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Notre pays fait l'objet d'une pression migratoire sans précédent. Les derniers chiffres publiés sont particulièrement accablants et traduisent l'échec de votre politique d'immigration.
Depuis plusieurs décennies, la France fait face à une pression migratoire continue, croissante et ininterrompue. Nous assistons, sous nos yeux, à un changement en profondeur de la population française : en 2022, les immigrés représentaient en France 10 % de la population totale. En moyenne, selon l'Insee, « quatre immigrés entrent sur le territoire national lorsqu'un en sort ». Mais ne nous y trompons pas, ce n'est pas l'État qui supporte cette situation : à la fin, c...
...hors de contrôle et qui, de surcroît, représente une charge lourde pour les Français. Alors que le Gouvernement somme les Français de se serrer la ceinture, de mettre des pulls et de travailler plus longtemps pour préserver les retraites, vous leur demandez d'être les spectateurs dociles de cette dérive. Ils le refusent ! Alors que sept Français sur dix considèrent qu'il faut durcir la politique migratoire, voilà que le ministère de l'intérieur imagine un projet de loi permettant de régulariser massivement, avec pour prétexte la réponse aux difficultés de recrutement dans les métiers dits en tension. Eh bien non, le Gouvernement fait fausse route : la réponse aux métiers en tension n'est pas ailleurs, mais chez nous : notre pays compte 6 millions de chômeurs et 1,4 million de jeunes sans emploi ni...
Parler d'échec de la politique migratoire, c'est évidemment parler de la situation à Mayotte. En 2002, Mayotte comptait 34,5 % d'étrangers sur son sol ; ils seraient aujourd'hui plus de 50 %. Cela veut dire qu'une personne sur deux croisées dans les rues de mon département est étrangère, le plus souvent en situation irrégulière. Nous subissons depuis plus d'une décennie la tyrannie de la politique des chiffres en matière de reconduites à...
Nous débattons aujourd'hui de l'échec de la politique migratoire, en amont d'un projet de loi que nous examinerons d'ici à quelques semaines relatif à l'immigration et, dans une deuxième partie, à l'intégration. Ce n'est toutefois pas en deux minutes que nous pourrons aborder l'alpha et l'oméga des questions migratoires sur le territoire français. Néanmoins, comme sur de nombreux autres sujets, le problème en France réside dans la centralisation ou, devrais-je...
La situation migratoire en France, comme celles des autres États membres de l'Union européenne, est mauvaise, pour au moins trois raisons. D'abord, c'est une crise qui se prolonge depuis l'annonce par la présidente de la Commission européenne de la fin du règlement de Dublin, le pacte européen sur la migration et l'asile annoncé pour le remplacer tardant à voir le jour et étant repoussé régulièrement depuis bientôt troi...
Nous nous apprêtons, en juin prochain, à discuter de la dixième réforme du droit des étrangers en dix ans. Le présent débat sur l'échec de la politique migratoire est important, car ces dix ans de réformes successives n'ont pas permis d'atteindre le double objectif qui était visé. Le premier était l'augmentation du nombre de reconduites à la frontière. Or les réformes successives ont abouti au contraire à réduire la coopération avec les pays concernés, et donc à diminuer notre taux d'expulsion d'étrangers en situation irrégulière. Le deuxième objectif ét...
...piers qui se trouvent dans notre pays et qui font tourner nos chantiers et nos restaurants. Vous trouverez alors les quelques milliards d'euros qui manquent pour équilibrer le système de retraite en 2030, au lieu d'épuiser nos compatriotes au travail, ou de céder aux fantasmes natalistes et empreints de racisme du Rassemblement national. Nous nous trouvons à un tournant majeur de notre politique migratoire. Ma question est simple : êtes-vous prêts à engager une politique massive de régularisation des travailleurs sans-papiers ?
Le thème dont nous débattons, c'est-à-dire les échecs de la politique migratoire, peut être abordé sous divers angles. Pour ma part, je souhaite évoquer en particulier l'échec de notre politique d'accueil des milliers de migrants qui fuient leur pays en raison de la guerre, de la pauvreté ou de difficultés sociales et économiques. Lundi 27 février, une embarcation sur laquelle se trouvaient entre 120 et 200 personnes a fait naufrage près des côtes italiennes, entraînant la m...
Dans ce débat, dont je note qu'il est uniquement orienté vers les échecs de la politique migratoire, nous en revenons toujours à la même question : comment conjuguer le principe universel de la libre circulation et celui de la liberté des peuples et de leurs gouvernants de disposer de leurs frontières ? Je concède que cet équilibre est difficile à trouver. Certains souhaitent la fin irréaliste des frontières, d'autres forment le projet tout aussi illusoire de construire des murs autour de leur ...
La sécurisation des frontières est l'un des enjeux de la politique migratoire. L'Union européenne a enfin pris conscience qu'il s'agit d'un défi majeur qui nécessite une réponse commune à l'échelle européenne. L'Union européenne a d'ailleurs institutionnalisé dès sa création la liberté de circulation, d'installation et de travail. Chacun sait que notre continent est depuis toujours l'une des grandes régions d'émigration et d'immigration. La longue absence de coordination ...
Entre 2017 et 2022, le gouvernement et notre majorité ont construit une politique migratoire à la fois ferme et bienveillante, grâce à une hausse significative des moyens et à la nécessaire adaptation du cadre législatif et réglementaire. Ces derniers mois ont été l'occasion de doubler les effectifs mobilisés à la frontière pour lutter contre l'immigration irrégulière. Depuis 2020, les exécutions d'OQTF ont augmenté de 32 % ; contrairement à ce qu'on entend parfois, la France est le pays...
La question migratoire nourrit un sentiment d'impuissance et de perte de contrôle face aux grandes transformations de la mondialisation. Les transitions démographiques et économiques, ainsi que les crises géopolitiques et climatiques ne feront que renforcer les flux migratoires dans les prochaines décennies. Face à ces défis, le politique doit prendre ses responsabilités. Nous ne sommes pas pour l'immigration zéro ni p...
Nous débattons des échecs de la politique migratoire dans notre pays. Ce pluriel semble indiquer que les responsabilités de ceux-ci sont partagées. Néanmoins, à rebours de cette assertion, l'activité d'éloignement a augmenté, sous votre autorité, de plus de 15 % par rapport à 2021 : environ 20 000 sorties de territoire ont été comptabilisées l'an passé. Le rythme des éloignements a retrouvé des niveaux proches de ceux de 2019, avant la crise du co...
À l'heure où les Français payent toujours plus d'impôts et de taxes avec le sentiment que l'État est toujours moins performant, les dépenses en matière de politique migratoire sont en constante augmentation, bien que deux tiers des Français estiment qu'il y a trop d'immigration. Aujourd'hui, 10 milliards d'euros financent chaque année les prestations sociales versées aux étrangers – c'est précisément le montant auquel vous avez évalué le déficit de nos caisses de retraite. À ces prestations s'ajoutent, entre autres, l'aide médicale de l'État (AME), la prise en charge ...
...moins de résultats en matière de lutte contre ce phénomène. Le rapport de la commission des finances du Sénat sur les crédits de la mission "Immigration, asile et intégration" pour 2023 nous révèle que seuls 8,4 % de son budget est dédié à la lutte contre l'immigration illégale. Disons-le aux Français : plus de 90 % des 7 milliards accordés chaque année à Gérald Darmanin au titre de la politique migratoire sont dédiés à l'asile et à l'intégration, et financent donc des mesures favorisant l'immigration ; seuls 8 % financent effectivement la lutte contre l'immigration illégale. Le rapport du Sénat est clair : « Ces chiffres portent une atteinte grave à la crédibilité du discours du Gouvernement en la matière. » Les fonds dédiés à votre ministère pour gérer l'immigration sont très importants : comment...
se faisant passer pour tels afin d'échapper aux sanctions pénales et à une OQTF. Le ministère reste aveugle à cette réalité. Madame la secrétaire d'État, cette surreprésentation des étrangers parmi les délinquants et criminels impose une révision de la politique migratoire ! Compte tenu de l'augmentation continue de l'insécurité liée aux mineurs non accompagnés et à leur présence de plus en plus importante sur le territoire français, quelles mesures comptez-vous prendre face à ce qui ne relève pas d'un sentiment d'insécurité, mais reflète la réalité quotidienne de nos compatriotes ?
La France est un pays d'immigration et d'émigration, comme d'autres – plutôt moins que d'autres, car tandis que 2,5 millions de Français vivent à l'étranger, nous nous situons, en matière d'immigration, au soixante-dix-septième rang mondial. Par conséquent, s'il faut déplorer un échec de la politique migratoire, celui-ci réside dans l'amalgame entre insécurité et immigration, ainsi que dans le tri opéré entre les immigrants considérés comme des travailleurs utiles et ceux qui vous paraissent indésirables.