Interventions sur "revenus"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Cet amendement du groupe Socialistes n'étonnera pas nos collègues : depuis que le Gouvernement a instauré la flat tax, nous proposons à l'occasion de l'examen de chaque texte budgétaire de mettre fin à cette imposition. La flat tax permet de taxer moins les revenus du capital financier que les revenus du travail ; nous préconisons de faire l'inverse. L'amendement tend à supprimer la flat tax. À défaut, il faudrait au moins relever son taux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

Il vise à mettre fin à l'avantage fiscal dont bénéficie le capital. Depuis 2017, les impôts des Français qui ont baissé, ce sont surtout ceux des riches ! Parmi ces baisses figure la suppression de l'imposition au barème des revenus du capital au profit d'un taux unique, autrement dit la flat tax. Celle-ci coûterait plusieurs milliards d'euros à l'État, du fait de la réallocation de certains revenus en dividendes. Elle a largement participé à l'augmentation des inégalités. Le résultat de la flat tax est pourtant loin d'être convaincant. Les études de France Stratégie et de l'Institut des politiques publiques n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

...si rapidement – que ces cinq dernières années. Cette accumulation de richesses échappe évidemment à l'impôt. Vous parlez de simplification ; c'était votre argument pour supprimer l'ISF, l'impôt de solidarité sur la fortune – on y reviendra tout à l'heure. Mais voilà, le résultat de ces simplifications, ce sont les baisses de recettes fiscales et surtout l'augmentation des inégalités. La part des revenus détenus par les plus riches a augmenté de plus d'un quart entre 2017 et 2018 grâce à la suppression de l'ISF et à l'instauration de la flat tax. Les dividendes, eux, ont augmenté de plus de 60 % en 2018. Pendant la crise, entre juin 2020 et juin 2021, le patrimoine des 500 Français les plus riches a augmenté de plus de 30 %, pour atteindre 1 000 milliards d'euros. C'est la plus forte hauss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Il vise à supprimer la flat tax et à imposer les revenus du patrimoine de la même manière que ceux du travail. Je développerai trois arguments. Le premier, c'est que la flat tax est une mesure injuste : les 10 % les plus aisés ont capté 79 % des gains de cette mesure. Grâce à elle et à la suppression de l'ISF –, le précédent quinquennat s'est soldé par un cadeau fiscal moyen de 3 500 euros par an pour le 1 % des plus riches. Je le rappelle, ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...r la population française qui estime, à juste titre, que la fiscalité française n'est ni juste ni égalitaire. Elle ne permet même pas de financer le budget de l'État et de la sécurité sociale, puisque nous sommes en déficit depuis maintenant presque un demi-siècle. Cet amendement très pragmatique vise à rétablir la justice fiscale, en supprimant le prélèvement forfaitaire unique – PFU – pour les revenus les plus importants. Néanmoins, nous prenons en considération le fait qu'il a pu être utile pour certains entrepreneurs, pour certains artisans et pour certains indépendants. Ainsi, nous instaurons un plafond, en prévoyant que le PFU s'applique aux revenus éligibles jusqu'à 60 000 euros par foyer fiscal et par an. Cet amendement de bon sens et équilibré permet à la fois de préserver les bienfait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Madame Pires Beaune, vous avez rappelé que lorsque nous avons instauré la flat tax, nous avons augmenté le taux de la contribution sociale généralisée – CSG – de 8,2 à 9,9 % pour l'ensemble des revenus du patrimoine. J'émets donc un avis défavorable sur ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

... qui regroupe une trentaine de personnalités, à la suite des réformes que nous avons engagées. Son troisième rapport infirme complètement tout ce qui vient d'être dit. Ainsi, les recettes fiscales perçues après l'instauration de la flat tax sont bien supérieures à celles qui l'étaient avant. En définitive, cette réforme est l'inverse du système instauré en 2012, qui tendait à aligner les revenus du capital sur le barème de l'impôt sur le revenu. À l'époque où ce système avait été instauré, on attendait une recette de 400 millions d'euros ; or, les recettes fiscales nettes s'étaient avérées négatives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Et c'est pourquoi notre réforme a généré une augmentation des recettes fiscales. Par ailleurs, monsieur le président de la commission des finances, ce que vous dites s'agissant de la redénomination – tel est son nom – des revenus est totalement infirmé par ce rapport. Je pourrais vous retrouver précisément la page. Notre politique consiste à réformer le marché du travail, la fiscalité du capital, et à développer l'investissement et la recherche. Cela crée de la croissance et des revenus fiscaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...es ruraux. Le soutien à l'installation des jeunes agriculteurs est fondamental pour garantir la vitalité et le dynamisme de nos territoires. Il est donc essentiel de les soutenir dans leurs premières années d'exercice. L'amendement vise à soutenir leur installation en favorisant l'attractivité de la mise en location du foncier agricole. Il est proposé d'instaurer un abattement temporaire sur les revenus fonciers tirés de la location d'un bien à un jeune agriculteur, dans le cadre du statut du fermage. Cet abattement serait de 30 % pour une période de cinq ans, soit une durée similaire à la période d'abattement de taxe sur le foncier non bâti dont bénéficient les jeunes agriculteurs, ainsi qu'à la période d'accès aux prêts bonifiés destinés à assurer le financement de la reprise d'une exploitatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...iel. Le soutien des jeunes agriculteurs est fondamental pour notre pays. Or la question du foncier agricole pose notamment problème, en particulier dans nos zones périurbaines. Le présent amendement vise donc à soutenir leur installation en favorisant l'attractivité de la mise en location du foncier agricole. Il est proposé d'instaurer, pour une période de cinq ans, un abattement de 30 % sur les revenus fonciers tirés de la location d'un bien à un jeune agriculteur, dans le cadre du statut du fermage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...ons et assurent également l'entretien de l'espace avec des paysages ouverts. Ils garantissent ainsi l'attractivité des territoires ruraux et aident à y maintenir une vie sociale. Dans ce contexte, nous devons favoriser et accompagner l'installation des jeunes agriculteurs. Mes collègues l'ont dit, cet amendement vise à instaurer un abattement temporaire – j'insiste sur ce terme – de 30 % sur les revenus fonciers tirés de la location d'un bien à un jeune agriculteur. Ce dispositif s'appliquerait pour une durée de cinq ans. Le fait de garantir le renouvellement des générations dans l'agriculture constitue un enjeu majeur pour le maintien d'une agriculture française durable et surtout compétitive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Je reviens sur une question extrêmement importante, celle des 10 000 à 20 000 emplois agricoles qui sont détruits chaque année. Se pose un énorme problème de transmission des exploitations agricoles : l'âge des exploitants est de plus en plus important et trop peu de jeunes exploitants s'installent. La proposition d'abattement sur les revenus fonciers d'un propriétaire qui loue à un jeune agriculteur revient davantage à faire un cadeau aux propriétaires de la terre qu'à soutenir véritablement les jeunes agriculteurs. Le problème est surtout celui de la facilité d'accès des jeunes agriculteurs à la terre. Il faudrait une grande réforme du foncier agricole, pour une bien plus forte régulation des terres. Je salue à cet égard le gros tra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Ces amendements ne seraient pas efficaces. Il faut avoir une réflexion sur la taxation des revenus fonciers, qui sont surtaxés par rapport à d'autres revenus. Enfin, l'un des problèmes en matière agricole est celui de la taxation de la transmission des terres agricoles, qui ne bénéficie pas des mêmes avantages que celle des entreprises. Cela nécessite également une réflexion. Considérons ces amendements, dont la forme laisse à redire, comme un tour de chauffe pour le PLF de 2023.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...position que vous proposez est aveugle et absolument inadaptée. Quoi qu'il en soit, nous reviendrons longuement sur ce type de propositions, étant donné que de nombreux amendements portent sur la taxation des profits en 2022. Je note d'ailleurs que le vôtre ne concerne que le deuxième semestre 2021, période qui, pour de nombreuses entreprises, ne correspond pas à celle de la déclaration de leurs revenus annuels. L'avis est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

…la solution fiscale n'est pas la bonne, elle n'est qu'une facilité. Les contributions exceptionnelles qui ont été décidées dans le passé n'ont pas duré un an, elles sont devenues pérennes. La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, insérée dans l'impôt sur le revenu, n'est plus exceptionnelle, elle est permanente et vient s'ajouter à d'autres prélèvements obligatoires. Où allons-nous nous arrêter ? Le Gouvernement fait bien les choses :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...ette mesure et encourage les États à instaurer un prélèvement exceptionnel sur les profits des grands groupes d'énergie. La Commission européenne elle-même a autorisé des mesures fiscales temporaires sur les profits exceptionnels. Enfin, le secrétaire général de l'OCDE a indiqué qu'à court terme, « il est possible d'augmenter le niveau d'imposition de ce secteur et de réorienter une partie de ces revenus vers des mesures visant à amortir l'impact de la hausse des prix sur les consommateurs. » Pourtant, monsieur le ministre, vous continuez à faire la sourde oreille et vous refusez une mesure légitime qui se généralise autour de nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

je voudrais juste dire un petit mot, monsieur le ministre, et rappeler deux choses. Premièrement, comme je l'ai dit il y a quelques jours dans le cadre du débat sur le projet de loi de règlement du budget, attention à ne pas abîmer le consentement à l'impôt : quand certains font des surprofits ou perçoivent des revenus indécents, il faut que la puissance publique montre son attachement à l'égalité et à la justice fiscale. C'est tout simplement cela que nous demandons aujourd'hui. C'est un geste qui est fait dans d'autres pays, et la France est de plus en plus isolée de ce point de vue. Comme l'a dit ma collègue Pires Beaune, l'Agence internationale de l'énergie a, elle aussi, proposé de taxer les surprofits des...