Les amendements de Christophe Bex pour ce dossier
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Le 6 mars 1974, trois semaines avant le décès du président Pompidou, Pierre Messmer, Premier ministre, annonce, sans aucune discussion ni aucun débat, que le pays fait le choix de l'atome. En plein choc pétrolier, l'indépendance énergétique est un argument massue. Si l'on peut comprendre l'opinion pronucléaire d'alors, il est temps, cinquante a...
S'agissant de sécurité, nous avons connu les catastrophes de 1979 aux États-Unis, de 1986 à Tchernobyl et de 2011 à Fukushima. L'indépendance est de façade : dès 1975, avec la licence Westinghouse, le made in America fait la gloire du nucléaire français.
Quant à la ressource fossile, la dépendance est totale : l'uranium importé provient principalement du Niger et du Kazakhstan. Le nucléaire n'est pas bon pour le climat : les milliards investis pour son développement le seront au détriment des énergies renouvelables.
Et le climat n'est pas bon pour le nucléaire : le manque d'eau remet en cause le fonctionnement des centrales ; la multiplication des événements extrêmes augmente le risque d'inondation des réacteurs.
Bure ne doit pas devenir la déchetterie du nucléaire : je vous invite à imaginer un chantier de 2023 qui aurait commencé en 1871 !
Ce n'est pas sérieux. Ni l'économie ni le climat ne justifient le lancement industriel d'une filière EPR en France.
Le présent, c'est le soleil, le vent, l'eau, l'océan. Le présent, c'est aussi le changement de nos modes de vie !