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J'avoue ne pas comprendre pourquoi l'article 1er , en ses alinéas 3 et 4, prévoit la suppression du régime spécial des employés de la Banque de France. C'est un régime à l'équilibre, voire excédentaire, qui s'autofinance et ne coûte rien au contribuable – ses excédents sont versés au budget de l'État ! Il s'agit par ailleurs d'un régime de solidarité entre les employés de la Banque de France, par capitalisation collective,…
... une perspective d'ensemble sur les retraites. Mais je ne peux m'empêcher de vous reposer deux questions, auxquelles vous n'avez pas clairement répondu hier. Pourquoi l'article 1er ne vise-t-il à supprimer que cinq des dix-sept régimes spéciaux– dix-neuf si on compte ceux de la fonction publique ? Que faites-vous des excédents des régimes bénéficiaires ? Le régime de retraite des salariés de la Banque de France fonctionne, lui, par capitalisation ; il s'autofinance grâce à des investissements et la caisse qui le gère est capable de verser 100 % des promesses faites aux agents. Dès lors, et en l'absence de réponse de votre part, il est difficile de comprendre pourquoi il serait pertinent de supprimer spécifiquement ce régime spécial.
La suppression du régime de la Banque de France est une énième gesticulation pour supprimer ce que vous appelez les « régimes spéciaux », une entreprise minable pour dresser les uns contre les autres, inciter les uns à considérer les autres, guère mieux lotis, comme des privilégiés. Vous divisez pour mieux régner, vous estimez juste de niveler tout le monde vers le bas, aimant à retirer des droits aux gens. Vous êtes des idéologues !...
Dans le cadre de son saccage des régimes spéciaux, le Gouvernement s'attaque à une branche spécifique des régimes de retraite, celle des fonctionnaires de la Banque de France. Elle concerne 17 000 bénéficiaires et 11 000 cotisants, une goutte d'eau dans les comptes publics. Les fonctionnaires de la Banque de France – une institution vieille de plus de 200 ans – ont accepté depuis longtemps de s'aligner sur le régime général de la fonction publique avec un taux de cotisation de 11,10 %, et la suppression, en 2007, de la bénévolence qui constituait une majora...
Mais que se passe-t-il ? Le Gouvernement, en plus de faire travailler les gens deux ans de plus, veut faire sauter la banque !
C'est ça aussi votre objectif ? Supprimer le régime de retraite de la Banque de France, régime qui est excédentaire. Quelles conséquences cela aurait-il ? Faisons un peu de comptabilité de niveau 1, de base, quoi.
vous voulez faire trimer tout le monde deux ans de plus, agents de la Banque de France et d'autres organismes ayant des régimes spéciaux compris. Il est certain que votre préférence va sans doute à d'autres banques que la Banque de France, puisque vous souhaitez que l'on continue à emprunter systématiquement sur les marchés financiers,…
Je voudrais parler de cette très belle institution qu'est la Banque de France, institution qui compte parmi ses missions d'intérêt général celle d'assurer la stabilité financière du pays et la protection de nos concitoyens fragiles – chaque année, elle traite 120 000 dossiers de surendettement. Ceux qui travaillent en son sein ont fait le choix, comme beaucoup d'autres gens dans notre pays, de se mettre au service de l'intérêt général, au service du public, et il...
...ulez tout saccager, vous voulez tout mettre à terre, animés que vous êtes de passions tristes. Votre motivation est tellement mesquine : il y en a pour qui ça va mal alors il faudrait que ça aille mal pour tout le monde : il y en a qui sont maltraités, alors il faudrait que tout le monde soit maltraité ; il y en a qui vont crever au travail, alors il faut que tout le monde crève au travail. À la Banque de France, l'âge moyen de départ à la retraite est de 60 ans, l'âge idéal pour s'arrêter de travailler. Maintenez ce régime spécial, qui ne coûte pas. Votre réforme est mal préparée, l'étude d'impact n'est pas à la hauteur. Vous n'êtes pas prêts. Vous ne savez pas ce que vous faites. Ce sera n'importe quoi : vous allez déclencher des déficits en cascade, de l'État, du régime général et des régime...
Il faut préciser pour celles et ceux qui nous regardent que si le régime de retraite de la Banque de France est un régime spécial, c'est en raison de son mode de financement et non pas de droits spécifiques qu'il accorderait à ses bénéficiaires. En 2007, il a connu une réforme importante visant à aligner son fonctionnement sur le régime de la fonction publique mais il demeure autonome et autofinancé. Dans un courrier adressé au ministre du travail le 9 décembre 2022, quatre organisations syn...
Il faut également souligner que les salariés de la Banque de France ont accepté depuis 2007 de voir appliquer une politique de rigueur totale à toutes les rémunérations afin d'alimenter la caisse de réserve et tenir les engagements comptables liés aux pensions. Or ces efforts n'ont été consentis qu'en contrepartie du maintien du régime de retraite que le Gouvernement cherche désormais à faire disparaître. Pour les agents de la Banque de France comme po...
Celle qui, espérez-vous, vous sauvera de la rue. Dans cet article 1er , à quoi vous attaquez-vous ? Au régime dit spécial des salariés de la Banque de France. Avant d'en venir au fond de cet amendement, parlons de la méthode que vous avez employée : c'est par la presse que les organisations syndicales ont appris l'existence de votre projet ! Pas terrible comme procédé pour un gouvernement qui prône le dialogue social. Le premier problème avec cette casse, c'est que vous remettez en cause la parole de l'État. Si les agents de la Banque de Fr...
Nous n'avons décidément pas les mêmes combats ! Plus personne ne croit en votre hypothèse de déficit du système de retraite. Quoi qu'il en soit, la suppression du régime spécial de la Banque de France n'aiderait même pas à financer le régime général. Bien au contraire. Comme le régime des industries électriques et gazières, il contribue au financement du régime général. Son existence est une bonne chose pour toutes et tous. Nous proposons donc qu'il soit maintenu.
Je viens devant vous plaider la cause de la caisse de retraite de la Banque de France car elle est l'antithèse du macronisme, et ce depuis qu'elle a acquis la forme qu'on lui connaît, en 1873, grâce aux frissons bienfaisants de la Commune de Paris.
Troisièmement, j'imagine que vous lui reprochez également cet acquis social fondamental qu'a été en 1950 l'indexation des pensions sur les salaires, victoire pour laquelle nous saluons les salariés de la Banque de France et qu'il faudrait reproduire contre vous.
Quatrièmement, vous leur en voulez certainement pour l'augmentation des cotisations à laquelle ils ont procédé depuis 2019 – leur taux a été relevé d'un point. Autrement dit, ils sont partis des besoins sociaux et ont levé les fonds nécessaires pour couvrir les pensions des retraités. Bravo ! Nous voyons que la Banque de France est un lieu où le programme de Jean-Luc Mélenchon est appliqué et, qui plus est, correctement !
Les raisons pour lesquelles vous critiquez le régime dit spécial de la Banque de France sont à l'opposé de celles que vous adressez aux autres régimes. Il ne diffère pas du régime qui s'applique aux autres fonctionnaires puisque l'âge de départ est de 62 ans, à l'exception d'une part très marginale d'agents pour laquelle il est de 57 ans, du fait de la pénibilité. En outre, ce régime est excédentaire : depuis 2020, 1,8 milliard a été reversé au régime général. Pourtant vou...
Disons les choses comme elles sont sur le régime des agents de la Banque de France, qui est pionnier à bien des égards. En 2017, il comptait 11 000 cotisants pour 17 000 bénéficiaires – qu'il s'agisse de pensions de retraite ou de réversion. Les agents versent une cotisation dont le taux a augmenté progressivement. L'âge de départ à la retraite est fixé à 62 ans pour les agents nés après le 30 juin 1959. La pension de retraite s'élève à 75 % ou à 80 % du salaire soum...
La fermeture des régimes spéciaux est une question de justice, d'équité et de lisibilité. Contrairement à ce qui a été évoqué, le régime spécial de la Banque de France ne résulte pas d'une conquête des travailleurs : il a été créé en 1808 par Napoléon.
...ends, la nuit ou en horaires décalés, ce statut est le garant de la continuité du service public. Il en va de même pour les salariés des industries électriques et gazières qui exercent parfois dans des conditions difficiles : est-il imaginable qu'un ouvrier continue de travailler suspendu dans une nacelle à 64 ans ? Est-ce un privilège ? Bien sûr que non. En revanche, le maintien du régime de la Banque de France ne nous semble plus justifié. Il en est de même de celui du Conseil économique, social et environnemental, qui sert à recaser les amis du pouvoir, et que nous souhaitons purement et simplement voir disparaître. En conséquence, nous voterons contre les amendements identiques.