Les amendements de Aurélie Trouvé pour ce dossier
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Il vise à inscrire l'agroécologie dans la description du rôle des établissements d'enseignement agricole en matière d'innovation. Je rappelle, au cas où tous ne le sauraient pas ici, que l'agroécologie, selon Miguel Altieri et d'autres fondateurs de cette discipline, utilise pleinement les fonctions des écosystèmes pour produire une agriculture...
et citer notamment le réseau des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam) – en particulier ses groupes de femmes –, ainsi que certaines chambres d'agriculture.
Ces pratiques ont une forte technicité agronomique, bien loin des caricatures qu'en font l'extrême droite, la droite et la Macronie.
Vous le savez, l'agroécologie a été partiellement introduite dans les politiques publiques sous la présidence de François Hollande, mais son sens a rapidement été galvaudé – avant de disparaître complètement des radars sous la présidence d'Emmanuel Macron.
Les ministres de l'agriculture successifs en ont parlé de moins en moins, jusqu'à ce que le ministre Fesneau n'en parle plus du tout.
L'amendement n° 873 vous offre l'occasion de réintroduire pleinement dans ce projet de loi d'orientation agricole ces objectifs agroécologiques. Nous verrons bien si vous le soutenez.
Nous soutenons cet amendement, sous réserve qu'il ait bien pour objet une harmonisation avec les dispositifs existant dans l'éducation nationale. En effet, l'enseignement agricole dépend, lui, du ministère de l'agriculture. Comme le dit le collègue Echaniz, des propositions sont faites par des lycées agricoles, et il n'est pas possible de leur ...
Il vise à supprimer des missions de l'enseignement agricole celle de répondre aux besoins en matière d'emploi. Loin d'une vision utilitariste, tendant à le soumettre aux fluctuations et exigences à court terme du marché de l'emploi, tout enseignement doit dispenser une excellence académique, technique, afin que les élèves soient en mesure de s'...
Permettez-moi de prolonger les propos du collègue Dive : jeudi soir, nous avons dû, en effet, nous prononcer sur 600 sous-amendements en une heure et demie – bravo à la présidente qui a assuré, in fine, cet exploit. Toutefois, la majorité – si ce n'est la totalité – d'entre nous n'a pas compris ce qui se passait réellement : les objectif...
Enfin, permettez-moi de répondre au collègue Le Fur. Le problème du bio ne résulte pas d'une offre trop importante, mais d'une baisse de la demande. Pour quelle raison ?
Reportez-vous à la communication que le collègue Albertini et moi avons présentée dans le cadre du groupe de suivi sur l'inflation : il démontre que la demande de produits bio, de produits locaux, d'appellations d'origine contrôlée, a chuté. J'ai eu l'occasion de rencontrer des éleveurs de veaux du Ségala : ils sont dans une galère terrible ! P...
Je le répète, les gens ont de moins en moins les moyens d'acheter du bio. Le PDG de Super U, Dominique Schelcher, m'expliquait récemment qu'il n'arrive plus à vendre des produits de qualité, haut de gamme, bio ou non, parce que les clients ont moins de pouvoir d'achat. Il faut donc soutenir l'agriculture biologique, qui a nécessité des efforts ...
Il vise à modifier l'alinéa 13, dans lequel il est question de modules d'enseignement spécifiques et obligatoires liés à la transition agroécologique – je regrette que l'agroécologie ne figure pas davantage dans le texte, mais du moins en est-il question à cet endroit. Cet amendement a pour objectif d'intégrer à l'alinéa les métiers du conseil ...
Permettez-moi de faire le lien entre le conseil en agroécologie et les légumineuses, qui font pleinement partie de l'agroécologie. Il ne s'agit pas de planter du soja partout en France, bien entendu. En matière d'alimentation animale, on travaille sur la luzerne, le sainfoin, le lupin ; en matière d'alimentation humaine, sur les pois et les len...