Les amendements de Aurélien Saintoul pour ce dossier
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Il s'agit d'amendements de repli sur des amendements de repli. Monsieur le ministre, vous venez de dire que nos armées participent déjà à des opérations faisant suite à des catastrophes naturelles. Il conviendrait donc d'inscrire dans le rapport annexé que l'une des principales missions des armées est désormais de participer à la coopération e...
Monsieur le ministre, une réponse, s'il vous plaît. Il ne s'agit pas d'un petit sujet : des gens meurent et une dictature est en place. Quelles relations voulons-nous avoir avec cette dictature ? Les intérêts de la France dans la région sont-ils tellement importants que nous devons nous compromettre ? Répondez donc à ces questions et expliquez-...
Des bombardements ont eu lieu en février 2019 en violation de la lettre des accords de défense qui prévoient la non-ingérence de la France, car il y a bien eu ingérence pour protéger le pouvoir en place d'Idriss Déby. Pourquoi avons-nous violé l'accord de défense qui nous liait au Tchad ? Répondez-nous ! Quel cadre régit aujourd'hui la présence...
Monsieur le ministre, je vous vois penché sur vos papiers. Mon sentiment est qu'il existe une forme d'omerta sur le sujet.
Non, nous n'avons pas eu le débat. J'ai fait votre éloge à plusieurs occasions et j'ai apprécié votre capacité à débattre, à aller au fond des choses et à les expliquer, mais, sur ce sujet, nous butons sur quelque chose. Vous n'avez pas explicité le sens de la stratégie française en Afrique.
Consiste-t-elle – c'est ainsi que M. Roussel a posé le problème – à réduire le nombre des EFS – éléments français au Sénégal – alors que c'est sans doute au Sénégal que la présence française est la moins contestée ? Nous ne comprenons pas bien ce que vous voulez faire.
La seule chose que nous comprenons, c'est que vous vous cabrez dès qu'il est question de la dictature de la famille Déby. C'est un fait.
Cet amendement propose, par souci de cohérence, d'ajouter le Niger à la liste des États accueillant une présence militaire française. Pourquoi ne pas évoquer le Niger alors que la France y est présente militairement ?
Pour éviter de trop longs développements sur les blindés de l'armée de terre, je vous propose de défendre simultanément plusieurs amendements, qui visent simplement à rétablir les cibles d'équipements. J'ai déjà eu l'occasion d'expliquer que l'une des particularités de ce projet de LPM tient au fait qu'il permettait de s'affranchir des engageme...
Monsieur le ministre, nous vous interrogeons sur le Tchad, vous nous répondez en parlant de l'opération Barkhane. Je suis capable de vous répondre, moi aussi, sur cette opération : nous avons à maintes reprises eu l'occasion de dire, lors du mandat précédent, que sa stratégie faisait fausse route. Sans projet politique en effet, Barkhane ne pou...
Pourquoi ce tabou ? La présence d'Emmanuel Macron aux obsèques d'Idriss Déby signifie-t-elle qu'il a validé la transition anticonstitutionnelle et la succession héréditaire ? Expliquez-nous pourquoi nous ne pouvons pas partir du Tchad. Répondez à ces questions au lieu d'arguer que nous n'aurions pas fait connaître notre position sur les opérati...
Nous pensons aujourd'hui que l'opération Serval a été moins nuisible que nous le craignions à l'époque, mais elle l'a tout de même été car elle a maintenu dans l'esprit des dirigeants français l'idée que la présence militaire française au Mali était une donnée avec laquelle il n'était pas possible de composer.
L'amendement est intéressant, car il ouvre des pistes afin de mener des partenariats utiles à la fois pour nos partenaires et nous-mêmes, en assumant la réciprocité des relations. Pour conclure les échanges sur la question africaine, monsieur Thiériot, vous avez raison et avez fait preuve, une fois n'est pas coutume, de robespierrisme. Tout le...
À la suite de notre discussion en commission, nous avions déposé un amendement de repli, malheureusement jugé irrecevable. Celui-ci est donc d'appel. Vous avez évoqué, monsieur le ministre, votre intention de revivifier la deuxième section des officiers généraux. Pour notre part, nous pensons que la tentative sera vaine et nous préférerions ac...
Je salue Mme la secrétaire d'État, qui nous a rejoints, et je profite de sa présence pour espérer une réponse. Ma collègue l'a signalé et c'est écrit noir sur blanc dans le rapport annexé : « cette ambition [la montée en puissance des réserves] s'inscrit par ailleurs en cohérence avec la montée en puissance du service national universel (SNU) »...
On voit bien, monsieur le ministre, que vous êtes alerte ! Votre propos est délibéré. Je m'étonne néanmoins que vous présentiez ce tableau comme celui des contrats opérationnels. Je sais que je n'en ai pas le droit, mais je vous le montre brièvement. Ce sont des tableaux très succincts, non des contrats opérationnels.
Vous appelez ce tableau le cœur du projet de LPM. Soit. S'il renseignait sur les contrats opérationnels, il contiendrait des effectifs, des préavis et des délais. Mea culpa : peut-être aurions-nous dû les établir à votre place, et déposer des amendements visant à demander avec quel préavis vous entendiez mobiliser telle capacité ! Le ta...
Bien sûr, mais moi je vous parle des forces spéciales. Le contrat opérationnel est étroitement lié au capacitaire : si on modifie l'un, il faut modifier l'autre pour être cohérent.
Si nous avions déposé des amendements sur le tableau, vous nous auriez opposé leurs effets dans le domaine capacitaire ! C'est de la petite querelle technicienne, qui n'aura pas grand effet sur l'ensemble du texte.
Il est important : il concerne les personnels civils de recrutement local (PCRL). Ce sont les personnes qui choisissent d'aider la France en Opex – opération extérieure – et passent un contrat avec les armées françaises. Les interprètes afghans des armées françaises en offrent un exemple de douloureuse mémoire pour beaucoup d'entre nous – leur ...