Les amendements de Clémence Guetté pour ce dossier
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Vous n'êtes pas d'accord avec le pays ! Allez simplement faire un tour dehors, vous verrez l'état de l'opinion.
Monsieur le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, cette semaine est celle de la censure populaire : celle de vos agissements antidémocratiques, permis par les institutions de la V
Ce week-end, nous serons donc des milliers dans la Vienne et dans les Deux-Sèvres pour défendre le droit à l'eau et pour dire non à ces retenues de substitution.
Contre le modèle insensé que vous voulez imposer en dépit de toutes les alertes, nous sommes le front de la résistance. Écoutez les hydrologues, les agronomes et les paysans qui expliquent qu'il faut permettre le remplissage des nappes phréatiques ,
en finir avec les monocultures destinées à l'export et empêcher que l'accaparement de l'eau au profit d'une minorité n'entraîne l'explosion de son prix pour tous. Deux chemins s'ouvrent devant nous : l'adaptation ou la poursuite de la prédation ; le partage ou le pillage ;
l'agriculture vivrière ou l'agro-industrie délétère. Vous, les spécialistes du passage en force, vous devez rendre des comptes au peuple sur ce choix. Mais comme pour les retraites, vous optez pour la brutalité. Qu'ils défendent le droit à l'eau à Sainte-Soline et à Mauzé-sur-le-Mignon ou le droit de grève à Vitry-sur-Seine et à Fos-sur-Mer, v...
en espérant dissimuler votre propre inaction climatique et vos attaques antisociales. Le peuple ne veut ni des bassines ni de votre monde. Écoutez-le.
Les Français ne veulent pas de votre réforme ! Il y a quelques années, vous n'en vouliez pas non plus !
Après avoir juré de ne pas toucher à l'âge de la retraite, M. Macron a un nouveau projet : la nécessité impérieuse et urgente d'instaurer la retraite à 64 ans !
Pour combler le léger déficit à venir, vous n'envisagez surtout pas de cotisations sur les dividendes ni sur les très hauts salaires ; surtout, surtout, vous voulez continuez à empiler les cadeaux fiscaux même si, au passage, cela fera bondir les dépenses permettant de financer le RSA, l'invalidité et le chômage !
En effet, aujourd'hui, à 62 ans, 40 % de celles et de ceux qui ne sont pas encore à la retraite ne travaillent déjà plus. Demain, ils seront encore plus nombreux à être malades, cassés par le travail, plongés dans la précarité,…
…au chômage de longue durée, instruments superflus de votre nouveau monde ! Grâce à l'appui de la droite, vous prévoyez d'enlever de la vie aux années et des années à la vie.
Ce sont ainsi 15 000 personnes de plus qui mourront chaque année avant la retraite ! Aujourd'hui, Mme la Première ministre dissipe le flou sur vos intentions : pour un cariste ayant commencé à travailler à 18 ans, ce sera deux ans de plus ; pour une aide-soignante, mère de deux enfants, ayant commencé à 21 ans, deux ans de plus également !
Le couperet s'abattra sur des corps, sur des familles et sur des vies. Vous voulez, pour cela, passer en force : contre l'Assemblée, pour laquelle vous prévoyez déjà un recours au 49.3, déguisé ou non ;…
…contre les organisations de jeunesse qui nous donnent rendez-vous le 21 janvier ; contre les syndicats qui se préparent à une mobilisation historique ; enfin et surtout, contre les trois quarts des Français qui expriment clairement leur volonté : la retraite à 60 ans ,
du temps libéré pour soi, pour les siens et pour les autres. C'est le sens du progrès social, qui se combine aujourd'hui à l'urgence écologique, vers la réduction du temps de travail. Alors, madame la Première ministre, renoncez !