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...rance est tout de même le seul État de l'Union européenne qui n'a pas atteint ses objectifs en matière d'énergies renouvelables. Mme Pompili évoquait le changement climatique : nous connaissons aussi aujourd'hui un souci en matière d'approvisionnement en électricité, avec des risques de coupures en janvier qui pourraient se reproduire les années suivantes puisque, même si on croit à la relance du nucléaire, celle-ci ne nous sauvera pas avant 2035. L'énergie est un sujet régalien et prioritaire pour l'ensemble de l'économie française. On le voit bien aujourd'hui : quand on en manque ou qu'elle coûte trop cher, tout se casse la figure. Je ne vois pas pourquoi l'État ne pourrait pas avoir, en dernier ressort, la main pour qu'on atteigne nos objectifs de développement des énergies renouvelables, sacha...
Disons qu'à un moment donné, l'État n'a pas été très favorable aux énergies renouvelables. Aujourd'hui, nous vous proposons une autre méthode. Vous ne vous êtes jamais demandé si la faiblesse des énergies renouvelables en France n'était pas liée une question de structure. Par exemple, les choix concernant le nucléaire avaient un caractère centralisateur, ce qui était dans l'esprit de cette énergie. En revanche, la décentralisation est nécessaire pour développer les énergies renouvelables. Nous sommes obligés de faire confiance aux élus : nous ne pourrons pas y arriver autrement. C'est pour cela qu'il ne faut pas que le préfet puisse dire aux élus à la fin du processus : « Écoutez les petits gars, c'est bien g...
L'amendement fait référence à la PPE dont l'objectif, en l'état actuel des choses, est de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité à l'horizon 2035.
Les objectifs régionalisés indexés sur la PPE, cela veut dire la réduction de la part du nucléaire. Nous voterons donc contre ces amendements. Sachant qu'une nouvelle PPE sera discutée l'année prochaine et que vous présenterez prochainement un projet de loi sur le développement du nucléaire, il nous semble qu'indexer les objectifs régionaux sur la PPE actuelle créera la confusion au niveau régional. Par ailleurs, notre groupe considère que l'objectif de réduction à 50 % de la part du nucléair...
…et, surtout, une contradiction totale avec le discours d'Emmanuel Macron, converti au nucléaire depuis son discours de Belfort, qui a annoncé une loi de développement massif du nucléaire. Cela n'a aucun sens.
Si le projet de loi vise réellement à accélérer la transition vers les énergies renouvelables, il nous semble que la mention « ou bas-carbone » doit être supprimée. Cette expression inclut l'électricité d'origine nucléaire et surtout, l'électricité produite à partir d'énergie fossile compensée.
Les centrales nucléaires ne sont pas pilotables non plus ! L'uranium, ça ne pousse pas dans le jardin.
C'est vous qui en privez les Français puisque – même si ce n'est pas notre vision – nous n'avons pas la capacité de construire de nouvelles installations nucléaires dans les quinze ans à venir, comme l'a rappelé Mme la ministre.
Concernant l'hydrogène bas-carbone, il me semble que seul 1 % de l'hydrogène produit actuellement peut être qualifié de « vert ». Le projet de loi porte sur l'accélération de la production d'énergies renouvelables et nous examinerons prochainement un texte sur le nucléaire : la notion de « bas-carbone » n'a donc rien à faire ici. Il faut clarifier les choses : le Gouvernement souhaite-t-il accélérer le développement des énergies renouvelables ou s'agit-il d'un subterfuge pour ajouter un vecteur énergétique qui mériterait d'être discuté ?