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Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Nous soutenons ardemment cet amendement de nos collègues socialistes. Depuis le début de l'examen du projet de loi, c'est toujours le même problème que nous dénonçons. Il s'agit à chaque fois de briser l'accompagnement social des demandeurs d'emploi et des allocataires. C'est une logique globale que nous dénonçons et qui se trouve déclinée à ch...

Vous avez indiqué hier, monsieur le ministre, qu'il n'y avait rien à craindre et que le service public de l'emploi n'avait aucunement vocation à être privatisé. Ce dont nous voulons nous assurer par ces amendements, c'est qu'aucune des missions d'orientation, d'information ou d'accompagnement des demandeurs d'emploi ne sera confiée à des acteur...

Donnez-nous cette garantie en acceptant ces amendements ; alors je croirai qu'à aucun moment, le service public de l'emploi ne sera privatisé.

Globalement, il y a un problème d'infantilisation des demandeurs d'emploi : on estime qu'ils ne peuvent pas être acteurs de leur démarche d'insertion, et on les inscrit d'office sans plus guère leur demander leur avis, alors qu'ils ont besoin d'être actifs dans leur parcours. La logique même qui traverse l'ensemble de ce projet de loi pose donc...

Je veux insister sur cet amendement, car nous sommes au cœur de la logique qui sous-tend le projet de loi. Nous avons un désaccord. Mme Bergantz a expliqué qu'il faudrait commencer à s'adapter car certains emplois ne trouvent pas preneur. Vous voulez donc obliger des personnes disposant de faibles ressources à accepter des emplois sous-payés e...

…pour discuter de votre projet de loi. J'ai pu constater que les jeunes se rendent dans des missions locales lorsqu'ils rencontrent des problèmes divers et variés, qu'il s'agisse de logement, de permis de conduire, d'accès aux droits ou de santé, ou encore pour trouver des stages ou une formation. Vous allez donc dénaturer le savoir-faire des ...

Je ne peux pas laisser passer les propos qui viennent d'être tenus dans l'hémicycle. Je pense à l'idée selon laquelle il faudrait que les personnes restent au RSA sans être inscrites comme demandeurs d'emploi afin que les femmes puissent rester à la maison et élever leurs enfants.

Le souhait, parlons-en ! Ce sont deux visions qui s'opposent. Au moins, c'est clair : assumez votre point de vue. Selon vous, si les femmes souhaitent rester à la maison…

…et toucher le montant du RSA ainsi que quelques prestations sociales – c'est-à-dire vivre en dessous du seuil de pauvreté –, laissons-les s'occuper de leurs enfants. Il est vrai que certaines femmes restent à la maison pour s'occuper seules d'un ou de plusieurs enfants, avec des revenus qui, cumulés, restent inférieurs à 1 000 euros – je rapp...

Voilà tout ce qu'il faudrait faire pour aider ces femmes – mais certainement pas leur demander de rester à la maison ! De façon très concrète et pragmatique, que direz-vous à ces femmes ? Qu'elles devront accepter un métier pénible pour 1 200 euros sans pouvoir s'occuper de leurs enfants ? M. Macron aura beau jeu de dire ensuite que les enfant...

Nous nous opposons fermement à l'inscription automatique des bénéficiaires du RSA et de leurs conjoints sur les listes de demandeurs d'emploi. En indiquant que seuls 40 % des allocataires seraient inscrits à Pôle emploi, le Gouvernement laisse entendre que les 60 % restants ne sont soumis à aucune obligation de suivi : c'est faux. En réalité, 8...

et entraînera la déshumanisation de ces politiques publiques, dont une vision purement comptable n'est pas compatible avec l'accompagnement humain dont ont particulièrement besoin les publics très fragiles.

Même si les amendements précédents ont été rejetés, je voudrais ajouter deux arguments au débat sur les conjoints, qui me paraît très important. Déconjugaliser, comme l'a rappelé ma collègue Garin tout à l'heure, ce serait adopter une philosophie en rupture avec l'histoire du patriarcat – pour le coup, ce mot est particulièrement justifié. Dans...

C'est pourquoi nous ne cessons de vous dire que votre position, chers collègues macronistes, est – je suis désolée de vous le dire – profondément réactionnaire. Vous faites une véritable marche arrière, un contresens historique en choisissant la direction inverse à celle qu'il faudrait prendre : celle de l'individualisation des droits. J'en vi...