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...é vendredi n'engage ses participants que quelques semaines, puisqu'il prend fin en mars. Pourquoi si peu d'efforts pour les consommateurs mahorais ? Monsieur le ministre délégué, si nos estomacs ne connaissent pas une faim différente selon la géographie, force est de constater que les ultramarins sont traités de manière très inégale quand ils passent à la caisse du supermarché. Nos voisins de La Réunion ont un BQP de 153 produits, facturé 348 euros ; les Guadeloupéens payent 299 euros pour plus de 100 produits. Comment expliquez-vous cette mobilisation aléatoire des services de l'État pour garantir aux consommateurs ultramarins une alimentation abordable ? Enfin, la cherté de la vie, à Mayotte comme aux Antilles, c'est aussi la question de l'eau potable. Les coupures d'eau sont quotidiennes ; a...
En tant que députée de l'île de La Réunion, je suis très attentive au pouvoir d'achat de mes concitoyens. Nous savons tous que le coût de la vie est structurellement très élevé dans les outre-mer comparativement à la France hexagonale, ce qui pèse lourdement sur les budgets des ménages, notamment des plus modestes. Dans un contexte aggravé de forte inflation, je tiens à saluer l'instauration du panier bouclier qualité prix, qui vise à gar...
...us y sont inférieurs d'un tiers. Quant au taux de pauvreté, il est de 67 % à Mayotte contre 14 % en métropole. Dès lors, on imagine combien il est important pour une famille ultramarine d'avoir un parent qui peut envoyer des colis depuis l'Hexagone. Or, le coût de ces colis a augmenté. Permettez-moi d'imiter notre collègue Ruffin en citant un témoignage, celui d'un autre François, habitant de La Réunion, qui déplore d'avoir dû payer au bureau de poste une taxe de 71 euros pour un colis qui en vaut 336, soit une hausse de près de 20 % de la valeur du colis. C'est insupportable ! À l'initiative de notre collègue sénateur Dominique Théophile, un amendement au budget pour 2023 a été adopté afin que la surtaxe ne se déclenche qu'à partir de 400 euros. C'est une très bonne mesure, mais quels effets p...
...cs, tout enfle –, à l'exception du pouvoir d'achat. Cette situation est le fruit de choix politiques erronés auxquels nous sommes contraints de remédier par des mesures d'urgence. Je pense notamment à l'instauration, que nous réclamons de longue date, de la TVA à 0 % sur un panier de 100 produits de première nécessité ou à l'application rétroactive de la ristourne de Total sur les carburants à La Réunion, que vous avez empêchée, monsieur Carenco. Mais c'est à une véritable loi-programme pour les quinze prochaines années qu'il nous faut réfléchir, une loi digne d'un véritable ministère d'État pour l'outre-mer, qui doit être engagée dès maintenant en favorisant la production locale et en limitant des importations toujours plus coûteuses ; une telle politique induirait des bénéfices économiques, so...
En recourant au 49.3 pendant les discussions budgétaires, le Gouvernement a balayé et méprisé le travail parlementaire de cette assemblée. Un travail important avait été réalisé ici pour redonner un peu de souffle budgétaire notamment à nos outre-mer. Vous vous félicitez, monsieur le ministre délégué, de quelques « avancées » contre la vie chère pour nos compatriotes réunionnais. Mais qu'en est-il pour les autres territoires ultramarins et qu'en est-il d'ailleurs réellement à La Réunion ? Car les ultramarins considèrent, à juste titre, que leurs problèmes ne bénéficient pas de l'attention qu'ils méritent. Alimentation, énergie, inflation endémique : les prix des produits et des services connaissent de fortes hausses dans les outre-mer, et les conditions de vie y son...
Ils ont justement décidé de se réunir en Guyane – c'est une réunion historique – pour évoquer, entre autres, la question de la vie chère. Je tiens à transmettre leur message. Trop, c'est trop, vous disent-ils. Ils n'ont pas été informés du Oudinot du pouvoir d'achat, tramé dans l'opacité la plus totale, et ils n'ont été invités, au même titre que la presse, qu'à assister à la restitution des travaux. Ils déplorent qu'aucune rencontre, ni réunion, ni feuille de r...
Je tiens à associer à ma question mon collègue de Mayotte, Mansour Kamardine. Voici les chiffres de l'inflation en outre-mer : 6,1 % à Mayotte, 5,5 % à La Réunion, 5 % en Guadeloupe, 4,5 % en Martinique, 7 % en Polynésie, 4 % en Nouvelle-Calédonie. Les chiffres s'envolent, comme dans l'Hexagone. Les territoires d'outre-mer sont classés parmi les plus pauvres de France, en raison de phénomènes structurels, mais aussi conjoncturels. En effet, à l'augmentation de la pauvreté, de la précarité et du chômage vient s'ajouter une spirale inflationniste d'une ampl...
... : transporteurs, importateurs, producteurs, industriels et distributeurs. L'ensemble de ces produits fait l'objet d'un prix global maximum fixé par arrêté préfectoral, mais les commerçants sont libres de proposer un prix inférieur pour faire jouer la concurrence. Ce dispositif ne concerne pas seulement les départements d'outre-mer. En plus de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de La Réunion et de Mayotte, la loi dite Lurel de 2012 s'applique également à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon ainsi qu'à Wallis-et-Futuna. Chaque outre-mer négocie et adopte sa propre liste et sa propre limite de prix. La Nouvelle-Calédonie et la Polynésie ont d'ailleurs toutes les deux mis en place leur propre encadrement des prix. Le BQP est l'un des outils utilisés par l'État p...
Monsieur le ministre délégué, la cherté de la vie est la première préoccupation des populations ultramarines, dont, bien sûr, les Réunionnais. Allons plus loin et profitons de ce temps d'échange pour dire qu'elle est d'abord perçue sur place comme une terrible injustice. Si nous n'envoyons pas de signaux forts, si nous ne montrons pas notre volonté de nous attaquer aux causes structurelles du problème, les populations ultramarines se révolteront contre ce qu'elles perçoivent comme une terrible injustice. Aujourd'hui, dans nos terri...
Enfin, abordons la question très importante des loyers sociaux. Il est anormal qu'à La Réunion, leur montant soit le quatrième plus élevé de France. Il faut intervenir auprès des gros bailleurs sociaux que vous connaissez pour le diminuer.