Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier
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Vous taisez, derrière ce projet dont vous soutenez qu'il est « juste et équitable », que 60 % des économies seront faites sur le dos des femmes, déjà les grandes perdantes, tout au long de leur carrière, de notre modèle économique.
Les femmes sont plus nombreuses à exercer les métiers pénibles, les métiers du lien que vous qualifiiez hier d'essentiels et que vous brisez aujourd'hui, au détriment des besoins d'une société vieillissante et vulnérable.
Vous dissimulez cette réalité brutale : derrière une prétendue « réforme sans perdants », vous faites payer le « quoi qu'il en coûte » à celles et ceux que nous avons applaudis à vingt heures et qui espéraient de l'écho de nos mains bien plus de reconnaissance.
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, vous promettez une retraite minimum à 1 200 euros qui n'a jamais existé, créant la confusion et le mensonge. « En même temps », vous remettez le paternalisme politique à l'ordre du jour, en considérant depuis des semaines que les Français n'ont rien compris à votre réforme alors qu'en réalité c'est vous qui ...
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, vous persistez et vous signez dans l'hémicycle. À la brutalité des fins correspond aussi la brutalité des moyens. Vous n'avez renoncé à aucun détournement de procédure et – disons-le – à aucun abus de pouvoir procédural : après avoir choisi un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale,…
…après avoir eu recours à l'article 47-1 qui restreint les débats à l'Assemblée, puis à l'article 44, alinéas 2 et 3 au Sénat pour mieux étouffer la contradiction, vous dégainez le 49.3, pour la onzième fois depuis le début de la législature.
Madame la Première ministre, la démocratie expéditive est à la démocratie ce que la justice expéditive est à la justice. Ce coup de force démocratique est une énième manifestation du dédain pour l'institution et les oppositions parlementaires, caractéristique de votre méthode. Quoi qu'il en coûte à la démocratie, vous abolissez la séparation d...
Vous prétendez désormais le faire adopter de la pire des manières, comme un décret-loi ou comme une charte royale octroyée à des sujets.
Disons-le tout net, cette loi ne sera couverte d'aucune onction démocratique et parlementaire. Il n'y a pas eu, il n'y a pas et il n'y aura pas de vote dans cet hémicycle en faveur de ce texte.
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, le Président de la République ignore de façon coupable les circonstances de son élection, et vous-même méprisez le parlementarisme de fait issu des urnes et l'exigence de démocratie continue des Françaises et des Français. Au diable les « si nécessaires » discussions sur la place du travail dans nos vies, le...
Madame la Première ministre, votre réforme percluse de fausses promesses et de vrais mensonges, votre réforme injuste et brutale, n'a pas de majorité. Elle n'a pas de majorité dans le pays ; elle a contre elle toutes les organisations syndicales ; plus des trois quarts de nos compatriotes la rejettent. Votre réforme n'a pas de majorité dans cet...
Si vous ne le faites pas, nous le ferons par un référendum d'initiative partagée pour donner la parole à celles et à ceux à qui vous la refusez.
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, le Président se comporte désormais en forcené, en acharné, enfermé dans un tête-à-tête avec lui-même. Ce n'est pas du courage, c'est de la déraison. Retirez cette réforme !
Il en coûtera moins que votre obstination, car il y va désormais de l'intérêt général, de la concorde civile et de l'avenir de notre démocratie. Quand tout s'écroule,…
J'invite chacun d'entre vous à la voter, car elle est un acte de foi dans une démocratie parlementaire à laquelle le Gouvernement et le Président ne croient plus.
Le Président de la République affirmait il y a quelques années : « Il faut osciller entre humilité et arrogance. Si vous tombez d'un côté, vous devenez soit inefficace soit dangereux. » Vous réussissez, en soutenant cette réforme, à devenir les deux – quoi qu'il en coûte à la démocratie.
« Nous devons collectivement apprendre à gouverner et légiférer différemment » : tels furent les propos du Président de la République lorsque les Français, en le privant de la majorité absolue, lui ont refusé de demeurer le président également absolu qu'il avait été durant cinq ans. Lui-même allait devoir apprendre à présider autrement. Nous pa...
…l'espoir se faisait jour que ce parlementarisme de fait, issu des urnes, se révèle une chance pour la démocratie et pour la France. Votre discours de politique générale, madame la Première ministre, m'a donné l'occasion de rappeler qu'à force de travail, d'écoute et de respect mutuels, à force de confrontations, parfois en dépit de la profond...
Je dois vous le dire, madame la Première ministre, nous espérions beaucoup de vous : vous nous avez désespérés.
Nous retrouver ici dans ces circonstances, après qu'au quatrième des vingt-six articles du projet de loi de finances, sans aucune menace d'obstruction, vous avez interrompu les débats de cette assemblée historiquement constituée pour consentir à l'impôt, c'est un lourd échec. Votre décision consiste moins dans l'application mécanique de la Con...