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Motion de censure


Les interventions d'Aurore Bergé


Les amendements de Aurore Bergé pour ce dossier

67 interventions trouvées.

Il y a plus grave et plus impardonnable de votre part, collègues de La France insoumise : par l'obstruction imposée à toute la NUPES, vous avez fait le lit de la croissance du Rassemblement national. De part et d'autre de l'hémicycle, vous êtes les deux faces d'une même pièce : une pièce factice, truquée, qui n'a aucune valeur. Vos méthodes et...

Avec vos outrances, vos hurlements et vos invectives, vous donnez à l'extrême droite la possibilité de se planquer et de se faire oublier, et même de vous voler la vedette en déposant une motion sous votre nez !

Nous sommes finalement bien seuls, mais déterminés, à dénoncer l'extrême droite. Députés du Rassemblement national, vous voilà enfin en nombre dans l'hémicycle, pour défendre votre motion.

tant votre discours sur ce sujet essentiel n'a eu de cesse de changer. On ne sait plus ce que vous défendez.

La retraite à 60 ans ? Avec quarante annuités ? Oui, ou non ? Personne ne sait y répondre. Pire, quelle que soit la réponse à ces questions, personne ne sait comment la financer.

C'est d'ailleurs là que le bât blesse chez vous de manière générale : réponses simples à problèmes complexes. De toute façon, on vous connaît : à toute question de financement, vous n'avez qu'une réponse, l'immigration ! Vous proposez de supprimer le minimum vieillesse ou les prestations familiales aux étrangers.

À la question des retraites, vous répondez natalité – reconnaissez que le groupe Renaissance n'a pas failli en la matière

Soyez assurés d'une chose : la majorité sera toujours en travers de votre chemin, même si les Insoumis vous déroulent le tapis rouge, même si vous n'êtes que dans la démagogie et le populisme. Nous, nous sommes là !

Maintenant, à défaut d'avoir pu débattre sereinement et voter un texte nécessaire pour notre pacte social, c'est l'heure des choix. L'heure tardive ne doit pas nous faire oublier l'importance de ce vote. La cohérence appelle un positionnement clair : pour ou contre. Puisque vous cherchez, d'un extrême à l'autre, à renverser le Gouvernement ; pu...

avec comme seule boussole une opposition sectaire, dogmatique et stérile ; puisque vous vous applaudissez mutuellement ; puisque vous vous félicitez de pouvoir produire « de grandes choses ensemble » quand vous êtes seuls dans l'hémicycle, allez-vous officialiser vos noces après vos fiançailles de la semaine dernière ? Allez-vous avoir le coura...

Qu'il me soit permis de remercier les députés du groupe Renaissance et de la majorité présidentielle pour leur dignité, leur exigence et leur détermination.

Nous, députés du groupe Renaissance, membres de cette majorité qui a su tenir bon et faire bloc face aux obstructions, aux outrances et au néant,…

…nous ne voterons évidemment pas cette motion de censure ! Nous réitérons notre plein soutien à cette réforme et à l'action de votre gouvernement, madame la Première ministre !

 « Le déni de réalité va tuer la démocratie ». Mais quelle est la réalité ? Nous examinons aujourd'hui une motion de censure, et non une motion de défiance. Si nous sommes ici, c'est parce que l'autoproclamé « tribun du peuple » – selon ses propres termes –, qui ne siège même pas à l'Assemblée, en a décidé ainsi :

…de transformer nos débats en une affaire de procédure grâce au dépôt d'une motion de censure. Il vous met même en garde, vous, ses alliés politiques : il vous « en coûtera très cher » de ne pas suivre ses directives. La réalité, c'est qu'en bon démocrate, le tribun du peuple n'accepte le résultat des urnes que lorsqu'il lui est favorable.

Par quatre fois, pourtant, les Français lui ont dit non ; à deux élections présidentielles consécutives, il a été éliminé dès le premier tour de scrutin ; à deux élections législatives consécutives, il n'a pas obtenu la cohabitation tant espérée. Le naufrage aux législatives, c'est le vôtre : les Français ont dit non, non, et encore non.

Alors oui, monsieur Mélenchon, vous avez raison d'affirmer que le déni de réalité va tuer la démocratie ; mais la seule anomalie démocratique, c'est de refuser le verdict des Français. Nous avons un président fort ,

Réélire le président : tel a été le choix des Français. Leur choix fut aussi de se doter d'un gouvernement en mesure d'agir, sous la direction de la Première ministre – laquelle n'aura perdu ni son calme ni sa détermination, malgré vos vociférations.

Permettez-moi de vous rappeler que l'hémicycle est – et doit rester – le cœur battant de la vie parlementaire et politique ; il n'est ni un campus, ni une ZAD – zone à défendre –, et nous ne le laisserons pas le devenir.

La démocratie, enfin, c'est celle qui a renouvelé et rénové l'Assemblée, et qui lui offre l'occasion historique d'être un parlement fort, capable de compromis politiques sans jamais se compromettre. Penchons-nous justement sur les compromissions dont vous ne cessez de nous accuser. Qui déclare dans une interview : « Pourquoi la NUPES est-elle s...