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Madame la Première ministre, pourquoi nous accuser de refuser de construire des majorités et d'assurer la stabilité du pays ? Qu'est-ce qui vous autorise à laisser courir l'idée que nous agissons contre le peuple ? Heureusement pour nos concitoyens – et malheureusement pour vous –, nous sommes là. Pensez et agissez pour le bien des Français, non celui des financiers : vous verrez comme il vous sera simple de trouver une majorité dans cet hémicycle ! Ce PLFSS pour 2024 n'est pas ambitieux ; il ne répond pas aux attentes de nos concitoyens ni aux problèmes qu'ils rencontrent. Il n'existe aucune excuse val...
...nc qu'un semblant de majorité, tout temporaire. Vous le savez : votre répit est éphémère, il ne dure que le temps où vous montez à cette tribune pour engager la responsabilité de votre gouvernement. Tout le reste du temps, sur tous les autres textes soumis à ce Parlement, vous vivez dans l'inquiétude d'échouer à convaincre, vous êtes dans la peur que les voix adverses, qui sont pourtant l'écho du peuple, soient plus convaincantes que la vôtre. Vous êtes même incertaine de garder auprès de vous une majorité condamnée à n'être que relative. Le 49.3, dans l'usage systématique que vous en faites, n'est plus seulement une disposition de dernier recours. Il est devenu votre seule possibilité de gouverner. C'est pourquoi vous en faites un usage à la limite de la constitutionnalité, car contraire à la ...
Le doute se propage et mine peu à peu la confiance qui est le fondement même de notre République : confiance entre le peuple et ses institutions, confiance entre les citoyens et leurs élus. Jaurès, dans son discours à la jeunesse prononcé en 1903, posait la question « Qu'est-ce donc que la République ? » :…
...e jeudi 8 juin, démonstration a été faite par quelques piètres amendements que la fameuse séparation des pouvoirs n'est qu'une fiction sur laquelle repose la V
Ne tentez pas de feindre ou de nous faire croire qu'il s'agissait d'une simple affaire de recevabilité d'amendements. Nous le savons, vous le savez, le peuple français le sait : ce qui s'est joué ce jeudi noir et les jours précédents, c'est une mise à mort en règle du Parlement législateur qui s'est vu retirer l'une des dernières facultés, le droit d'initiative parlementaire des oppositions et des groupes minoritaires.
Et tout ça pour quoi ? Parce que le Gouvernement n'était pas prêt à subir le camouflet d'un vote de notre assemblée sur la réforme des retraites. Le report de l'âge légal à 64 ans, le peuple n'en voulait pas et il n'en veut toujours pas et ses représentants dans cette assemblée sont une majorité à ne pas en vouloir. C'est un fait et les faits sont têtus !
...s ? Est-ce un succès que cette réforme des retraites qui affecte violemment les plus fragiles d'entre nous ne soit pas soumise au vote ? Est-ce une victoire que cette réforme qui obligera les Français à travailler plus longtemps, jusqu'à 64 ans, 65 ans, soit imposée par le 49.3 ? Êtes-vous fiers ou tout simplement lâchement soulagés d'avoir empêché à tout prix le moindre vote des représentants du peuple sur le droit à une retraite juste que des millions de Français considèrent comme un droit inaliénable ? Vous sentez-vous altiers après avoir contourné l'obstacle quand les Françaises et les Français ont défilé pendant des mois, par millions, dans la dignité de leur colère ? Cette motion de censure vous offre la possibilité, chers collègues, d'un dernier sursaut ; saisissez-la !
Refusons, au nom de notre responsabilité envers nos électrices et nos électeurs et envers l'ensemble du peuple français, d'être exclus de l'initiative législative.
Pourquoi avez-vous peur de débattre ? Pourquoi avez-vous peur du Parlement ? Pourquoi avez-vous peur de voter et de faire voter ? Pourquoi avez-vous peur du peuple et, tout simplement, des Français ? Pourtant, vous n'hésitez jamais à asséner que vous avez été élus par eux et que votre mandat est issu d'une majorité – somme toute relative – du peuple votant. Mais vous tremblez, comme des feuilles mortes un sombre matin d'automne. Vous bafouez les droits les plus élémentaires du parlementarisme, en muselant les oppositions – cela vous fait sourire. Parlons d...
...atiquer les deux poids deux mesures : les retraités contre les actifs, les jeunes contre les moins jeunes, les salariés contre les chômeurs, les patrons contre les employés, les vaccinés contre les non-vaccinés. Vous gouvernez par la dissection de la société française ; vous gouvernez par omission, en étant constamment forts vis-à-vis des plus précaires et faibles vis-à-vis des plus fortunés. Le peuple français, dans sa grande sagesse, ne vous a pas donné de majorité absolue, pressentant la dangerosité d'un tel cas de figure. À chaque fois qu'il a tenté de vous rappeler vos devoirs, vous êtes restés sourds ; à chaque fois qu'il a tenté d'expliquer ce dont il avait besoin, vous avez fait, au mieux, la sourde oreille, au pire, l'exact opposé. Les Français vous demandent de ne pas revoir à leur dé...
…vous les multipliez, quand, dans le même temps, vous financez tous les dispositifs possibles et imaginables en faveur des étrangers et des pays étrangers. Avec une régularité constante et parfaitement inquiétante, vous agissez ainsi, à chaque fois, contre le peuple : après avoir eu recours aux articles 49.3 et 47-1 de la Constitution, puis au vote bloqué, vous brandissez maintenant l'article 40. Vous avez utilisé toutes les manœuvres constitutionnelles possibles pour agir contre le peuple et lui voler brutalement deux ans de retraite, c'est-à-dire deux ans de vie. Le peuple a désormais l'habitude de vos combines, de votre façon de gouverner, de votre haine...
Elle rétablira la paix sociale et rendra le pouvoir au peuple. À tous les Français qui ne croient plus en nos institutions, nous répondons qu'il n'y a pas de fatalité, car une autre option, responsable, est possible, contrairement à ce que le Gouvernement veut nous faire croire.
...s de l'histoire ni, surtout, complices de la minorité présidentielle. Ayez la France au cœur ! Ne soyez pas, une fois encore, la béquille d'un gouvernement éculé, qui met la démocratie à genoux. Fort de sa ligne de conduite inchangée, le groupe Rassemblement national dont j'ai l'honneur de porter la voix et la parole aujourd'hui, prendra, lui, de nouveau, ses responsabilités et votera, au nom du peuple…
…qui a mis ce gouvernement en minorité, la motion de censure. Et si cette motion devait aboutir à une dissolution, sachez que nous sommes prêts à des élections, car nous n'avons pas peur du peuple.
C'est le meilleur service que vous pourriez rendre à notre pays. N'y voyez pas une attaque personnelle, mais vous êtes clairement identifiée comme la représentante d'un système technocratique qui repose sur la concentration des pouvoirs et s'imagine qu'on peut gouverner sans le Parlement, sans les corps intermédiaires et sans le peuple. Votre démission démontrerait que vous avez compris le caractère indispensable d'une nouvelle gouvernance, de nouvelles méthodes de décision et d'un nouveau mode de gouvernement plus démocratique, condition essentielle de la réussite de notre pays.
…mais de leur volonté d'accomplir ce qu'ils considèrent comme indispensable à l'intérêt de la nation. Oui, nous œuvrons pour le peuple français : c'est ce qui nous guide dans nos actions et dans nos réformes.
Je le déclare à ceux qui ont lancé cette motion : vos tentatives pour déstabiliser le Gouvernement ne font que renforcer notre détermination à servir le peuple français.
…qui nous a choisis à quatre reprises pour le représenter, et rejetez encore une fois la motion de censure ! Nous avons à choisir entre persévérer dans l'erreur et nous engager envers notre peuple. Pour ma part, mon choix est fait.