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Motion de censure


Les interventions d'Aurore Bergé


Les amendements de Aurore Bergé pour ce dossier

67 interventions trouvées.

Le porte-parole de la NUPES ne disait pas autre chose hier soir dans une interview, en affirmant : « Nous n'avons pas inscrit dans la motion de censure le SMIC à 1 500 euros pour que le Rassemblement national puisse la voter. »

Voilà ce que vous êtes, et voilà avec qui vous souhaitez vous allier. Votre lune de miel, les Français en payeraient l'addition ! Je le dis et je le répète : pour la majorité, c'est non ; les compromis, oui ; la compromission, jamais, ni avec l'extrême droite, ni avec l'extrême gauche.

Nous suivons une ligne claire et responsable : ni dette, ni impôts supplémentaires. Nous voici donc contraints de reprendre un débat que les Français ont déjà tranché avec clarté et constance. Pourtant, nos concitoyens attendent autre chose de nous que des motions de procédure et de posture. Plutôt qu'une après-midi de discours, ils attendent ...

Venons-en à l'argument que vous invoquez : le Gouvernement devrait être censuré pour ne pas avoir demandé de vote de confiance à l'Assemblée. Si vous avez parfaitement le droit de déposer une motion de censure, vous devez accepter que rien n'oblige le Gouvernement à solliciter un vote de confiance – c'est son droit, comme c'est le vôtre. Vous u...

De nombreux gouvernements n'ont d'ailleurs pas sollicité de vote de confiance sous la Ve République. Georges Pompidou ne l'a pas fait en 1966 et en 1967, et personne ne peut dire que les deux gouvernements en question n'ont pas su faire face et agir : ils sont à l'origine de la loi Neuwirth relative à la contraception, ou e...

Vous avez le droit de le proposer, à condition de mener le débat à son terme : rappelons que l'obligation du vote de confiance prévalait sous la IVe République, avec le succès que l'on sait. Mais peut-être n'êtes-vous pas tous favorables à un retour à la IVe République – comme au sujet du nucléaire, vos...

Un retour à la IVe République, telle est pourtant la logique que vous défendez, tous ensemble, par votre motion de censure et par vos arguments. Venons-en à votre projet, aux solutions alternatives que vous proposez pour la France et à leurs conséquences. Le plein-emploi est atteignable à la fin du quinquennat, et avec lui...

Que proposez-vous ? Tout simplement d'y retourner. Votre programme a été analysé par des experts, y compris de gauche : les nouvelles charges que vous préconisez pour les entreprises suffiraient à provoquer un retour immédiat à un chômage à 10 % et une fuite des investissements étrangers,…

…alors que ceux-ci atteignent des niveaux record, mis en lumière aujourd'hui encore par Choose France. Si l'on y ajoute vos autres mesures, c'est un véritable scénario à la grecque que vous promettez aux Français.

Les services publics n'ont pas d'autre réalité que le financement qu'on leur accorde. On n'achète pas l'école, pas plus qu'on n'achète la santé : on les finance.

À un euro de financement correspond un euro de service public, et ce financement provient de la richesse que l'on crée. Pour notre part, nous disons la vérité aux Français : un monde où chacun gagne au loto n'existe pas, et ce n'est que par le travail que l'on crée de la richesse.

Il faut donc travailler collectivement davantage, en réduisant le chômage et en réformant les retraites, pour nous doter des moyens de refonder l'école et de renforcer l'accès universel aux soins dans tous les territoires. Que proposez-vous ? Le contraire. Vous affirmez que nous travaillerons tous moins, mais que nous serons collectivement plu...

J'en viens à l'école. Que propose votre programme pour la refonder ? Une heure trente de classe autogérée par semaine en primaire ! Voilà une façon pour le moins originale de résoudre les problèmes de recrutement : une école sans professeur, il fallait y penser, monsieur le ministre !

Quant à la santé, quels financements proposez-vous ? Vous promettez tout, tout à la fois, mais on ne soigne pas avec des promesses.

Nos engagements sont clairs : avant que la suppression du numerus clausus produise ses effets, nous devons agir sur tous les leviers pour mieux soigner, partout. Cela passera par de la prévention, par la diminution du temps administratif au profit du temps utile passé auprès des patients, par la montée en compétences de toutes les professions m...

La transition écologique repose sur une question centrale : comment sortir des énergies fossiles ? Comment décarboner ? La France a la chance de posséder une source d'énergie qui le permet : le nucléaire.

C'est pour cela que nous devons développer et renforcer notre parc. Or vous proposez tout simplement de nous passer du nucléaire : ce faisant, vous mentez aux Français et vous mettez leur avenir en péril. Concernant votre politique agricole, vous ne cessez de mettre en accusation ceux qui nous nourrissent, alors que notre agriculture est la pl...

Nous devrions nous en réjouir ! Sortez un instant des territoires où vous êtes élus, et acceptez d'échanger avec les agriculteurs : ils vous expliqueront concrètement comment ils travaillent et combien ils ont progressé. Ils font la fierté de notre pays. Nous les applaudissons, quand vous préférez les conspuer !

Prenons deux mesures de votre programme : vous proposez de ne plus utiliser aucun engrais ou pesticide, et d'imposer une production agricole à 100 % bio. Mais pour quelle production ? À l'avenir, comment pourrons-nous nourrir les Français et exporter, alors que nous encourons un risque de pénurie mondiale ? L'exemple que vous prônez est celui d...

Puisque nous évoquons ceux que vous insultez, je l'affirme haut et fort : nous défendons notre police républicaine, et nous ne défilons pas avec des pancartes qui prétendent que la police tue. La police et la gendarmerie sont notre honneur, et nous les soutenons.