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En Haïti, pays le plus pauvre du monde, où la faim est la règle et la promiscuité la norme sur les marchés, dans les rues, entre les gens, il n'y aurait plus, non plus, aucun habitant ! Monsieur le ministre, nous vous proposons que le Parlement, investi par le peuple, reprenne la parole car la loi instaurant l'obligation vaccinale pour les soignants a été adoptée en contradiction avec de nombreuses dispositions régissant les fonctions publiques.
Après dix-huit mois de mobilisation populaire, d'atermoiements des autorités sanitaires et de rigidité gouvernementale, cessons donc de nous opposer. Cette proposition de loi nous offre l'occasion de sortir collectivement par le haut de l'impasse ubuesque dans laquelle nous a enfermés l'obligation vaccinale, une impasse qui a fait rimer obligation avec interdiction – interdiction d'exercer un métier-passion –, une impasse qui a encore davantage fragilisé notre système de soins structurellement sous-financé et sous-doté, une impasse qui a surtout laissé des hommes et des femmes sans aucun revenu, sans allocation, sans filet de sécurité. Elle a notamment plongé des centaines de familles guadeloupéenne...
Je vais redire ici ce que j'ai exposé ce matin : si le ministre avait apporté des précisions concernant la réintégration des soignants et l'examen par le Parlement des dispositions relatives à l'obligation vaccinale, alors mon collègue Jean-Victor Castor pourrait éventuellement retirer sa proposition de loi. Or, jusqu'à maintenant, nous n'avons pas obtenu de telles précisions. La note d'instruction à laquelle le ministre a fait référence n'est pas assez précise concernant la réintégration des soignants. En outre, nous continuons à plaider en faveur d'un examen par le Parlement de toute disposition concernan...