Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier
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En lisant le titre de la proposition de loi, mes yeux se sont illuminés. Enfin, nous allions parler de nos aînés ; enfin, vous vouliez mettre à l'ordre du jour un texte relatif aux personnes âgées ; enfin, nous allions pouvoir retranscrire concrètement les propositions de tant de rapports et remédier à une situation scandaleuse de maltraitance ...
Alors, quelle déception ! Voilà tout un tas de petites mesures qui sont bien loin de répondre aux enjeux.
Même la Défenseure des droits affirme que la proposition de loi est « un piètre substitut à la loi grand âge qu'on nous avait promise ».
Décidément, la loi « grand âge » tant attendue a fait long feu ; mais devrions-nous nous en étonner ? À des réalités humaines incroyablement difficiles, vous répondez : bureaucratie, conférences, rapports. Vous énoncez de grandes phrases que vous espérez suivi d'effets : « les missions de l'action sociale intègrent la prévention et la lutte con...
Chacune et chacun aimerait pouvoir faire son métier correctement. Plutôt que de promouvoir la bientraitance, nous devons nous donner les moyens d'éradiquer la maltraitance.
Alors, où sont les 210 000 personnes dont nous avons besoin de toute urgence ? Où est la création du ratio de soignants auprès de chaque résident ?
Il est réclamé y compris par la Défenseure des droits ! Et dans le rapport Fiat-Iborra rédigé en conclusion des travaux de la mission d'information sur les Ehpad, il y avait trente autres propositions que vous passez encore sous silence.
Vous ne reprenez aucune idée ; à la place, vous inventez par exemple un dispositif d'alerte qui va culpabiliser et mettre en cause individuellement les personnels, alors que c'est tout le système, pour ne pas dire le Gouvernement, qui est défaillant.
Vous feignez de déplorer les conséquences de ce que vous avez vous-mêmes créé : un marché de la santé, de la dépendance. Les mesurettes que vous proposez aujourd'hui n'y changeront rien car, malheureusement pour vous, s'occuper des plus fragiles n'est pas rentable.
Par conséquent, seul le strict minimum est mis en place, mais il n'y a toujours aucun moyen technique, humain et financier supplémentaire. Il n'y a toujours rien pour éviter que les actionnaires se gavent sur le dos de nos aînés. C'est à croire que le principe de l'or gris que les entreprises privées à but lucratif ont adopté ne vous pose aucun...
Par conséquent, nous vivons dans un pays où les personnes âgées sont maltraitées en Ehpad et délaissées à domicile, ce qui fait souvent reposer sur les aidants une charge dont ils s'occupent avec tant d'abnégation. En Ehpad et à l'hôpital, il y a tant à faire pour les aidants afin que chacune et chacun puisse vieillir dignement. Face au scandal...
Votre exposé des motifs affirme que bien vieillir, c'est vivre plus longtemps en meilleure santé. Cet énoncé est grotesque lorsqu'on sait que vous souhaitez en même temps faire passer en force une réforme qui va contraindre les gens à travailler plus longtemps, avec tout ce que cela comporte de décès supplémentaires, de maladie et de précarité.
Nous avons bien pris en compte les nouveautés introduites par la commission ainsi que les amendements proposés par le Gouvernement. Sans aucune garantie d'effectivité, ces potentielles avancées ne sont qu'un trompe-l'œil – nous en avons l'habitude. Décidément, rien ne va s'arranger pour nos aînés. Et je le dis ce soir avec colère : ce texte es...
c'est un faux espoir très vite démasqué qui montre, une fois de plus, une fois de trop, à quel point les personnes âgées ne sont pas votre priorité.
Depuis juillet 2017, je vous ai alertés. Depuis mars 2018, le rapport est entre vos mains. Trouvez-vous digne de continuer à maltraiter nos aînés, eux qui, souvent, nous ont tout apporté ?
Pour répondre à votre rappel au règlement, le ministre et les rapporteures peuvent prendre la parole à la fin de la discussion générale. Je ne savais pas qu'ils souhaitaient le faire avant de suspendre la séance. Je ne pouvais donc pas leur refuser lorsque la séance a repris. Madame la rapporteure, j'ai bien vu que vous souhaitiez prendre la p...