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En Haïti, pays le plus pauvre du monde, où la faim est la règle et la promiscuité la norme sur les marchés, dans les rues, entre les gens, il n'y aurait plus, non plus, aucun habitant ! Monsieur le ministre, nous vous proposons que le Parlement, investi par le peuple, reprenne la parole car la loi instaurant l'obligation vaccinale pour les soignants a été adoptée en contradiction avec de nombreuses dispositions régissant les fonctions publiques.
Nous souhaitons un débat apaisé. Vous faites fi de ce qui se passe dans une partie du pays ! Vous parlez de 0,3 % de soignants non vaccinés mais, en Guadeloupe, nous ne sommes que 25 % à être vaccinés et nous, Guadeloupéens, vaccinés ou non, ne sommes pas epsilon ! Nous faisons partie de la nation, de la République et nous réclamons de la considération pour nos populations, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane ou ailleurs !
Vous nous reprochez en permanence de pas être à l'écoute et de pas être sur le terrain. Pourtant, à titre personnel, pendant six mois, j'ai participé à la vaccination. C'est plutôt vous qui n'êtes pas à l'écoute : ce matin, monsieur le rapporteur, sur France Info, Fabien Roussel, interrogé sur votre proposition de loi, a indiqué que, si le décret réintégrant les soignants apportait certaines garanties, votre texte pourrait être retiré. Eu égard aux propos du ministre, les garanties existent bel et bien.
Mieux vaut tard que jamais : le week-end dernier, vous l'avez avoué, les soignants non vaccinés seront réintégrés par décret à la mi-mai. Quoique très timidement, vous vous êtes enfin rendu à l'évidence. Mais il s'agit d'un décret, et non de l'abrogation de la loi. Pourtant, plus rien ne justifie cette sanction incompréhensible alors que notre système de santé est très fragile.
Votre décision a aggravé la souffrance des personnels soignants, dévoués mais exténués. Elle a provoqué des surcharges de travail, ainsi que le report ou l'annulation de certaines interventions. Elle a abandonné à leur sort les personnes âgées de plus en plus nombreuses, qui n'ont de lien extérieur que l'aide à domicile qui leur prodigue des soins, tout en assurant leur écoute et leur accompagnement. Votre décision a jeté au chômage tous ces soignants qui, p...
...l'angoisse ! Cessons de dresser un tableau noir de notre avenir ! Cessons les fausses excuses et le blabla ! Ah oui, j'oubliais : c'est pour mieux manipuler les femmes et les hommes de notre pays. C'est écœurant ! Soyons ouverts, soyons justes. Croyons en l'avenir et en chacun. Donnons du sens à la liberté et à l'équité. Cela fait des mois que nous sommes nombreux à demander la réintégration des soignants non vaccinés, et des mois que nous recevons de fausses réponses. Grande avancée : depuis quelques semaines, nous entendons des « oui mais ». Aujourd'hui, 4 mai 2023, allons-nous enfin pouvoir abroger cette loi qui n'a plus lieu d'être ? Allons-nous pouvoir avancer ? Allons-nous pouvoir faire preuve de bon sens ? C'est tout l'enjeu de l'article 1er . Votons pour l'abrogation de la loi et la réint...
Fabien Roussel a tenu des propos très importants : si des garanties sont apportées aux soignants, il s'est déclaré prêt à retirer la proposition de loi. Le ministre s'est engagé à publier un décret – il est prêt – le 14 mai.
Que prévoit ce décret d'important ? Il organise notamment la possibilité d'une visite médicale pour mieux accueillir ces soignants dans les services dans lesquels ils seront réintégrés. Or les conditions de réintégration de ces personnels, au vu de leur état de santé, ne figurent pas dans votre proposition de loi. Cher collègue Roussel, bravo pour cette initiative, forte, responsable, que je tiens à saluer au nom de mon groupe. Cela nous permettrait de gagner du temps et d'examiner d'autres textes de la niche parlementaire...
… à tenir une position aussi claire sur l'utilité et le bien-fondé de la vaccination pour les soignants, bien sûr, mais également pour l'ensemble des Français, notamment les plus fragiles. Compte tenu de ces déclarations et au nom de la cohérence et de la sincérité de votre engagement, que je connais, je souhaiterais que le groupe GDR – NUPES fasse un geste : retirez votre texte afin d'apaiser un débat en voie de règlement.
Je l'ai déjà expliqué à la tribune, votre proposition de loi remet en cause le schéma juridique qui a rendu la vaccination obligatoire pour les soignants, ce qui pose problème et explique que nous y soyons opposés. Le décret que va prendre le ministre dans quelques jours permettra la réintégration des soignants non vaccinés.
Je le répète : au nom de vos valeurs, de votre engagement et de la cohérence, je souhaiterais que le groupe GDR – NUPES retire ce texte, par souci d'apaisement. Ce n'est pas simplement aux quelques milliers de soignants qui ont tourné le dos à la science qu'il faut penser ,
Je vais redire ici ce que j'ai exposé ce matin : si le ministre avait apporté des précisions concernant la réintégration des soignants et l'examen par le Parlement des dispositions relatives à l'obligation vaccinale, alors mon collègue Jean-Victor Castor pourrait éventuellement retirer sa proposition de loi. Or, jusqu'à maintenant, nous n'avons pas obtenu de telles précisions. La note d'instruction à laquelle le ministre a fait référence n'est pas assez précise concernant la réintégration des soignants. En outre, nous continuo...
... pandémie, j'ai été un des seuls responsables politiques à appeler les Français à se faire vacciner et à avoir confiance dans le vaccin et dans les médecins. C'était le seul moyen de nous sauver de cette pandémie. Je continue à plaider en faveur du vaccin et des scientifiques. Je demande simplement que les personnels radiés de manière brutale puissent être réintégrés dès aujourd'hui alors que des soignants porteurs du covid-19 travaillent actuellement dans nos hôpitaux !
Elle a estimé que les conditions épidémiques nous permettent, pour le moment, de lever l'obligation de vaccination. Mais qui est assez malin pour prévoir quelle sera la situation à l'automne ou à l'hiver prochains ? Si l'épidémie reprend, quelle va être la charge de travail des soignants dans les hôpitaux ? C'est pourquoi il me semble raisonnable, en tant que médecin, de proposer la suppression de l'article 1er , ce qui mettrait un terme à ces discussions qui ne cessent d'entretenir le complotisme. Supprimer cet article reviendrait en outre à donner la possibilité de remettre en route la machine de la vaccination par simple décret.
Je vous invite tous à ne pas voter cet amendement de suppression, puisque le suivant, qui tomberait nécessairement si celui-ci était adopté, est un amendement d'équilibre qui répond précisément à M. le ministre et à M. Roussel. Ainsi n'abroge-t-il pas l'intégralité de la loi du 5 août 2021 mais seulement les dispositions concernant la réintégration des soignants suspendus. Cet amendement devrait donc satisfaire tout le monde.
Il s'agit donc ici de ne revenir que sur les dispositions de la loi de 2021 relatives à la possibilité de réintégrer les professionnels suspendus du fait de l'épidémie. Je reviens sur le contexte : des soignants et des médecins se sont retrouvés du jour au lendemain sans emploi, avec un statut inique qui ne leur permettait pas de bénéficier d'aides sociales ou de l'assurance chômage ; du coup, ils ne cotisaient plus pour leur retraite. J'ai même, dans ma circonscription, des soignants et des médecins dont les fiches de paie font apparaître un chiffre négatif : ils seraient ainsi redevables de leur salai...
…où toute démocratie a été mise de côté, et nous nous sommes retrouvés avec Ubu président décidant, au journal de vingt heures, à quel moment devait commencer le couvre-feu – à dix-neuf heures, à vingt heures, à vingt et une heures – et quels seraient les commerces ouverts. Nous avons eu le sentiment, concernant les soignants, d'un glissement : d'une mesure sanitaire, nous sommes passés à une mesure autoritaire.
Ainsi, on oblige des soignants à aller travailler alors qu'ils sont malades du covid-19 quand, dans le même temps, des personnels qui ne sont pas malades mais ne sont pas vaccinés ne vont pas travailler ! Il est évident, j'y insiste, que nous avons eu, pendant ces deux années, un glissement du sanitaire vers l'autoritaire. La question que nous devons nous poser, si nous voulons préparer la prochaine crise, est de savoir comme...