Les amendements de Charlotte Parmentier-Lecocq pour ce dossier
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Nous avons bien compris, madame Simonnet, que la Mélenchonie était tout à fait opposée à l'attribution de primes aux salariés. C'est bien dommage : non seulement ces derniers sont très contents de pouvoir bénéficier de ces primes, mais leurs employeurs apprécient également, ne vous en déplaise, de pouvoir soutenir leurs salariés grâce à ce type...
Or, cette négociation est déjà une obligation légale. Par ailleurs, votre amendement aurait pour conséquence de désinciter l'employeur qui ne souhaiterait pas s'embarquer dans une telle négociation au-delà de l'obligation qui lui incombe en la matière à recourir à la prime, de sorte que ses salariés seraient doublement sanctionnés. Ce n'est évi...
Encore une fois, votre amendement aurait pour conséquence de sanctionner les salariés en raison de pratiques managériales dont ils ne sont pas responsables et que vous condamnez. Prenons l'exemple du secteur de l'aide à domicile, où l'emploi à temps partiel est très répandu : si l'on vous suit, on ne pourrait pas donner de primes aux salariés d...
Défavorable. En effet, comme je l'ai affirmé dès le début de l'étude ce texte, nous avons pour objectif de donner un certain nombre d'outils aux employeurs, parmi lesquels l'accord d'intéressement. C'est un outil important que nous voulons promouvoir.
Il faut se souvenir que le plafond de la prime sans la condition de l'accord d'intéressement est triplé en étant porté à 3 000 euros. Cela donne déjà une belle marge de manœuvre aux entreprises qui ne souhaitent pas s'embarquer immédiatement dans la conclusion d'un accord d'intéressement. Nous voulons promouvoir l'accord d'intéressement parce ...
Je tiens à répéter une fois de plus que nous proposons de tripler le plafond d'exonération de la prime sans accord d'intéressement, qui sera fixé à 3 000 euros. Je pense que cela offre de réelles marges de manœuvre aux salariés. Monsieur de Courson, pour les associations, la prime ne sera pas conditionnée à un accord d'intéressement : le probl...
Elles seront ravies de constater que, de votre point de vue, leur parole ne représente pas les salariés !
Les salariés qui gagnent plus de trois fois le SMIC ont bien sûr droit à la prime, ainsi qu'à des baisses de cotisations sociales, leur régime étant seulement un peu moins favorable que pour ceux qui perçoivent une rémunération moindre. Il en résulte un système équilibré. Par conséquent, avis défavorable.
Votre amendement soulève deux problèmes, cher collègue. D'abord, vous évoquez dans sa rédaction le livret A, et non un plan d'épargne entreprise ; peut-être est-ce une erreur ? Par ailleurs, vous souhaitez que la prime puisse être versée sur un plan d'épargne, alors que nous cherchons à disposer d'un outil qui améliore le pouvoir d'achat de faç...
Cher collègue, vous n'avez pas défendu sur le fond l'amendement de M. Pierre Dharréville, sur lequel j'émets un avis défavorable. Permettez-moi toutefois de rappeler qu'en commission, plusieurs amendements issus des différents groupes ont été adoptés ; ceux qui ont été rejetés aujourd'hui l'avaient déjà été en commission. N'exagérons pas !
Ces deux amendements sont satisfaits puisque le congé de maternité est compris dans la présence effective en entreprise. Je vous invite à ne pas réécrire le code du travail à chaque amendement. Avis défavorable.
Je rassure notre collègue : aucun élément de rémunération, quel qu'il soit, ne peut se substituer à la prime. Avis défavorable.
Puisque nous avons longuement débattu des mérites respectifs de la prime et des augmentations salariales, je tiens à rappeler que depuis que la prime de pouvoir d'achat existe, le salaire moyen a progressé, générant des recettes supplémentaires pour la sécurité sociale. Les deux ne sont donc absolument pas antinomiques.
Il est défavorable sur l'ensemble de ces amendements portant sur le fractionnement, à l'exception bien sûr de mon amendement rédactionnel. Nous avons déjà eu ce débat tout à l'heure et sommes arrivés à une solution qui me semble équilibrée.
Je renvoie au débat que nous avons eu tout à l'heure en rappelant tout d'abord que ces amendements créeraient une rupture d'égalité entre les salariés, une voie que le Conseil d'État nous déconseille d'emprunter. Ensuite, ils pourraient conduire à ne pas prendre en compte des critères légitimes, tels que celui de l'ancienneté. De plus, ils comp...
L'amendement n° 102 vise à encourager les entreprises à respecter des critères sociaux et environnementaux. Mais, plutôt que d'essayer d'être plus vertueuses, les entreprises risquent de se désintéresser de la prime. In fine, les salariés s'en trouveront sanctionnés.
L'amendement n° 611, qui tend à supprimer les exonérations de cotisations au titre de la prime, n'est quant à lui pas du tout incitatif. Avis défavorable aux deux amendements
Ces amendements auront un effet désincitatif auprès des entreprises. Encore une fois, ce sont les salariés qui seront pénalisés.
Cet ajustement entraînerait une rupture d'égalité entre les salariés bénéficiaires, alors que le dispositif doit rester uniforme sur tout le territoire national. D'autres outils permettent de lutter contre l'inflation dans les territoires ultramarins. Je pense, par exemple, au bouclier qualité-prix de La Réunion que le Gouvernement envisage d'é...
Là encore, il s'agit de rendre la prime non attractive, de désinciter les employeurs à y recourir : l'avis est donc défavorable aux deux amendements.