Mesdames, Messieurs, « Ils ne sont pas prêts ». Telle était l’appréciation portée sur les Américains par l’ancienne Première dame des États-Unis, Mme Michelle Obama, quant au fait qu’elle puisse porter ses cheveux naturellement, sans lissage, durant le mandat de son époux ; elle a donc décidé de se lisser les cheveux pour les rendre socialement plus acceptables ([1]). En faisant ce choix, Michelle Obama a, en réalité, fait comme deux femmes américaines d’ascendance africaine sur trois, comme l’a mis en évidence une étude organisée par Dove et LinkedIn en 2023 ([2]). Les deux tiers des femmes noires américaines se sentent en effet contraintes de devoir lisser leurs cheveux pour améliorer leurs chances d’être embauchées, tandis qu’une femme noire américaine sur cinq a déjà été renvoyée chez elle depuis son travail à cause de ses cheveux.
Ce constat ne se cantonne pas qu’aux États-Unis, et la ministre française Sibeth Ndiaye,...
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