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Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

61 interventions trouvées.

L'ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n° 2462, 2634).

Sur l'amendement n° 2133, je suis saisie par le groupe Écologiste – NUPES d'une demande de scrutin public. Le scrutin est annoncé dans l'enceinte de l'Assemblée nationale. L'amendement n° 2133 n'est pas défendu. Je suis saisie de deux amendements, n° 2209 et 2597, pouvant être soumis à une discussion commune. La parole est à Mme Christine P...

La parole est à Mme Laurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure de la commission spéciale pour les articles 4 quater à 6, pour donner l'avis de la commission.

La parole est à Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités, pour donner l'avis du Gouvernement.

Je partage les propos de ma collègue K/Bidi. Je comprends les préoccupations de Thibault Bazin mais il me semble impossible que le dossier médical d'un patient en fin de vie, atteint d'une maladie grave et incurable, ne mentionne pas l'existence d'une mesure de protection juridique. Je sais par expérience que, lorsqu'une personne est suivie dep...

Je ne voterai pas en faveur de ces amendements, pour les raisons que j'ai exposées précédemment. Nous pourrons effectivement aborder de nouveau le sujet à l'article 11. Je ne peux pas entendre que, si l'on ne prévoit pas qu'elles puissent traiter de l'aide à mourir, les directives anticipées ne serviront à rien ! Si vous remplissez vos directi...

Comme l'a dit Mme la rapporteure, l'article 7 se rapporte à la demande faite par le médecin auprès du patient, la suite de la procédure étant décrite à l'article 8. Je veux répondre à M. Juvin qui expliquait que l'information ne figurait pas forcément dans les dossiers médicaux. Bien souvent, les médecins sont prévenus par le service comptabil...

Nous sommes en train de parler de la souffrance. Or si un patient peut refuser l'acharnement et arrêter son traitement thérapeutique, il poursuit généralement son traitement antalgique.

Ainsi, un patient atteint d'un cancer peut arrêter la chimio, mais continuer le traitement morphinique. Si je comprends bien ce dont il est question, je ne saisis pas l'intérêt de l'amendement – mais quelque chose m'échappe peut-être.

Je ne peux pas être favorable à ces amendements. Admettons que j'aie rédigé mes directives anticipées et que j'en aie discuté avec ma personne de confiance : s'il m'arrive quoi que ce soit, elle pourrait être amenée à prendre des décisions pour moi parce que je ne serais plus en état de le faire. Sinon, pourquoi faudrait-il que je la tienne au ...

Je n'arrive pas à comprendre le raisonnement. Si je suis lucide et que je vais voir mon médecin pour l'informer de mon choix, je n'ai pas l'obligation d'en parler à ma personne de confiance. Libre à moi de la mettre dans la confidence et je suppose que je le ferais en raison même de notre relation de confiance, mais il ne faut certainement pas ...

Je tiens juste à rassurer nos collègues qui évoquent la collégialité : puisque l'examen du texte progresse un peu plus rapidement, nous en parlerons sans doute tout à l'heure, mais ce sera lors de l'examen de l'article 8.

Je peux encore dire ce que je veux ! Il paraît que c'est possible, dans cet hémicycle, depuis quelques jours. Mes chers collègues, vous n'aimez pas non plus que l'on vous interdise de dire ce que vous voulez, alors laissez-moi dire ce que je souhaite ! Lors des tables rondes organisées dans le cadre de l'élaboration de cette loi, un médecin a ...

Je tiens à rassurer notre collègue Bazin : même la sédation profonde et continue prévue par la loi Claeys-Leonetti peut donner lieu à des difficultés – c'est rare, mais cela se produit parfois sur la fin –, et les médecins y font très bien face. Ils sont parfaitement formés à la gestion de ces situations. Comme je ne suis pas médecin, je ne sai...

Monsieur Odoul, la sédation profonde et continue prévue par la loi Claeys-Leonetti n'est pas un soin : on anesthésie le patient, on arrête les traitements, l'hydratation et la nutrition.

Ne nous dites donc pas qu'on traite les patients, puisque la loi Claeys-Leonetti prévoit qu'on arrête les traitements, tout en maintenant les soins de confort ! Ne nous donnez donc pas de leçons, si vous ne savez pas de quoi vous parlez !

Nous voterons évidemment contre cet amendement qui n'a pas lieu d'être. J'ai beau chercher à quel moment ce dont vous parlez pourrait arriver, je n'arrive pas à le concevoir. J'ai entendu un collègue parler des familles toxiques, dont il a aussi été question en commission – j'ai moi-même abordé ce problème –, mais soyez rassurés : l'article 6, ...

Nous ne soutiendrons pas ces amendements. Cher collègue, je ne suis pas sûre que « Tu ne tueras point » figure dans le code pénal.

Le texte n'est pas tout à fait celui-là. Vous clamez sans cesse qu'il faut protéger les soignants. Or c'est précisément l'objectif de l'alinéa 7. Plusieurs orateurs ont fait référence aux Ehpad. Je le répète pour la dernière fois, du moins je l'espère : laissez les Ehpad et leurs résidents tranquilles ! Le grand âge et la perte d'autonomie ne...

Les résidents des Ehpad ne sont pas concernés par ce projet de loi, à moins qu'ils ne souffrent d'une maladie incurable. Or le cas devient rare dans les Ehpad car, généralement, de tels patients sont pris en charge dans un établissement de santé pour y être soignés.