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Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

31 interventions trouvées.

…il est temps d'assumer la vôtre : d'assumer que la marchandisation de la santé constitue votre programme politique, alors qu'il en résulte inévitablement une dégradation de ce service public essentiel.

Vous comptez les lits, les salaires, les médicaments, les soignants, les actes médicaux. Alors, fatalement, nous comptons les malades, les morts, les personnes maltraitées. Vous ne voyez pas des patients, mais des consommateurs ; vous ne voyez pas des usagers d'un service public, mais des clients.

Vous répétez inlassablement des éléments de langage en espérant nous tromper. Vous dites par exemple que les urgences ont tenu. Mais que signifie tenir alors qu'elles ont été obligées de fermer ? Que signifie tenir alors que tous les soignants sont épuisés ? Que signifie tenir alors que tant de patients perdent des chances d'être soignés, voire...

Nous ne sommes pas les seuls à le dire : les cinq fédérations hospitalières sont vent debout contre un projet de loi qui officialise un plan d'économies inédit. Le texte ne convainc pas non plus les instances des différents régimes d'assurance maladie. Et nous avons reçu des alertes de toute part de la part d'associations, de professionnels qui...

Pour cacher vos fautes, vous vous en prenez aux plus faibles, comme s'ils étaient responsables de leur pathologie ou de leur mal-être au travail. La sécurité sociale est un bien commun que vous ne pouvez souffrir. Alors, de PLFSS en PLFSS, vous la détricotez. Vous êtes les architectes de la destruction de notre système de soins. Cela ne peut p...

Pour notre part, nous proposons une tout autre politique. Pour le peuple, nous proposons le « 100 % sécu », le zéro reste à charge, la fin des Ehpad privés à but lucratif, l'augmentation des salaires pour toutes et tous ,

la fin du numerus apertus, la fin de la maltraitance institutionnelle, la réouverture de lits, une politique nationale pour la santé mentale, la fin des exonérations de cotisations, un ratio de résidents par soignant, un pôle public du médicament, et tant d'autres mesures. Vous dites que les milliards ne tombent pas du ciel, mais nous avons tr...

Pourquoi vous en prendre toujours aux plus pauvres ? Peut-être parce que, eux, ne peuvent pas fuir. Vous demandez toujours plus aux mêmes personnes, y compris de travailler jusqu'à 64 ans. Vous demandez toujours plus à des millions de Français tandis que quelques-uns sont tranquilles. Nous proposons une logique totalement inverse de la vôtre : ...

Voilà aussi pourquoi nous défendons cette motion de rejet préalable. J'anticipe ce que vous allez dire, chers collègues, dans vos explications de vote. À ceux qui répondront qu'ils ne peuvent pas voter la motion, car ils veulent débattre du texte, je répondrai que le seul débat qui aura lieu dans cet hémicycle portera sur le jour et l'heure à ...

Nous avons vu comment les discussions se sont déroulées en commission. Chers collègues, il ne nous reste qu'un seul vote, non sur mon discours ni sur mon étiquette politique, mais sur le fond de la motion.

Nous avons supprimé l'Ondam, qui est un instrument indigne, mais ce vote ne sera jamais respecté. Cessons donc les hypocrisies : avec ce gouvernement, il n'y a pas de débats ! Personne ici ne refuserait de voter des crédits pour le service public de la santé. Ce que nous refusons, c'est de voter l'austérité au détriment de la santé. La Premièr...