Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier
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Nous souhaitons nous attaquer aux fonds de pension voraces, en nous inscrivant dans la tradition de notre système par répartition, que vous prétendez vouloir sauver, et de la sécurité sociale qu'Ambroise Croizat qualifiait de « véritable îlot de socialisme dans une France libérée des féodalités financières ». Nous sommes encore loin de l'îlot d...
Nous voulons aller jusqu'au bout de la discussion de ce projet de loi pour faire la démonstration que vous mentez depuis des mois. Nos concitoyens sont d'ailleurs de moins en moins dupes. Nous vous le disons à nouveau, madame la présidente, vous avez le pouvoir de réunir la conférence des présidents pour décider d'ouvrir de nouvelles séances, c...
Il se fonde sur les articles 100 et 49. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé, macronistes ! Je le sais.
Nous dirons à Jean-Luc Mélenchon qu'il vous manque énormément. Il vous hante, même – on comprend pourquoi ! Il faut vous faire exorciser ! Plus sérieusement, je vous renvoie à l'article 49 du règlement, qui traite des pouvoirs dévolus à la présidence, au bureau et à la conférence des présidents. Comme Mme la présidente l'a rappelé, l'Assemblée...
Rappelez-vous : pendant la crise du covid-19, nous avons été convoqués en commission un 29 décembre, et nous avons siégé jusqu'à une heure avancée. Il est donc parfaitement possible de continuer à siéger ce soir après minuit. La présidence et les macronistes, qui sont majoritaires avec l'extrême droite à la conférence des présidents, en ont déc...
Vous assumez, et vous le dites clairement : vous avez fait le choix de cadenasser le débat pour que nous n'ayons pas le temps de dévoiler tous vos mensonges. Puisque nous pouvons continuer à débattre jusqu'à minuit, nous continuerons de vous demander de siéger au-delà, afin d'aller au bout du texte.
Sur le fondement de l'article 50, alinéa 5, qui permet à l'Assemblée de décider de prolonger la séance. Puisque vous n'avez pas souhaité apporter vos signatures à la demande formulée par le collègue Bernalicis, nous pouvons décider maintenant de cette prolongation. Il semble en effet que nous soyons dans une situation inextricable. On ne sait ...
Ils se sont pris les pieds dans leurs imprécisions et ne répondent pas de manière exacte et sincère aux questions que nous leur posons : sur la hausse du nombre de chômeurs que provoquera la réforme ; sur le nombre de personnes concernées par la revalorisation à 1 200 euros. Il est nécessaire de prolonger la séance, et nous pouvons le décider d...
Ce n'est pas vous qui les payez ! Ce n'est pas de la générosité ! C'est le fruit de leur labeur !
Nous le disons et le répétons sur tous les tons, puisque c'est nécessaire : cette réforme est injuste sur le plan économique, mais aussi sur celui des inégalités entre femmes et hommes. Cela vous met très mal à l'aise parce que cela contredit l'un des mensonges répétés à l'envi et pendant des mois par la Première ministre Borne et plusieurs rep...
J'ai bien compris que toutes les femmes de cet hémicycle n'en seront pas le 8 mars, mais je pense qu'il y aura suffisamment de monde pour vous rappeler, en écho à ces amendements, ce que nous prenons le temps de vous répéter sur tous les tons : cette réforme va augmenter les inégalités entre les femmes et les hommes. Cette réforme se fait sur l...
Nul doute que les collègues de la majorité vont approuver cet amendement qui porte sur un point de leur argumentation : le travail des seniors.
Les gens d'un certain âge – notamment ceux de plus de 55 ans – ne peuvent pas toujours continuer à travailler même s'ils le souhaitent parce que les entreprises les licencient sous des prétextes abusifs.
Nous proposons d'infliger un malus à ces entreprises. Cela vous agace et vous rend fébriles de nous entendre présenter des amendements, mais celui-ci répond pourtant à l'un des problèmes que vous avez identifiés pour justifier votre réforme. Nul besoin de cette réforme, rejetée par la majorité des Français et Françaises : il y a d'autres soluti...
Il se fonde sur l'article 70, alinéa 3 : le ministre délégué nous a nommément désignés, mon collègue Matthias Tavel et moi-même, en donnant l'avis du Gouvernement.
Je pense donc être dans les clous. Par ailleurs, je le reconnais volontiers : nous sommes gonflés – gonflés de notre détermination à vous empêcher de faire voter votre loi ,
Je maintiens également que ni vous ni la rapporteure générale n'avez répondu à nos questions ni expliqué pourquoi vous êtes défavorables à nos amendements. C'est bien le problème. Nous avons expliqué pourquoi nous étions contre l'index seniors – comme, d'ailleurs, la majorité des membres de cette assemblée, qui ont rejeté l'article 2 – en prése...
Je comprends la fébrilité de l'extrême droite et de la droite, puisque nos amendements portent précisément sur le cœur du sujet, ce que vous aviez identifié, collègues macronistes, comme l'enjeu de la réforme, c'est-à-dire les ressources de notre système de protection sociale. Le groupe Rassemblement national soutient l'exonération de cotisati...
Mais vous ne voulez pas en parler ! Vous multipliez les tentatives d'incident, les tweets, et ainsi de suite, parce que nous mettons au jour la énième arnaque, qui consiste à prétendre qu'il n'y a pas d'argent, raison pour laquelle il faudrait faire travailler les gens deux ans de plus. Nous affirmons au contraire qu'il y a de l'argent, pour a...
dans les dividendes, dans les revenus d'intéressement, qui constituent une arnaque, parce qu'ils maintiennent les salaires très bas.