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... pour tous les Français et nous continuons de discuter de l'article 1er , qui tend à mettre fin aux régimes spéciaux pour toutes les nouvelles recrues à partir du 1er septembre 2023. Il me semble important, madame la présidente, d'éclairer l'ensemble des parlementaires, notamment les députés qui les ont présentés, sur l'objet de cette série d'amendements identiques ayant été déposés à des fins d'obstruction. En effet, contrairement à ce que vous avez dit dans vos présentations, ces amendements tendent à supprimer une modification rédactionnelle que nous souhaitons apporter pour actualiser l'article L. 160-17 du code de la sécurité sociale, relatif à la protection des fonctionnaires par les mutuelles. L'avis est donc évidemment défavorable.
J'ajoute que nous ne nous faisons pas d'illusions : dans quelque temps, vous reviendrez nous expliquer que vous n'êtes pas allés assez loin, qu'il faut en remettre une couche, et répondre aux demandes de la Commission européenne qui souhaite que nous travaillions jusqu'à 70 ans. Par ailleurs, vous geignez assez piteusement contre ce que vous qualifiez d'obstruction, mais vous devriez considérer que, dans ce pays, sur dix personnes interrogées, sept sont opposées à votre réforme. Elles n'en veulent pas ! Vous avez accompli l'exploit de permettre l'unité de toutes les organisations syndicales autour du retrait de votre réforme.
Vous avez choisi de recourir à l'article 47-1 et, depuis juin, vous multipliez les 49.3 ! Vous faites de l'obstruction lors de la niche du Parti socialiste !
Et que c'est vous qui avez déposé 20 000 amendements, que vous choisissez de défendre un à un en faisant de l'obstruction ?
Ces treize amendements visent à supprimer des mesures de protection des assurés du régime général, en cas d'accident de travail ou de maladie professionnelle. Il s'agit une fois encore d'une manœuvre d'obstruction. Avis défavorable.
Il sera bientôt dix heures ; nous venons de perdre une heure de débat, à cause de l'obstruction de la NUPES. Réfléchissez-vous, le matin, à votre utilité pour les Français, pour le débat sur la réforme des retraites ?
Vous avez gagné un point ; vous avez raison, à ce niveau-là, ce n'est plus de l'obstruction, c'est l'orchestration méthodique de la fin de notre système de solidarité par répartition !
Vous nous demandez de retirer la réforme ; je vous demande de plutôt retirer vos amendements. Soit vous ne savez pas ce qu'ils contiennent, et vous faites de l'obstruction en érigeant vos interventions en tribune politique, soit vous le savez, et c'est bizarre, car ils auraient pour effet de priver notamment les futurs employés de la RATP et des industries électriques et gazières de tout régime de retraite, qu'il soit général ou spécial. Si vous ne les retirez pas, l'avis sera défavorable.
…en raison d'une stratégie d'obstruction du groupe LFI – NUPES, qui multiplie les amendements inutiles et transforme les séances en sessions de team building mélenchoniste, dans une ambiance zadiste.
Bien que je n'aie moi-même qu'un mandat dans les pattes, si j'ose m'exprimer ainsi, je veux mettre en garde nos nouveaux collègues. Nous avons déjà fait l'expérience du procédé des amendements d'obstruction, qui empêchent le débat d'avancer.
…vous multipliez les actes d'obstruction parlementaire, en demandant des scrutins publics, en intervenant à tort et à travers pour continuer à raconter des histoires sur la manière dont l'opposition défend son opinion.
Vous nous accusez d'obstruction, mais, de grâce, retirez l'ensemble de vos amendements, que nous puissions aller à l'essentiel. Occupons-nous enfin des femmes de ménage, des caristes, des ouvriers !
Je vois bien, chers collègues macronistes, que vous recevez peu à peu les petites fiches du ministère pour vous aider à faire à la fois de la provocation et de l'obstruction
Car, si obstruction il y a, elle est bien organisée par le Gouvernement, qui a choisi un véhicule législatif nous obligeant à discuter en seulement neuf jours d'une réforme qui va pourtant changer la vie de millions de Français, notamment celle des générations futures. Et vous continuez vos manœuvres d'obstruction en demandant des scrutins publics sur tous nos amendements…
Je voudrais rebondir sur le nombre d'amendements et l'obstruction. En 2010, lors d'une précédente réforme tendant à reculer l'âge de départ à la retraite, qui comprenait également des mesures en matière d'emploi des seniors et de pénibilité – précisément les sujets dont il serait bon que nous puissions débattre –…