiste. Sans un mix énergétique équilibré, intelligent, consenti, public, qui garantisse une énergie à bas coût, nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...t après un débat, et inscrits dans une loi de programmation. C'est pourtant l'objet de l'article 1er A, qui, non content d'inverser le calendrier, prévoit la suppression des objectifs inscrits dans une loi dont ils étaient l'unique raison d'être. Cet article change donc la nature du texte. Il est beaucoup question de l'accord ayant abouti à la diminution à 50 % de la part du nucléaire dans notre mix électrique. Je tiens à le recontextualiser : cet accord a été conclu en 2012, soit un an après la catastrophe de Fukushima.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...À l'époque, l'opinion publique n'était pas favorable au nucléaire, tout comme certains ici qui, aujourd'hui, prônent pourtant sa relance. En effet, nous avions pris conscience des dangers inhérents à l'énergie nucléaire, qui valaient aussi pour la France. Nous avions également compris que nous étions beaucoup trop dépendants d'une seule énergie, et qu'il était donc nécessaire de diversifier notre mix. Loin d'avoir été conclu dans une logique purement électoraliste, l'accord de 2012 répondait donc aussi aux aspirations de l'opinion publique, qui avait ouvert les yeux sur les conséquences et les dangers du nucléaire. Enfin, s'agissant du climat, je rappelle que si nous avons été contraints de rouvrir des centrales à charbon cet hiver pour assurer notre approvisionnement électrique, c'est bien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

...t dans mon intervention tout à l'heure, le Gouvernement a bel et bien choisi de conserver cet article, qui change pourtant totalement la donne puisqu'il remet en question des objectifs déjà fixés. Je suis déjà fatigué d'entendre ceux qui réécrivent l'histoire : peut-être – sans doute, même, et M. Montebourg l'a d'ailleurs dit en commission d'enquête – la diminution de la part du nucléaire dans le mix énergétique est-elle la conséquence d'un accord politique. Mais personne ne peut nier que cette décision a été prise après l'accident à Fukushima. Et les plus grands défenseurs du nucléaire aujourd'hui, dont je suis, ont parfois tendance à oublier certains changements de pied : Mme Le Pen, par exemple, qui était encore sur ces bancs il y a quelques minutes, avait déclaré qu'il fallait sortir du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

La réduction à 50 % de la part de l'atome dans la production d'électricité en France a été gravée dans le marbre en 2015. L'objectif était de diversifier notre mix énergétique, afin de le rendre plus résilient face aux conséquences des choix que nous devrons faire, et d'encourager l'accélération du développement des énergies renouvelables, car la France reste le seul pays européen à n'avoir pas atteint ses objectifs en la matière. Par ailleurs, même dans la perspective du projet de loi, réduire la part du nucléaire à 50 % de la production demeurerait perti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Je souhaite tout d'abord inviter Barbara Pompili à suivre les travaux de la commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France : elle mesurera ainsi à quel point l'objectif de réduire à 50 % la part du nucléaire dans le mix énergétique français fut bien déterminé, à l'initiative de M. Hollande, sur un coin de table. Le témoignage d'Arnaud Montebourg, alors ministre de l'économie, est à cet égard fort intéressant. Les Verts voulaient 100 % d'énergies renouvelables ; il s'est dit que 50 % les satisferaient, et voilà où nous en sommes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Il est de repli. En donnant un avis défavorable à nos précédents amendements sur l'article 1er A, madame Pannier-Runacher, vous avez clairement indiqué ne pas vouloir atteindre les objectifs fixés en matière de parts respectives du nucléaire et des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Nous prenons acte du fait qu'en tant que ministre de la transition énergétique, vous ne souhaitez pas en tenir compte. Nous proposons ici de supprimer l'alinéa 6, qui vise à abroger l'article L. 311-5-5 du code de l'énergie, lequel fixe le plafond de la capacité totale autorisée de production d'électricité d'origine nucléaire à 63,2 gigawatts. Il nous paraît inutile de revenir sur c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...que magique qui permettrait à la production d'électricité intermittente de venir combler les besoins au beau milieu des nuits d'hiver, il nous faudrait compter sur le maintien des centrales au gaz ou pire encore sur le recours aux importations d'énergie produite par les centrales à charbon. Nous vous proposons donc de montrer votre bonne foi en acceptant que soit précisé que la diversification du mix énergétique français doit être liée à la logique de décarbonation. La fausse doctrine selon laquelle il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ne doit pas nous conduire, comme l'Allemagne, à prolonger notre dépendance à l'égard des énergies fossiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Votre amendement me paraît satisfait mais je comprends votre préoccupation. Votre logique répond à celle que nous avons introduite à l'article 1er C par lequel nous avons modifié l'article L. 100-1 A du code de l'énergie en ajoutant la diversification aux objectifs de décarbonation du mix de production d'électricité. Avis de sagesse mais, à titre personnel, je le voterai.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

...uillet 2023. Tout le monde s'est évertué à montrer que la méthode suivie n'était pas la bonne. Si toutefois nous retenions cette nouvelle date, cela laisserait le temps à la CNDP de rendre son rapport sur les nouveaux réacteurs et cela nous permettrait d'attendre le débat sur la loi de programmation. Je le redis, la loi en vigueur fixe comme objectif une réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique à 50 %.